par Fanfreluche | Juil 10, 2021 | Couture des loustics, Pantalons - shorts, Sacs |
Une nouvelle fois un grand merci à Nabel pour son défi « je couds (ou je tricote) pour un homme ». Grâce à elle, les petits et grands loustics sont régulièrement mis à l’honneur. De mon côté, j’ai à nouveau choisi de coudre pour le petit Amaury. Et pourtant je sais que M. Fanfreluche serait très content si je pensais aussi un peu à lui. Mais voilà, les vêtements taille un an sont tellement plus rapides à coudre. Encore que…
Qu’est-ce-que je pourrais bien faire de ce dernier coupon de jersey tracteur ?
Il y a parfois des réponses qui coulent de source. Ce jersey tracteur allait être parfait pour coudre une salopette short à Monsieur Amaury.
Le patron
Pour réaliser mon projet, j’ai retenu le patron de salopette pour bébé du magazine Burda Style Baby. Le tissu préconisé était de la maille et il avait une patte de boutonnage à l’entrejambe. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes.

La réalisation
Passons rapidement sur les différentes étapes qui n’ont rien de compliqué. J’assemble les deux demi-devants et dos de la partie short, je ferme les coutures côté des jambes, je double les empiècements devant et dos en prenant les bretelles en sandwich. Ensuite, je fais un rentré pour le bas de la bavette (devant et dos), que je couds à la main. Puis, je couds la coulisse élastique au dos et j’insère ledit élastique. Enfin, je fronce l’ourlet du bas des jambes, je pose le biais à cheval au bas de l’ourlet des jambes et je couds la patte de boutonnage préalablement entoilée sur la partie dos de l’entrejambe (j’ai pensé que c’était une bonne idée d’entoiler puisqu’il faudrait que les pressions tiennent bien). J’ai aussi entoilé la marge de couture du devant de l’entrejambe (même objectif de renfort).

coulisse élastiquée au dos
C’est là que ça se corse ! Pour faire une finition propre, on se trouve à plier la quintuple épaisseur (biais replié = 4 épaisseurs + tissu du bas de la jambe) de l’ourlet et du biais, en combinaison avec la patte de boutonnage entoilée. Je ne vous dis pas ! Un vrai boudin ! J’ai repassé, insisté, re-repassé, re-insisté ! Et finalement j’ai conclu que jamais, au grand jamais, je ne pourrai poser correctement une pression jersey sur cette épaisseur.
Donc, après moults essais, j’ai abandonné. Du coup, la salopette n’a pas de boutonnage à l’entrejambe. Tant pis. Cela me laisse un sentiment d’échec, car sur la photo du modèle ça avait l’air si simple et propre! Il doit y avoir un truc que je n’ai pas compris.

finition au biais pour l’ourlet de la salopette
Après, il me restait à coudre les boutonnières et les boutons et la salopette short était terminée.

boutonnière spéciale tissu stretch
Il me faut un tee-shirt à combiner avec cette salopette short
Je savais que le dernier tee-shirt sans manches que j’avais cousu précédemment va bien à Amaury, donc j’ai décidé de le reprendre dans un coupon de jersey gris anthracite de mon stock.
Pour apporter un peu de lumière à tout ce gris, j’ai choisi de coudre des bandes de finition dans une petite chute de jersey rayé psychédélique noir, blanc et violet. J’ai fait l’impasse sur le violet, pour ne garder que les parties noires et blanches.

L’aventure de l’encolure
Le précédent modèle cousu comportait une patte de boutonnage, mais je me suis dit que si j’élargissais un peu l’encolure, je pourrais m’en passer. C’est donc ce que j’ai fait et j’ai posé une bande de mon jersey psychédélique, très doux et très mou (c’est de la viscose, je pense). Malheureusement, je n’ai pas bien tenu compte de la texture du tissu et une fois cousu, ça me paraissait bien trop large et ça pendouillait. Vous voyez ?
Faire et défaire… Vous connaissez le dicton ! Cette fois-ci, j’ai posé une bande du même jersey que le tee-shirt, en m’appliquant à mettre davantage de tension pour resserrer un peu l’encolure.
Je vous montre l’ensemble salopette et tee-shirt (encore avec l’encolure rayée), pour vous donner une idée du résultat. Malheureusement je n’ai pas eu le temps de refaire une série de photos avec le tee-shirt modifié.
La maman d’Amaury m’a envoyé des photos des vêtements portés.
Alors, je m’aperçois que l’encolure est toujours très large. Par conséquent, je risque de revenir à la patte de boutonnage la prochaine fois. En attendant, c’est l’été – enfin, dans le Grand Est, on a des doutes – et du coup Amaury ne sera pas serré dans son tee-shirt.
Couture sérieuse pour homme
Un peu de couture sérieuse pour homme vient se glisser dans cet article.
A la demande de Monsieur Fanfreluche, j’ai cousu un grand sac cabas qu’il souhaitait offrir à un collègue. Les dimensions sont conséquentes, car le but est d’y transporter un vêtement volumineux : hauteur 55 cm X largeur 67 cm (les valeurs de marge de 1,5 cm sont incluses); fond du sac: 19 cm de large.
Monsieur a choisi à la mercerie du Fil Amant un beau coupon de pure laine vintage bleu nuit et une doublure en coton plus colorée. Marie m’a recommandé un entoilage thermocollant de moyenne épaisseur. Le produit s’est effectivement avéré idéal pour donner de la tenue au sac.
Pour agrémenter le sac et mettre en valeur la belle lisière du tissu, j’ai cousu une poche plaquée sur l’extérieur du sac. J’ai également ajouté une poche zippée à l’intérieur du sac (j’ai suivi le tuto de Sacotin, qui est parfait).
Et voici les photos du sac avec ses détails et la vue d’ensemble du sac porté par Fanfreluche (en mode Pretty Women).
Sur ce, je vous laisse et je vais de ce pas regarder ce qu’ont réalisé les autres participantes du défi de Nabel.
A bientôt.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juin 28, 2021 | Couture des loustics, Les petits loustics, Robes, Tops |
Aujourd’hui c’est un nouvel épisode de couture pour les deux sœurettes. Nathalie alias Falbala vous a parlé de notre partenariat avec la mercerie Caréfil, qui nous a proposé de choisir un tissu dans leur beau catalogue. Pour ma part, le choix s’est arrêté sur un coupon de popeline fleurie sur laquelle volètent des papillons. J’ai d’emblée pensé à Augustine qui adore les tissus à fleurs.
C’est une popeline qui a une belle tenue et les coloris sont magnifiquement printaniers. Quand la petite Miss l’a vu, elle a été enthousiaste. J’avais tapé dans le mille. Merci Caréfil.
Projet pour Augustine
Comme l’étoffe est assez ferme, j’ai pensé à refaire la robe boule que j’avais cousue l’année dernière et qu’Augustine a beaucoup portée. Maintenant elle est très courte, mais sa maman la lui met avec un pantacourt. Cette fois-ci j’ai donc cousu la robe en taille 116 et longueur 122. En d’autres termes, pour une petite fille de 4 ans, taille asperge.
Aucune difficulté particulière, si ce n’est pour le sens des plis, pour lequel je me suis encore fait des nœuds au cerveau. Je ne saurais dire si j’ai fait comme il faut, mais en tout cas ça passe.
Alors si, j’ai galéré pour la finition de la fermeture glissière au niveau de l’encolure. Je ne sais pas comment je m’y suis prise, mais je me suis trouvée avec un décalage entre les deux côtés. J’ai fait et défait plusieurs fois avant d’avoir un résultat à peu près acceptable.
Projet pour Mathilda
Et puis la maman des deux mignonnes m’a dit que pour le déjeuner d’anniversaire auquel nous avons été conviés il y a quelques jours, ce serait quand même bien que les sœurettes disposent d’une tenue coordonnée.
Heureusement il me restait une belle chute de cette popeline fleurie et du coup je me suis lancée dans la réalisation d’une robe salopette pour Mathilda. Il s’agit d’un modèle de Ottobre enfants printemps 1/2019 présenté en jean léger dans le magazine. Je me suis dit que ce serait une combinaison parfaite avec mon tissu.
Pour ne pas faire trop simple, j’ai décidé de doubler la robe avec un voile de coton. Rien de bien compliqué au demeurant, mais j’ai tout de même eu des difficultés au niveau de la jonction ceinture élastiquée et couture côté. Je ne sais pas pourquoi, mais ma doublure se trouvait toujours prise dans la couture au mauvais endroit et du coup elle n’était pas bien positionnée. Je ne peux même pas vous l’expliquer, mais pour finir à force de faire et défaire j’y suis arrivée.
Deuxième gros point d’interrogation: la poche sur la bavette de la robe salopette. J’ai eu beau relire les instructions de montage, je n’y comprenais rien du tout. La photo du modèle ne m’a pas éclairée et pour finir j’ai fait à ma façon – avec d’ailleurs l’ajout d’un petit croquet rose pour le côté girly. Ce n’est que l’autre jour, alors que tout était bouclé et livré que j’ai compris. Euréka ! L’ouverture de la poche n’est pas en haut, mais des deux côtés (comme une poche ventrale sur un sweat). Bon. J’y penserai si jamais je couds une deuxième version.
Tee-shirt assorti
Une fois les deux robes terminées, j’ai pensé qu’il serait bien de coudre également un tee-shirt assorti pour les deux demoiselles. J’ai choisi un beau jersey de coton bio chez Marie. Un joli rose poudré à mini pois – bleus ou verts ? Pas vraiment identifiable. Mais je trouve que cela s’accorde bien avec les fleurs et les papillons qui ornent la popeline.
Photos des deux sœurettes le jour J
Le papa des demoiselles a fait des photos le jour de la fête. Je vous montre cela. Difficile d’empêcher Mathilda de se sauver. Augustine a fait de son mieux.
Les fillettes ont été bien admirées. Et elles étaient fières.
Sur ce, je vous embrasse.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Juin 23, 2021 | Couture des poupettes, Robes |
La robe à pois de Julia Roberts dans le film Pretty Woman est un fantasme qui me poursuit depuis bien des années. Peut-être bien depuis que je couds. Deux difficultés majeures m’en ont tenue éloignée pendant bien longtemps. Premièrement le patron et, surtout, deuxièmement le tissu adéquat.
Robe Pretty Woman – le projet
Bon. Le patron aurait pu ne pas être une réelle difficulté, car j’avais compulsé un article consacré aux coulisses du film où la costumière expliquait ses petits secrets. Et clairement, le patron paraissait plutôt simple. En revanche, j’ai surfé sur une foultitude de sites de vente de tissu pour tenter de trouver la bonne étoffe, de la bonne couleur et avec le bon tomber.
Et puis, un jour, toutes les pièces du puzzle se sont assemblées comme par magie. Burda a publié son magazine n° 244 d’avril 2020 intitulé « Viva la Diva » et ma robe fétiche était en couverture ! J’ai bondi de joie ! Si, si, je vous assure ! Et le miracle ne s’est pas arrêté là, car c’est précisément à ce moment-là que j’ai trouvé une jolie viscose à pois de la collection Singulière de Cousette. La couleur n’était pas tout à fait la même que la soie du modèle original et les pois n’étaient pas de la bonne taille, mais j’ai pensé que cela pouvait convenir.
D’ailleurs, lorsque j’ai enfin pu caresser le tissu, j’ai été vraiment ravie. C’est une viscose douce et fluide, mais avec tout de même de la tenue. Elle n’est pas transparente et, cerise sur le gâteau, elle froisse peu. Bref, que du bonheur.
Robe Pretty Woman – La réalisation
Comme je l’avais tellement attendue, cette robe, j’ai préféré faire une toile pour en vérifier le seyant. J’ai trouvé chez Marie (Mercerie Le Fil Amant) un coupon de viscose à fleurs qui m’a fait bon usage.
Et j’ai bien fait, car nous nous sommes aperçues à l’essayage que la pince poitrine n’était pas bien placée pour ma morphologie. Elle a donc été déplacée au niveau de l’emmanchure.

Du coup, ça tombe parfaitement. Alors, bien sûr, contrairement à la robe, je n’ai pas resserré la taille. C’est un top un peu loose très confortable et j’ai d’ailleurs déjà plusieurs fois porté ma petite toile à fleurs.

A partir de là, tout roule.
La jupe est taillée dans le biais et tombe joliment sans effet bombonne et la taille est froncée autour une coulisse élastiquée cousue dans la marge de couture.
Ensuite, il suffit de poser les parementures d’encolure et d’emmanchure. Le dos est orné d’une petite goutte – pas vraiment nécessaire pour enfiler la robe. Et j’ai déniché dans les trésors de Marie un joli bouton ancien en verre qui apporte une petite note de raffinement à l’encolure.
Et voilà, la robe est terminée. Je la porte avec une ceinture en cuir qui met bien en valeur la taille et du coup on s’y croirait presque. Il ne manque plus que les gants blancs, le beau chapeau à large bords de Julia Roberts et, bien sûr, Richard Gere. La robe est terminée depuis belle lurette, mais le shooting s’est fait attendre et je n’ai toujours pas les accessoires nécessaires.
Mais ce dimanche mon gentil gendre, qui est aussi notre webmaster, a bien voulu me prendre en photo. Donc voici Fanfreluche alias Pretty Woman !
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Et en attendant, je vous embrasse et vous souhaite un bel été.
Fanfreluche
par Fanfreluche | Mai 10, 2021 | Les petits loustics, Pantalons - shorts, Tops, Tutoriel |
La saison estivale est en approche, cette fois je veux y croire. Alors, pour commencer à étoffer la garde-robe du petit homme et par la même occasion participer au défi de Nabel (je couds pour un homme), j’ai cousu un ensemble pour l’été de notre Amaury.
Je profite aussi de cet article pour vous montrer plus en détail comment j’ai réalisé une patte polo. Alors, si c’est ce point qui vous intéresse, je vous invite à aller directement à la fin de l’article. Sinon, vous pouvez suivre l’ensemble de mes élucubrations avant d’y arriver.
Donc, au moment où je vous écris, l’ensemble pour l’été n’a pas encore été essayé et je stresse un peu. Mais comme toujours avec les petits, quand c’est trop grand il reste du potentiel. En revanche, si c’est trop petit, il faudra attendre la prochaine naissance !!!
Bon. Nous n’en sommes pas là.
Ensemble pour l’été – Short Wave
Les parents d’Amaury avaient exprimé le souhait d’avoir un petit ensemble pour l’été, dans l’esprit d’un ensemble Vert Baudet (voir ci-dessous), dont ils venaient de faire l’acquisition.

Bien sûr, j’aurais pu faire fonctionner la planche à billets et acheter une deuxième tenue. Mais j’ai tant de coupons qui dorment dans mes boîtes à tissus, sans parler des piles de magazines de couture qui n’attendent plus que moi ! Donc, je me suis mise à l’ouvrage.
J’ai jeté mon dévolu sur le short Waves du magazine Ottobre enfants, été 3/2018.
C’est un short à l’origine prévu pour être cousu en jersey. Cependant, comme le short de chez Vert Baudet est en double gaze, j’ai décidé de tenter ma chance avec une double gaze bleu marine de chez Marie du Fil Amant. Allez, j’avoue. La double gaze n’est pas un déstockage, mais une nouvelle acquisition. A noter toutefois qu’elle n’a pas eu le temps de sombrer dans mon stock et qu’en plus il ne m’en reste plus que de quoi coudre un mouchoir.
Le short – quelques difficultés
Pour ce short, j’ai soigné les finitions. Comme sur le modèle du magazine, j’ai fait des poches gansées et surpiquées au fil contrastant avec ma recouvreuse. C’est une finition qui demande de la précision et de la patience, mais j’en suis venue à bout sans trop de difficultés.

Ensuite, j’ai préparé la ceinture du short en y posant deux boutonnières par lesquelles j’allais faire coulisser un cordon gris. Ce cordon était à mon sens plus décoratif que fonctionnel, puisque la ceinture était resserrée par un ruban élastique.

Une fois le tout terminé, j’ai demandé à Mathilda de faire un essayage, pour me permettre de juger de la taille du short. Mathilda a 3 mois de plus qu’Amaury, mais dans 3 mois, quand ce sera le plein été, le petit homme aura justement le même âge.
Donc, voici le résultat de l’essayage.
Conclusion, l’élastique de la ceinture est un peu juste. Difficile à enfiler et trop serré quand la demoiselle est assise. Hum, hum. Je pense que l’élastique a perdu une bonne partie de son extensibilité lorsque je l’ai surpiqué pour créer la coulisse du cordon de serrage.
De plus, je n’aime pas du tout le visuel du short : trop long sur les cuisses. Bref, c’est davantage un bermuda qu’un short.

Le short – les ajustements
Qu’à cela ne tienne, j’ai défait la ceinture en double gaze et je l’ai remplacée par une bande de bord côte gris (de mon stock). J’ai refait des boutonnières et surpiqué la ceinture afin de créer une coulisse pour le cordon. Cette fois-ci, je crois que le cordon servira réellement à réguler la taille.
Ensuite, j’ai remplacé l’ourlet simple en bas des jambes par un revers. Du coup, le short est largement raccourci et prend bien plus la forme souhaitée.
Ensemble pour l’été – T-shirt sans manches col polo
Vous avez sûrement remarqué le joli t-shirt sans manches à col polo proposé par Vert Baudet. Il plaisait beaucoup aux parents d’Amaury. Et moi aussi je le trouve bien mignon. J’ai donc proposé un petit choix de jerseys aux jeunes parents.
Leur coup de cœur fut un jersey à rayures marinières colorées que j’ai acheté l’été dernier à Quimper, chez Armorlux.
T-shirt sans manches – le patron
Pour le patron, j’ai eu beau compulser tous mes magazines de couture, je n’ai pas trouvé de t-shirt sans manches similaire à celui souhaité. Par conséquent, j’ai repris un patron maison de t-shirt taille 12/18 mois déjà utilisé à plusieurs reprises pour Augustine par le passé et pour Mathilda maintenant (clic ici).
Pour les modifications à apporter, je me suis inspirée des explications données dans le livre « La Maille en coupé-cousu » par Sandrine Delhumeau, des Editions ESMOD. Alors, bien sûr, les dimensions données correspondent à des adultes, donc j’ai dû tâtonner un peu pour mon t-shirt taille 18 mois. Je vous montre ci-dessous le résultat de ces tâtonnements. En bleu le patron d’origine, en rouge la construction et la première tentative, puis en noir, en violet et finalement en brun avec des ronds, pour la forme définitive. Pas très clair ce crayonnage, je vous l’accorde, mais je m’en suis pas trop mal sortie avec ça.
Et voici en vrai.

T-shirt sans manches – tutoriel du col polo
Il y a un moment, lorsque j’ai cousu le t-shirt pour Mathilda, je vous avais promis un article montrant plus en détail comment j’ai réalisé la patte polo.
Chose promise, chose due.
En fait, ne vous faites pas trop d’illusions, le tuto risque d’être un peu sommaire. Je ne suis pas versée dans l’exercice. Mais en tout cas, j’ai essayé de photographier les différentes étapes de la réalisation. Pour pallier mes manques, je vous propose d’aller regarder la vidéo qui m’a guidée la première fois. Elle n’est pas commentée, mais les images sont très claires. C’est par ici.
Etape 1
Pour commencer, j’ai fait la finition de l’encolure avec une bande de jersey coupée dans le droit fil et posée à cheval sur la ligne de couture, à la façon d’un biais. (ça commence mal – j’ai oublié de faire une photo de cette étape-là !)
Etape 2
Couper deux rectangles dans le droit fil, correspondant aux pattes de boutonnage. Les miennes font 17 cm de long sur 4 cm de large, pour une dimension finale de 15 x 1,5 cm. Les entoiler avec un entoilage thermocollant léger et extensible. Plier les pattes en deux dans la longueur et marquer au fer à repasser.
Etape 3
Marquer le milieu de l’encolure devant avec une épingle et tracer la ligne du milieu (ça je ne l’ai pas fait – j’ai le compas dans l’œil – je suis une warrior !) Puis, positionner les deux pattes de boutonnage sur l’endroit du devant, parallèlement à la ligne du milieu et coudre à 0,5 cm du bord de chaque patte, sur une longueur de 15 cm. Veiller à bien respecter la même longueur pour les deux coutures. Evidemment, sur la photo on ne voit pas les coutures, donc je vous ai fait un petit dessin sur la deuxième photo.
Etape 4
L’étape suivante est cruciale. Il faut couper bien droit à environ 3-4 mm le long des coutures verticales, en s’arrêtant à 2 cm avant la fin de la couture. Oui, on incise la jolie bordure d’encolure. Oui, je sais, ça fait mal !
Puis, sur les 2 cm restants, on coupe légèrement en biais jusqu’au ras du bas de la couture. Attention à ne pas couper dans la couture ou plus bas que la couture. Comme on ne voit pas bien sur mes photos, je vous conseille de regarder le tuto vidéo dont je vous parlais plus haut.
Etape 5
On dégage la bande découpée vers le bas et on replie les deux pattes de boutonnage le long du pli marqué au fer. A présent, on glisse les deux bandes l’une sur l’autre dans l’ouverture pratiquée.
Et voilà le résultat !
Pour terminer
Pour finir, on surpique le bas de la patte polo au ras du bord pour tenir ensemble les deux pattes de boutonnage et la bande du devant que l’on a coupée. J’ai en plus fait un petit passage à la surjeteuse (sur l’envers) et j’ai fait une surpiqûre le long des deux pattes pour les maintenir en place.
Et enfin, j’ai posé trois pressions spéciales jersey à la pince Prym.
Les deux dernières étapes de la finition sont la pose de pattes au bord des manches (façon bord côte) et l’ourlet du bas réalisé à la recouvreuse.

Bordure de manche
Ensemble pour l’été – des photos
Encore un article fleuve me direz-vous ! C’est vrai, mais maintenant je vous recommande d’aller voir chez Nabel ce que les autres « défieuses » ont réalisé pour leurs hommes.
Bonne découverte.
Edito
Pardon, il fallait que je vous tienne au courant du résultat des essayages ! Vous allez rire, le tout était énoooormément trop grand. La preuve en image.
Du coup, je me suis rapidement remise à l’ouvrage et voilà une deuxième tentative, plus à la bonne taille.
Amaury l’a réceptionné et validé ! Ouf !

Fanfreluche
par Fanfreluche | Avr 14, 2021 | Couture des loustics, Les petits loustics, Vestes - manteaux |
Aujourd’hui je vous propose un nouvel article en mode compilation: un seul article marathon pour présenter tout un ensemble de petites choses pour la garde-robe de printemps des sœurettes.
De petites choses – les vestes matelassées
En fait, le projet principal, c’est la réalisation de deux vestes matelassées d’inspiration asiatique pour les deux princesses.
Les vestes matelassées – le projet
Il y a quelques semaines, un ami qui souhaitait faire du vide dans ses placards, m’a proposé de récupérer tout un stock de tissus divers. La première chose que j’ai tirée de son armoire fut une petite couverture matelassée. En voyant ce tissu biface rouge et beige, j’ai immédiatement imaginé une petite veste très simple, de forme droite, avec une encolure ronde et un bord gansé.
Après avoir épluché mes différents magazines de couture pour enfants, j’ai finalement remis la main sur un patron PDF tiré de Marie Claire Idées (clic ici), que j’avais imprimé il y a longtemps. Je peux vous spoiler : c’est un bon plan ! Exécution facile et rapide, tout est dans le choix du tissu.
Les vestes matelassées – la réalisation
Lorsque la première veste a été terminée – qui était initialement destinée à Mathilda – Augustine l’a essayée et tout de suite adoptée. Pourtant, la veste et les manches étaient un peu courtes pour la demoiselle de 4 ans. C’est normal, c’est une taille 2 ans ! Or, le dimanche de Pâques, la maman des princesses a enfilé la veste à Mathilda et du coup Augustine s’est trouvée bien dépitée…
Il me restait bien un peu de tissu, mais même en jouant activement à Tetris, ça n’aurait pas suffi. J’ai donc acheté 50 cm de molleton beige à Marie (le Fil Amant) pour y coudre les manches et j’ai remis ça en taille 4 ans.
Le jeu des 7 erreurs
Alors, je pourrais vous inviter à jouer au jeu des 7 erreurs avec ces deux vestes. Bon allez, je vous aide un peu.
Pour la première veste, je me suis vraiment appliquée. Les motifs du matelassage sont bien symétriques et bien centrés. Mais ce fut vraiment la seule difficulté, à l’exception de la manipulation du tissu matelassé qui a été un peu récalcitrant dans ma surjeteuse.
Pour arranger cela, j’ai agrandi un peu les marges de couture à 1,5 cm pour la deuxième veste, afin d’avoir plus de place pour surjeter et être sûre de bien attraper les deux épaisseurs du tissu. J’ai cousu les coutures droites à la machine à coudre, puis j’ai surjeté et enfin, j’ai surpiqué les marges de couture pour qu’elles restent en place. Toutes mes excuses pour ces petits détails, mais je les note ici pour pouvoir m’en rappeler ultérieurement.
La deuxième veste a été cousue dans les chutes et je n’ai donc pas pu respecter la symétrie du matelassage. Tant pis. Ensuite, comme je le disais, les manches ont été cousues dans le molleton beige. Et pour leur donner un peu plus de relief, j’ai décidé d’y appliquer des coudières rouges et de poser un biais rouge à l’ourlet de manche.
Ensuite, j’ai choisi des boutons différents pour les deux vestes. Mais je n’ai pas voulu tenter les boutonnières. Par conséquent, j’ai fait le choix des boutons pression pour les deux vestes.
Détail technique – la pose du biais
Pour celles/ceux que cela intéresse, je vous rappelle un point technique de ces deux projets, à savoir la pose du biais sur tout le pourtour de la veste, ainsi que sur le bord des manches.
Il y a deux trucs à maîtriser: premièrement la couture du biais en angle droit et deuxièmement, la jonction du biais. Pour ce dernier point, je fais une spéciale dédicace à Stéphanie du blog Amazing Iron Woman, qui a présenté un tuto vidéo très bien fait (clic ici) que j’ai suivi à la lettre. Merci Stéphanie, ça fonctionne du tonnerre.
Pour la couture du biais en angle j’ai regardé plusieurs tutos, mais je ne parviens pas à retrouver celui que j’ai utilisé. Toutefois, en voici un qui est assez explicite (clic ici). J’ai cousu le biais sur l’endroit à la machine, puis je l’ai retourné et cousu à la main sur l’envers. Je trouve cela plus propre qu’une surpiqûre qui peut parfois être irrégulière. De plus, cela m’a permis de contrôler que tout le matelassage est bien englobé.

De petites choses – les vestes en photo
D’abord quelques photos de la veste n° 1 portée par Augustine. On voit bien qu’elle est trop courte, mais elle lui va en largeur. C’est une asperge…
J’espère pouvoir ajouter bientôt des photos des vestes portées par les deux sœurs en mode duo. C’est un défi que j’ai posé aux parents, car il est plus que difficile de capter simultanément l’attention des deux demoiselles pour la photo. En plus, pour l’instant, les températures ne sont pas favorables.
De petites choses – l’ensemble en jersey de Mathilda
Il y a plusieurs semaines, lorsque nous avons eu un premier avant-goût du printemps, j’ai eu envie de coudre un petit ensemble pour Mathilda.
Pour ne pas rallonger indûment cet article, je me contenterai de vous mettre les photos. Il s’agit d’un t-shirt et d’un legging que j’avais déjà cousu pour Augustine et qui ont fait bon usage. J’ai utilisé des chutes d’un ensemble bébé cousu pour mon petit-fils Amaury et des chutes de jersey de viscose blanc acheté au poids.
Et quelques photos de la petite sœur dans sa nouvelle tenue.
De petites choses – les chapeaux
Toujours pendant la période de chaleur du mois de mars, la nounou d’Augustine m’a dit qu’il lui faudrait un chapeau pour la protéger du soleil au terrain de jeu. Ni d’une ni de deux, je me suis mise au travail.
J’ai suivi le tuto proposé par LaisseLucieFer pour un bob/capeline réversible (clic ici). Le modèle présenté préconisait une hauteur de 10 cm pour le chapeau, mais en précisant que c’était la taille pour un bébé. Du coup j’ai eu la mauvaise idée d’agrandir la hauteur du chapeau à 12 cm.
Franchement le résultat est trop grand. On dirait que j’ai cousu un chapeau haut de forme à Augustine.
Marie m’a recommandé de rétrécir le sommet du chapeau et de retailler le chapeau en hauteur et en largeur. J’ai donc fait un deuxième test en suivant ses conseils. De plus j’ai considérablement rétréci le bord du chapeau qui ressemble finalement davantage à un bob au-lieu d’une capeline. Les dimensions sont à présent 16 cm de diamètre pour le haut du chapeau et 55 cm pour le tour de tête. J’ai la ferme intention de démonter le chapeau rouge et de le retailler suivant ces nouvelles dimensions.
Malheureusement je n’ai pas de photo du chapeau porté. Mais j’en ajouterai dès que j’aurai eu l’occasion d’attraper Augustine.
De petites choses – Conclusion
Bravo à celles et ceux qui ont lu jusqu’au bout cet article fleuve. Tous ces projets m’ont permis de faire du recyclage et beaucoup de déstockage, ce qui est largement positif. Après, je dois tout de même vous avouer que d’autres tissus ont fait leur entrée dans l’intervalle (dont je vous parlerai bientôt), donc c’est le statu quo. Incorrigible je suis !
Sur ces bonnes paroles, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures.
Fanfreluche
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