Semaine textile #3: Cléone, un atelier haute couture

Semaine textile #3: Cléone, un atelier haute couture

Cléone c’est deux établissements distincts: sa boutique de vêtements à Strasbourg où elle accueille ses clients, rue des Hallebardes, et son atelier à la Petite Pierre. Elle bénéficie du label Alsace textile que j’ai déjà évoqué, et toute sa démarche s’en ressent. Elle a fait des études de mode, formation couturier, et a ouvert sa maison de couture à Paris, à l’âge de 23 ans. Dans les années 1980, elle s’est installée en Alsace pour des raisons familiales et, de fil en aiguille, à ouvert une boutique à Strasbourg. En 1999, elle a acheté une maison à la Petite Pierre, qu’elle a entièrement rénovée et restaurée. Cette maison est son lieu de création et son atelier de haute couture.

Cléone, atelier de haute couture

La visite commence par l’étage. On y accède par un très bel escalier où dans une atmosphère clair-obscur, trône un splendide mannequin. Elle porte une robe de mariage, signée Cléone.

Gros plan sur les détails des formes et de la matière:Robe de mariée Cléone, atelier de haute couture

A l’étage, sur la gauche, une magnifique robe bleu nuit est exposée.

Détail du corsage

Robe Cléone, atelier de haute couture

L’étage est composé d’une succession de petits salons richement décorés, dont ce salon Marie-Antoinette. On peut y admirer une multitude d’objets fabriqués par l’artiste, avec notamment ce portant original avec des roues de vélo.

Dans son bureau, quelques dessins et croquis. La spécificité de Cléone est qu’elle maitrise entièrement tout le cycle de production. Elle dessine ses modèles, crée les patronages et coupe elle-même les tissus. Elle met l’accent sur la nécessité de travailler de belles matières, d’utiliser des matériaux qui ne mettent pas en danger la santé du corps, le tissu étant une seconde peau. Et revendique une modernité dans la recherche des matières innovantes comme les fils de microfibres aérés, travaillés comme un fil de soie, la fluidité des modèles qui mettent en valeur le corps des femmes et les libèrent de certaines contraintes, dont le repassage.

Ses fabricants sont essentiellement européens. Elle achète ses soies à Lyon, elle fait faire sa laine en Allemagne et acquiert en Italie toutes les matières innovantes et les tissus d’été. Pour ce qui est des imprimés, elle réalise elle-même ses dessins et les fait imprimer à Mulhouse. L’artiste est intarissable sur les dangers de la mondialisation, sur les aspects néfastes de la production textile asiatique.

Atelier CléoneL’atelier de couture à proprement parler est situé au rez-de-chaussée. Il était malheureusement fermé et les couturières absentes, pour cause de jour de repos. J’ai pu y jeter un œil alors que tout le monde était à l’étage. Je n’ai pas osé prendre de photo sans autorisation expresse mais on peut le voir dans cette vidéo. Cléone a entièrement formé ses couturières qui n’avaient pas de formation de couturière à la base. Les modèles sont cousus sans bâtir, sans épinglages et il est interdit de découdre pour ne pas endommager les tissus. Ça fait rêver…

Sa grande source d’inspiration est Madeleine Vionnet surnommée la « reine de la coupe en biais » et grande prêtresse de la libération du corps des femmes. Ses œuvres sont exposées au musée des Arts décoratifs. A ce titre, Cléone travaille et prône la couture dans le biais. Elle explique qu’une magie s’opère lorsque le tissu est coupé en biais, le vêtement suit et épouse les lignes du corps et donne toute son allure à la femme.

Cléone est en train de travailler à un nouveau projet: enseigner et transmettre son savoir, via une formation de deux ans sur Internet, qui devrait être mise en place prochainement.

Cette visite très instructive et enrichissante s’est terminée par la découverte du jardin des Païens, à la Petite Pierre qui accueille également une boutique de maroquinerie (fabrication locale) et de faïences. Le jardin est une petite merveille avec des sculptures étranges et fantastiques de Deny Lavoyer.

Le jardin païen, la Petite Pierre

Parmi les étranges créatures on peut admirer le basilic devant l’ancienne tour de guet. Originaire d’Afrique du sud, il est issu d’un œuf de coq, pris et couvé par un crapaud et foudroie tout être vivant par son regard. Et encore, le Sphinx, le phénix et une superbe représentation de licorne.

A très bientôt pour de nouvelles aventures!!

Nathalie

 

Semaine textile #2: D.M.C. ou l’art du fil

Semaine textile #2: D.M.C. ou l’art du fil

La visite de D.M.C. faisait partie de mon choix coup de cœur (en tant que brodeuse à mes heures perdues), mais malheureusement D.M.C. était complet. Je me suis inscrite sur liste d’attente auprès de l’office du tourisme de Mulhouse, sans grand espoir au vu de la forte demande, mais nous avons eu la chance de bénéficier de 2 désistements pour D.M.C., probablement en raison des craintes suscitées par le passage du tour de France.. Ce dont j’aurai l’occasion de reparler plus tard, grrrrrr..

L’équipe de D.M.C. nous a installé dans une petite salle pour nous faire un petit topo préalable de la visite, très pédagogique.

D.M.C. Mulhouse

D.M.C. représente les initiales de ses fondateurs, à savoir la famille Dollfus, dont l’un des directeurs avait épousé une Mieg et qui est devenu Dollfus-Mieg & Cie: D.M.C. Le logo est passé d’une cloche à un cheval et la symbolique du cheval a évolué (la pointe sous le cheval qu’on voit sur la photo a désormais disparu, le sens du cheval a été modifié). Son siège est à Mulhouse avec une grosse logistique installée à Illzach. Ses produits phare que les brodeuses connaissent bien, sont le mouliné, composé de 6 brins, et le coton perlé qui existe en plusieurs épaisseurs de fil, le mouliné représentant 60% du chiffre d’affaires.

Mouliné D.M.C.

L’usine D.M.C. de Mulhouse fabrique dans une certaine mesure son fil, le mercerise, le teinte et le transforme en produit fini. Elle ne fabrique plus de toile mais achète des produits manufacturés dans la région. Elle ne teinte pas non plus les toiles ni la laine qu’elle revend.

Fabrication du fil

D.M.C. n’utilise que du coton essentiellement d’Égypte qui est filé au Pakistan. D.M.C. effectue une opération dite de retordage pour le mouliné : chaque brin de mouliné est composé de deux filé de fibres, issus de la transformation des fleurs de cotonniers en fils, et qui sont retordus ensemble. Cela devient du retors. En fonction de l’utilisation, à savoir couture ou broderie, les fils sont retordus dans un sens ou dans l’autre pour tenir compte de la manière dont le fil et l’aiguille pivotent. Les bobines de fils sont ensuite transformés en grands écheveaux aux fins de traitement et transformation.

D.M.C.

Le nombre de machines pour transformer ces fils en écheveaux est assez époustouflant:

Pour faciliter le travail de transformation, chaque type de fil fabriqué est identifié par une ligature autour des écheveaux constitués, avec un code couleur bien spécifique. Ces ligatures ne sont pas en coton, elles supportent donc tous les traitements que le fil va subir par la suite, sans s’altérer ou changer de couleur.

et en application

Echeveaux D.M.C. ligatures

Mercerisage

Le coton n’étant pas très hydrophile, des opérations préalables dites de mercerisage sont nécessaires avant sa teinture pour  permettre aux colorants véhiculés par l’eau de bien s’accrocher aux fils. A cette fin, les fils de cotons sont trempés dans de la soude caustique et étirés pour que la soude pénètre bien au cœur des fibres, au moyen de ces machines ci-dessous. Cette opération chimique permet d’avoir un fil très brillant, très résistant au lavage et à la lumière et des couleurs riches et intenses. Et oui le coton et la beauté ont un prix…

Teinture

Les colorants utilisés ne sont pas fabriqués par D.M.C.. Ses fournisseurs de colorants sont européens même si D.M.C. reconnaît que la plupart des colorants sont produits en Asie. Chaque couleur est en principe composée de 3 couleurs différentes: rouge, bleu et jaune. Pour certaines couleurs particulières comme le turquoise, les violets, un seul colorant est utilisé. D.M.C. dispose d’un laboratoire chimique dont le rôle est notamment de contrôler la qualité des colorants. Il développe également de nouvelles formules ou corrige certaines formules qui n’ont pas fonctionné de manière adéquate. Il compare et analyse également les colorants utilisés par la concurrence (Coats) pour améliorer la qualité des fils D.M.C..

Les teintures sont effectuées dans des armoires de différentes tailles. Ces armoires permettent à la fois de blanchir, teinter et savonner pour enlever l’excès de colorant. Une seule couleur est utilisée par machine puis dans des teintes dégradées de la même nuance pour rentabiliser le processus et éviter de rincer les machines. Pour les fils changeants, une armoire spéciale contient plusieurs bains de couleurs. Au vu de la quantité d’eau requise pour ces opérations de teinture, D.M.C. utilise sa propre eau.

Dans certains cas des savonnages plus importants sont rendus nécessaires. Ils sont effectués dans des machines distinctes.

Savonnage D.M.C. Mulhouse

Savonnage

Une fois les fils teints, les gros paquets de fils sont à nouveau embobinés pour faciliter leur transformation en produits finis pour la vente, en pelotes ou échevettes .

D.M.C. Mulhouse

C’est le stade du finissage. Les photos ne sont malheureusement pas autorisées au finissage parce que la plupart des machines qui interviennent à ce stade ont été fabriquées par D.M.C. et font toute la spécificité du rendu final de ses fils. Les produits finis sont ensuite rangés dans des petites boîtes avec le logo de la marque pour accomplir des merveilles.

Fils D.M.C.

Encore quelques fils spéciaux.

Je vous souhaite une très bonne soirée, en attendant les prochaines visites.

Nathalie et Monsieur

Semaine textile #1:  Sempatap et Georges G.

Semaine textile #1: Sempatap et Georges G.

Dans mon article sur le musée de Cholet, j’avais évoqué brièvement l’événement de la semaine textile. Nous avions prévu une virée avec la Prof mais le projet est tombé à l’eau pour cause de problème de calendrier et d’insuffisance d’élèves pouvant participer. Je suis sûre que ce n’est que partie remise et que réussirons l’année prochaine à faire cette virée toutes ensembles..

Semaine textile AlsaceLa semaine textile est organisée une fois par an par des entreprises agréées « Alsace terre textile ®» et les offices de tourisme d’Alsace. « Alsace terre textile ®» est un label indépendant octroyé aux entreprises ayant une activité textile localisée en Alsace, tant dans le cadre de la production, de la transformation des produits que du siège social. Cette année, dix entreprises participent et organisent des visites de leurs entreprises. Pour profiter des visites, il suffit de s’inscrire à l’office de tourisme de Mulhouse mais il faut faire vite dès que le calendrier est en place..

J’avais prévu un programme léger étant donné que c’est Monsieur qui allait m’accompagner. J’ai essayé de choisir en fonction de ses centres d’intérêts. Mon premier choix s’est arrêté sur l’entreprise Sempatap, spécialisée dans les textiles techniques et l’isolation acoustique et thermique. Sous la marque Georges G., créée en 2004, elle est orientée vers la déco et les arts de la table. Je ne vous l’ai probablement pas dit mais Monsieur est un fana de son et de hi-fi. Il construit ses propres enceintes et amplificateur. Cette visite était donc susceptible de l’intéresser..

Nous avons malheureusement raté le début de la visite car l’autoroute en direction de Mulhouse fait l’objet de travaux avec de nombreux ralentissements, même en cette période estivale. Mais le personnel de la société nous a fait très bon accueil et nous avons pu rejoindre le groupe.

La première partie de la visite a consisté à visiter l’atelier de Sempatap et à avoir un aperçu de la production de cette société. Elle fabrique des panneaux isolants à base de latex destinés aux grossistes, aux professionnels et aux grandes surfaces de bricolages. Ils peuvent être collés sur les sols, murs et plafonds pour absorber le bruit, notamment dans les salles de réunions ou les restaurants, bloquer le bruit et isoler du froid.

Production Sempatap

Atelier Sempatap

Puis nous sommes montés à l’étage où se trouve le personnel de la société et la production de la marque Georges G.

Georges G. Alsace

George G. travaille avec des artistes peintres. La marque achète leurs tableaux et retravaille ensuite les dessins pour pouvoir les adapter et les placer sur des grands métrage de tissus. Les dessins sont entièrement retravaillés sur place. Ils sont ensuite imprimés sur des tissus fabriqués dans les Vosges, en coton ou en lin voire en coton enduit. Ils forment ainsi une collection de nappes, serviettes, plateaux. Les principaux clients sont des professionnels et la société essaie constamment de se diversifier pour offrir des produits adaptés. Il est regrettable de constater que les offices de tourisme restent récalcitrants à ce type de partenariat et préfèrent encore vendre des produits fabriqués à l’étranger, la Chine pour ne pas la nommer.. Les produits labellisés retrouvent la côte mais c’est encore loin d’être une réussite.  C’est toute une « pédagogie » qui reste à refaire.

Georges G. Alsace

Georges G. fait également des produits personnalisés avec notamment des torchons imprimés spécialement pour des vignerons, notamment à partir des étiquettes des bouteilles. Le résultat est vraiment très sympa et mérite d’être soutenu. Allez un peu de pub gratuite!!

La société a également ouvert un site internet accessible aux particuliers. Là ça devient encore plus intéressant, d’autant que leurs tissus sont également disponibles. Alors là s’il te plait Martine, si tu lis cet article, ne regarde pas les collections proposées. Pourquoi? Tu n’as qu’à attendre après ton anniversaire.. Mais qu’est-ce qu’elle est curieuse notre Martine… Parmi les collections, il y a d’innombrables thèmes: Alsace, mer, montagne, design gourmand, les fleurs préférées de Martine (mmm… non tu ne regardes pas), y compris des motifs repris de la vaste collection du musée d’impression sur étoffes de Mulhouse.

Allez un dernier coup d’œil derrière le comptoir cette fois..

Georges G. Alsace

Notre périple se poursuivra demain si le passage du tour de France dans le secteur ne nous empêche pas d’accéder à nos lieux de destination.

Très bonne soirée

Nathalie et Monsieur

Le gâteau d’anniversaire poisson

Le gâteau d’anniversaire poisson

Ou comment faire plaisir à notre webmaster en flattant sa gourmandise. Mais pourquoi un gâteau d’anniversaire poisson ? Eh bien, notre webmaster a plus d’une corde à son arc. Il est notamment un pêcheur de carpes à ses heures perdues.

Il y a quelques mois, lorsque nous avons fêté l’anniversaire d’Augustine, j’avais fait un gâteau « chat » qui a beaucoup plu à la famille et qui a donné des idées au pêcheur. Il m’a montré sur son téléphone la photo d’une splendide carpe réalisée en cake design. Il est clair que je n’ai pas les facultés artistiques et l’expertise en matière de pâtisserie pour relever un tel défi. Pourtant, il m’avait piqué au vif et j’ai donc décidé de lui faire un gâteau d’anniversaire poisson.

Réalisation du gâteau d’anniversaire poisson

Les idées

Bien sûr, j’ai passé pas mal de temps sur Pinterest, à la pêche aux idées (hihi, fallait que je la fasse !). Le résultat final est une combinaison des inspirations diverses, adaptée aux couleurs de pâte à sucre que j’ai finalement trouvées dans le commerce. Pas de pâte à sucre verte à l’horizon, il a donc fallu oublier le poisson réaliste. En revanche, j’en ai trouvé de la bleue, de la jaune et de la rouge. C’était parti pour une carpe en mode arc-en-ciel.

La fabrication

J’ai fait deux gâteaux au chocolat dans deux plats à gratin rectangulaires. Un très grand et un moyen. J’ai vraiment bien beurré ces deux moules, puis je les ai un peu farinés, car j’avais peur d’avoir du mal à démouler. Mais tout s’est bien passé.

Afin de « dessiner » le contour du poisson, j’ai tracé sur une feuille de papier la forme que je voulais lui donner. J’ai posé ce « patron » sur le grand gâteau et j’ai découpé grossièrement autour. Ensuite, j’ai découpé la même forme, mais plus petite, dans le petit gâteau. Pour bien solidariser les deux morceaux, j’ai réalisé une ganache au chocolat qui m’a servi à la fois de colle et de nappage sur l’ensemble du gâteau, pour bien faire adhérer la pâte à sucre.

Les deux couches de gâteau une fois assemblées, j’ai travaillé au couteau pour lui donner une forme de poisson en 3 D.  Allez j’avoue, c’est un poisson plutôt stylisé. Mais lorsque Augustine l’a vu dans le frigo elle a tout de suite reconnu que c’était un poisson. J’ai également coupé la forme d’une queue du poisson, que j’ai fixée avec deux cure-dents en bois.

Le décor

L’étape suivante était la réalisation du décor en pâte à sucre. J’ai utilisé deux paquets de pâte à sucre bio de chez Alice Délice pour recouvrir la totalité du gâteau. C’est un excellent produit, à la manipulation et même au goût. Pour donner l’illusion d’une bouche, j’ai formé deux rouleaux pour créer de grosses lèvres de carpe. Puis, dans les restes des restes, j’ai coupé un semblant de nageoire dorsale que j’ai fixé aussi avec des cure-dents. Ce n’est pas la plus grande des réussites, mais voilà…

La touche finale et d’ailleurs le travail le plus long, pour ne pas dire fastidieux, a été de découper et de poser les dizaines d’écailles jaunes et rouges pour habiller le corps du poisson. Mais je trouve que ça fait un effet sympa.

Et voici la bête terminée.

 

Le gâteau d’anniversaire poisson – La recette

Pour les gourmands et celles/ceux que ça intéresse, je vous révèle aussi la recette du gâteau au chocolat et de la ganache.

Sous le décor très coloré du gâteau poisson se cache la recette du gâteau au chocolat de ma collègue C. C’est une super pâtissière et elle nous apporte parfois du gâteau au chocolat au bureau. Il est à chaque fois plébiscité. Cette fois il n’a pas fait exception à la règle. D’ailleurs je pense que l’ajout de la toute simple ganache (200 grammes de chocolat à cuire fondus dans 200 grammes de crème fraîche) n’a sûrement rien gâché.

Donc, en avant pour la recette :

Ingrédients

5 œufs

200 g de chocolat noir

250 g de sucre

250 g de farine

1 paquet de levure chimique

1 paquet de sucre vanillé

1 grand verre à moutarde de café

1 grand verre à moutarde d’huile

Préparation

Préchauffer le four à 150°C

Faire fondre le chocolat au bain marie dans le café. Laisser refroidir.

Battre les jaunes d’œufs, le sucre et le sucre vanillé jusqu’à l’obtention d’une mousse. Ajouter le mélange chocolat/café tiédi puis la farine et la levure tamisée + le verre d’huile.

Monter les blancs en neige et incorporer très délicatement au mélange.

Versez le mélange dans un moule bien beurré et enfournez pendant 50 minutes.

* * *

Et voilà, vous voyez, c’est super simple. Pour réaliser mon gâteau d’anniversaire poisson j’ai doublé les quantités. Il y a eu beaucoup de « chutes », mais elles n’ont pas été perdues. 😉

Bises à tout le monde.

Fanfreluche