Des pommes pour Augustine – Garde robe de la princesse # 2

Des pommes pour Augustine – Garde robe de la princesse # 2

Non, non, Augustine n’a pas encore de dents et elle ne croquera pas ces pommes-là !  Ce coupon avec les jolies pommes multicolores est l’une des trouvailles de notre sortie au Salon Nadelwelt et, comme bon nombre d’autres coupons de jersey que j’ai trouvés là bas, il était destiné à la réalisation de petites choses pour la Princesse.

Après pas mal de « surfing » sur internet, Oma Fanfreluche a identifié un patron et un tuto gentiment partagé par 3 étoiles « Petit blog de couture » et s’est lancée. Le modèle est archi simple, mais il a donné du fil à retordre à la Oma piqueuse. Attention, screugneugneus à l’horizon !

L’encolure

Tout d’abord, comme la plupart des bébés, la Princesse a une grosse tête plutôt volumineuse qui demande une encolure bien large (les bébés n’aiment pas du tout quand on leur enfile par la tête des vêtements un peu serrés). J’ai donc tout d’abord décidé d’ajouter une patte de boutonnage à l’épaule droite, pensant que cela suffirait. Mais comme j’ai décidé d’ajouter une bande d’encolure pour la finition, l’ouverture n’était plus assez large. En fait, j’ai dû rogner l’encolure à deux reprises, aussi bien dans le dos que devant. La bande d’encolure a elle aussi été cousue et décousue trois fois ! Maintenant elle baille un peu, mais tant pis, Augustine n’en voudra pas à sa Oma et en tout cas ça devrait être confortable pour elle.

L’ourlet

Le reste de la cousette ne s’est pas trop mal passé. J’ai fait les ourlets en suivant la technique expliquée par la Prof aux multiples trucs et astuces lors de l’atelier du tee-shirt (Falbala et Fanfreluche en ont parlé ici et ici). La technique est simple et bluffante, mais je m’aperçois, en regardant les photos, que le rendu n’est pas très joli, car le pli créé pour donner l’illusion d’une bande d’ourlet coupe le motif. Bon. Ce n’est pas le seul défaut de ce petit tee shirt de rien du tout.

Les boutons pression

J’ai aussi profité de ce projet pour tester les pressions spécial jersey à poser avec la pince Prym. Après la gymnastique mentale qu’a nécessité le montage des embouts spéciaux et le placement des pressions sur lesdits embouts (avec le soutien psychologique de Papi Fanfreluche : « Mais qu’est ce que tu fais ? Déjà la dernière fois tu as galéré avec ces trucs ! » – j’explique : la dernière fois c’étaient les boutons pression en plastique que j’ai posés sur le nid d’ange d’Augustine, puis sur sa petite robe rouge à fleurs. Mais les embouts de la pince Prym sont différents selon les boutons que l’on veut poser), j’ai finalement posé les fameuses pressions « à l’arrache » (littéralement, car je les avais posées à l’envers et j’ai dû les arracher) et de guingois. On revient à la même conclusion : c’est un prototype et Augustine n’y verra que du feu.

Epilogue

Enfin, hier soir le tee-shirt a fait un petit tour dans la machine à laver, accompagné de son copain le legging (dont j’ai complètement oublié de vous parler) pour se faire une beauté et se préparer au shooting. Alors place aux photos.

Et voici une photo du tee shirt porté. Il fait trop chaud pour mettre le legging.

Voilà, en attendant les avancées du projet spécial que je peaufine actuellement (Falbala a un peu cafté) ce sera tout pour aujourd’hui.

A bientôt

Fanfreluche

Alices au pays des merveilles – Pépettes stories (Nadelwelt 2017)

Alices au pays des merveilles – Pépettes stories (Nadelwelt 2017)

Le programme de ce week-end était une virée entre filles (les Pépettes) à Karlsruhe, pour le salon tissus et patchwork Nadelwelt 2017. C’était une grande première pour nous et bien qu’on ait entendu des échos très positifs de ce salon, on ne savait pas trop à quoi s’attendre. Au moins pour les soirées, on avait prévu cocktails et bataille de polochon dans notre chambre d’hôtel… Le salon est absolument gigantesque, avec un espace dédié aux expos de patchwork et artisanat en tout genre et un espace de vente tout aussi affriolant.  Les serial piqueuses et la fabulous fashion Prof ont perdu la tête, les projets ont fusé de toute part au fil des stands et les chariottes ont ployé sous le poids des achats. Bon, pour tout avouer, il a fallu les décharger dans la journée pour les remplir à nouveau et bien sûr le porte-monnaie a volé en éclat!!  Vous l’aurez donc compris, ce salon est top et vaut vraiment le détour.

Expositions de patchwork (petite sélection)

Quelques belles grandes pièces exposées de Rita Verroca (tradition américaine)

Petits ouvrages (Kazakhstan Quilts) conçus à l’origine pour une exposition à Prague en 2015.

et cette magnifique collection de parapluies / ombrelles (Patchworgruppe Karlsruhe: Contrats / The Umbrella!) pour le plaisir des yeux..

Les stands de tissus

Quand on pénètre dans l’immense hall, c’est une explosion de couleurs et de matières qui nous emplit les yeux et le cerveau!! En presque deux jours nous n’avons pas vu l’intégralité des stands ou des expos. Nous avions quelques projets en tête et d’autres ont surgi au fil des allées. Heureusement, la Prof nous a bien cadrées pour les quantités et accessoires requis, petit débrief le soir à l’hôtel avant les cocktails (ben oui fallait quand même avoir les idées encore à peu près claires)….

Les stands de tissus sont très orientés sur le patchwork, les cotonnades. Il n’y a pas une très grande diversité de type de tissus mais on y trouve cependant énormément de jersey, dans des gammes de couleurs et des motifs assez inhabituels, du tissu pour sweat, du néoprène… Mes deux compères sont parties sur un projet de bomber détourné. Il leur fallait un tissu qui accroche bien l’œil. Pour ma part, j’étais plus focalisée sur la maille, ayant repéré une superbe robe cache-cœur en jersey dans le n° 9 de Fashion Style. Nous avons fini toutes les trois par trouver notre bonheur sur le stand Stoffgalerie Rust, où ce cher Manfred (ou peut-être bien Gustav ou Heinrich…) nous a servies….

Aux détours des stands, nous sommes tombées en admiration devant divers tissus pour sweat, dont un en particulier sur fond gris avec des plumes très lumineuses de différentes couleurs. Nous avons décidé de nous faire le sweat des triplées, personnalisé avec du bord côte de couleur différente. Il sera bien entendu vert pour Falbala, bleu pour Fanfreluche et rouge (j’ai un doute) pour la Prof. Il restait pile poile la quantité pour les trois sweat, ouf…

Et puis la Prof a craqué pour une veste en néoprène. Le patron était vendu avec le tissu mais celui qui intéressait la Prof avait été liquidé. Nous avons tourné autour de ce stand, pris une photo au moins pour avoir le visuel de la veste et puis finalement ils ont accepté de vendre un patron sans le tissu.. Nous avons écumé les stands à la recherche du néoprène idéal. Quoi du néoprène???? mais quelle horreur!!! sniff dommage qu’il soit synthétique mais il est si beau… Par hasard, nous sommes tombés sur des lots de tissu, à tarif abordable, qui plus est. La Prof a fondu pour un et Falbala s’est jetée sur un vert bien peps!!

Nos projets se sont aussi focalisés sur le jersey, puisque nous sommes toujours dans la période T.shirt et sweat. Nous nous sommes « perdues » notamment sur ce stand Stoffparadise, découvert le deuxième jour. Il était même possible de se faire faire des vêtements à partir des tissus achetés sur place, en un temps record! Nous avons pris pas mal de tissus pour faire de nouveaux T.shirts femme et pour hommes

Les stands de mercerie et d’accessoires

Nous avons passé pas mal de temps sur un stand néerlandais qui porte bien son nom, Creatotaal. On y trouve des breloques en tout genre pour customiser des vêtements ou des fermetures à glissière, des fournitures pour les sacs (anses, fermetures) etc… Ce groupe sera également présent au salon du patchwork à Sainte-Marie-aux-mines en septembre prochain. D’ailleurs d’autres exposants nous ont indiqué qu’ils y seraient également présents.

La mercerie est très diversifiée, sans parler du matériel pour patchwork et couture. Un stand en self-service est un véritable lieu de perdition: dentelles élastiques, fermetures éclair, attaches pour sweat, cordelettes, biais (y compris en jersey) etc..; plusieurs stands vendent des fermetures à glissière au mètre avec les accessoires de toutes les couleurs. Mes deux complices ont farfouillé dans les bacs à boutons de toutes les formes et couleurs.. Juste avant le départ, nous avons également vu en coup de vent un stand de dentelle de lingerie..

Intermède, le repos des guerrières (et des charriottes qui ont bien bossé) samedi après-midi où nous avons pu profiter un peu d’un temps clément et ensoleillé avant le retour de la pluie..

Le salon comporte également bon nombre d’ateliers. La plupart étaient déjà complets avant même l’ouverture du salon. A ce niveau là, nous avons dû tout zapper, il n’y avait pas assez de temps. Le site de Nadelwelt indique tous les détails, horaires et tarifs. Peut-être une prochaine fois..

Nous vous avons mis l’eau à la bouche ? A l’année prochaine alors !

Signé les 3 F (Falbala, Fanfreluche et la Fashion Prof)

 

Péché d’orgueil – l’atelier de Falbala

Péché d’orgueil – l’atelier de Falbala

Fanfreluche qui vient d’équiper son atelier de couture avait envie d’y consacrer un article. Après réflexion et recherches sur la toile, il y a effectivement une flopée d’articles où les couturières montrent fièrement leur espace de travail. Jusqu’à présent, j’avais un peu peur que ce genre d’articles ne présente en fait qu’un seul intérêt, celui de montrer ou d’exhiber ses jouets… Péché d’orgueil.. Oui mais c’est pour donner des tuyaux, sur l’organisation etc …. mmm..  Bon j’avoue mon malaise : mon atelier est immense, donc j’ai vraiment des scrupules à le dévoiler surtout quand je vois certaines s’échiner à gagner le moindre centimètre carré pour y entasser leurs trésors. Voilà c’est dit, je me sens déjà (un peu) mieux !!!

Après avoir cousu pendant des années sur un coin de la table de la salle à manger, j’ai finalement installé mon atelier dans une grande (oui je crois qu’on a compris) pièce mansardée, sous le toit. Alors, oui elle est immense mais elle présente néanmoins deux inconvénients majeurs : une chaleur torride l’été et un froid glacial l’hiver.. Oh oui, comme s’est esclaffée ma Fanfreluche, je suis la Cosette de la couture. M. Ténardier, euh M. Falbala doit encore m’installer un chauffage à la hauteur.

Tables de coupe :

Mes travaux couture ont commencé par des rideaux de taille assez conséquente. Comme j’en avais marre de poser mes tissus par terre pour les couper (et de chasser le chien qui leur tournait autour et venait s’y installer dès que j’avais le dos tourné), j’ai absolument voulu m’équiper de tables de coupe digne de ce nom : deux grandes planches massives achetées dans un magasin de bricolage (chacune de 2,40 m sur 80 cm, je vous avais prévenu..) que j’ai poncées avec amour et vernies. Elles reposent sur des tréteaux réglables en hauteur (Ikéa, oui j’avoue le paradis pour s’équiper). L’espace en dessous permet d’y mettre pas mal de boîtes (les fameuses boîtes secondaires de tissus).

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Les tables de travail :

Ce sont des plans de cuisine récupérés en méga solde chez Ikea (ou à vil prix comme dirait M. Falbala), c’est de la « choucroute » comme dirait Tatie Onemei (= pas du bois massif) mais pour coudre ça suffit largement. J’ai utilisé les mêmes tréteaux que pour les tables de coupe. Là encore, vu la masse de tissu à manipuler suivant les travaux, il me fallait une table pour la machine à coudre et une table pour la surjeteuse. Ben oui quoi j’ai de la place donc je ne vais pas me priver !

Les machines :

Il y a trois machines dans mon atelier. Tout d’abord la surjeteuse Babylock. Je ne pourrai plus vivre sans. Elle a été achetée conjointement avec tatie Onemei avec une garde partagée, elle la semaine, moi les week-ends plus les périodes de vacances. Puis tatie Onemei a voulu du temps plein donc elle s’en est rachetée une autre. Je l’ai baptisée affectueusement ZZ top parce qu’elle déménage !! The machine à coudre a été offerte par M. Falbala dans un immense moment de générosité. Oui Fanfreluche, c’est une Rolls Royce que je maitrise à peine tant elle a de possibilités. Je l’ai baptisée Esméralda. Elle me toise très souvent avec son air supérieur et je l’entends souvent me dire que je ne la mérite pas (encore). Elle a remplacé ma Janome basique que j’ai donné à une collègue de travail. La troisième machine c’est Nicole. Elle appartenait à ma mère. Elle a un côté magique indéniable puisqu’elle incarne le génie créatif de ma mère. Bon c’est vrai la magie n’opère pas toujours !! Elle n’a pas (encore) de place attitrée mais elle est à côté de moi quand je couds.

Les rangements :

Je ne vais pas revenir sur la description culpabilisante des boîtes de tissus (c’est par ..). J’ai un seul pan de mur droit (oui je sais : Cosette !!!) contre lequel j’ai installé un grand meuble de rangement Ikea avec étagères sur la partie supérieure pour les classeurs / boîtes patrons, les revues et bouquins de couture. Dans la partie inférieure fermée (heureusement!) j’y ai casé toutes mes boîtes mercerie. Un côté est consacré au stock de laine ainsi qu’aux bouquins de broderie. Les fils et les aiguilles sont installés près de leur machine (merci Ikea une fois de plus et les magasins de bricolage). Les règles quand elles ne voyagent pas dans le sac à mesurous de Fanfreluche, sont suspendues près des tables de coupe.

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Il y a enfin un élément indispensable dans cet atelier, hormis mon alter-égo Falbala, c’est l’installation musique. M. Falbala qui est passionné d’hi-fi et de musique m’a installé des petites enceintes et un amplificateur sur lequel je peux brancher mon Ipod, ça évite de trimballer et de stocker les CD. Ce n’est pas une installation mirobolante comparée au matos de M. (qui fait la grimace devant mon Ipod) mais ça fait l’affaire. J’ai toujours besoin de musique quand je couds…

Voilà j’espère que ce petit aperçu de mon (grand) péché d’orgueil vous inspirera pour vos installations.. Soyez vous aussi orgueilleuses!!

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Falbala

Prétention ou partage ?

Prétention ou partage ?

 

Un titre digne de la célèbre femme de lettre Jane Austen, dans le style « Orgueil et préjugés ».

Que se cache-t-il derrière ce titre si pompeux ? Tout simplement le fait qu’il y a quelques temps nous nous demandions, avec Falbala, si ce serait prétentieux de vous montrer nos ateliers de couture respectifs. Il y a pas mal de blogueuses qui le font et en tant que Serial Piqueuses, il peut être intéressant de voir l’univers d’autres passionnées comme nous. Donc, si nous vous proposons aujourd’hui un petit aperçu de nos espaces couture, ne vous méprenez pas : ce n’est pas pour vous en mettre plein la vue (et d’ailleurs il n’y a pas matière, vraiment !!), mais plutôt pour partager le plaisir qui est le nôtre d’avoir un petit coin à nous (pas petit pour tout le monde, n’est-ce-pas Falbala?), entièrement dédié à la créativité.

J’avoue qu’il y a quelques mois, l’atelier de Fanfreluche était loin d’avoir cet aspect-là. Mais un relooking complet de l’étage de la maison m’a inspirée et l’atelier (en fait l’ancienne chambre du « Bébé » qui a quitté la maison) a été un peu remodelé. Nouvelle peinture, nouvelle disposition des meubles et enfin, achat d’une nouvelle table de coupe (pour cause de mal de dos chaque fois que je trace un patron ou que je découpe un tissu, bizarrement penchée sur la table de la salle à manger ou sur le bureau).

réflexionCette table de coupe, cela faisait longtemps que j’en rêvais. J’ai pris conseil auprès des copines, auprès de la famille, j’ai fait des recherches sur internet, fait une exploration préliminaire chez le Suédois… Bref, de la cogitation intensive et de l’indécision persistante. Finalement, trois éléments essentiels m’ont guidée dans mon choix.

1. L’espace est somme toute assez limité dans mon atelier;

2. Il faut pouvoir tourner autour de la table de coupe pour travailler de manière efficace;

3. Je souhaitais pouvoir m’assoir à ma table et disposer en même temps d’un espace de rangement.

La solution s’appelle STENSTORP, îlot de cuisine.

Une expédition entre copines, projet validé et concrétisé, un dimanche après-midi de montage par Monsieur mon gendre / webmaster – un grand merci à lui – et tadaaam ! Voilà le résultat. J’ai acheté également un joli tabouret de bar en bois pour être confortablement assise pour travailler.

Et voici quelques une avalanche de photos supplémentaires pour vous montrer une vue d’ensemble de l’atelier ainsi que mes amies les machines.

Et voilà. Maintenant vous savez où je me cache les week-ends pluvieux et les soirées où il y a des matches de basket à la télé.

A bientôt pour de nouvelles aventures.

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