Les T-shirts de Noël

Les T-shirts de Noël

Ma précédente contribution au défi de Nabel était la cape pour balades en forêt, du moins sa toile. Comme vous pouvez vous en doutez, ce projet n’a pas pu avancer beaucoup. J’avais eu le temps de couper le Loden et d’assembler la cape, mais tout est resté en rade pendant quelques semaines / mois. D’ailleurs, vous pouvez le voir Monsieur est très triste que sa cape soit loin d’être finie… Avec le retour de ma mobilité, j’ai repris ce projet mais il va me demander encore pas mal de temps, les finitions vont être assez longues avec notamment des boutonnières passepoilées. Ah ! Ah ! c’est pas encore gagné…

Donc cette fois-ci, ma contribution au défi de Nabel ne sera pas la cape elle-même mais  beaucoup plus modeste et simple. Cette année, j’ai fait avec les moyens du bord pour les cadeaux de Noël de Monsieur. Ce qui lui manque vraiment ce sont des T-shirts en bon état. Je me suis déjà largement épanchée sur sa manie de flinguer les T-shirts en un rien de temps.  J’avais acheté des jersey imprimés lors de notre dernière virée à la caverne alsacienne. Il n’y avait plus qu’à !!

Les T-shirts c’est fun mais toutes les finitions sont parfois pénibles. Ma bête noire c’est l’encolure. Sur ces derniers T-shirts j’ai dû faire et défaire plusieurs fois et évidemment toute l’encolure se détend à force d’être manipulée et le résultat final est moche moche.. Je me suis dit que pour contourner le problème  j’allais mettre du bord côte sur l’encolure, très extensible et à mon avis plus facile à travailler qu’une bande jersey. En outre mes jerseys comportaient d’assez grands motifs qui ne rendraient pas bien sur une bande d’encolure. Marie du Fil Amant n’avait pas de bord côte mais m’a dit qu’elle avait quelques tissus qui pouvaient faire l’affaire. J’ai ramené mes tissus lors d’une après-midi couture / détente et effectivement nous avons trouvé des jerseys à tous petits motifs.

# Jerseys du Fil amant

Alors oui mes tissus sont très chargés !! Ce sont des motifs de diverses créatures marines dont des requins et des poulpes. Je vous explique quand même le choix de ces motifs. Quand nous étions jeunes, je lui avais offert un T-shirt et sweat assorti avec un splendide dessin de requin. Ces vêtements ont été portés pendant des années, jusqu’à l’usure.. Pourquoi les requins parce que l’un des films fétiches de Monsieur est Jaws, le tout premier, pas les suivants on s’entend bien. C’est vrai que ce film présente des séquences de toute beauté. Si si, je vous assure, des plans où la silhouette du monstre est esquissée sous l’eau et glisse avec majesté, ou est juste suggérée par cette musique d’anthologie. De quoi vous foutre des frissons et en redemander. Bref vous l’aurez compris on est fan de ce film.. Il y aussi les poulpes.. Et là c’est autre grande histoire d’amour mais culinaire cette fois. Le poulpe est l’une des spécialités de monsieur et on adore! Rien que d’y penser je salive déjà et j’ai faim pas mal !! Ces tissus avaient donc symboliquement tout pour plaire.

# La couture au masculin de Toshio Kaneko et hacking du T-shirt Isaac de la Maison Victor

Pour tous ces T-shirts, j’ai utilisé un patron issu de l’ouvrage La couture au masculin de Toshio Kaneko, patron qui a été retravaillé par rapport à un de ses tichirtes du commerce qui tombait pile poil. Sur le premier tissu, j’avais un grand métrage. J’ai réussi à caser un premier T-shirt. Pour l’encolure, j’ai remesuré sur le T-shirt monté et là j’ai constaté que mes mesures étaient radicalement inférieures à celles que j’avais noté sur le patron. Alors j’ai une marge de couture de 2 cm partout y compris sur l’encolure et je pense que je m’étais trompée dans mes calculs à cause de cette marge de 2 cm que je n’ai jamais respecté. J’ai toujours cousu la bande d’encolure à 1 cm. J’ai coupé une bande (en multipliant le tour de l’encolure par 0,8), raccordé les demi et les quarts de l’encolure, tout bâti et essayé sur ma Falbala, ahurie de voir un tel tissu, et ça tombait superbement.. J’ai cousu immédiatement à la surjeteuse. J’ai également fait des bandes d’ourlet dans le même tissu que la bande d’encolure.

J’ai repris le reste de mon coupon dans l’idée de faire un hacking du T-shirt Isaac, de la Maison Victor (Édition spécial hommes, Hors série 2017-2018). J’avais vu ce modèle réalisé par Nabel et bien sûr je n’avais pas cette édition de la revue. J’ai donc bidouillé sur mon patron. J’ai simplement mesuré 2,5 cm sous l’emmanchure et j’ai tracé une ligne perpendiculaire sur le dos et le devant de mon patron. J’ai fait un test sur des restes de jersey moche et mou. Les raccords sont tombés pile poil. J’ai donc coupé le reste de mon jersey marin combiné avec un bleu ciel uni, acheté il y a des lustres chez Mondial Tissus, mais j’ai préféré faire les manches dans le tissu marin. A nouveau aucun problème avec l’encolure, selon les nouveaux calculs.. J’avais également l’intention de faire une poche, mais le tissu utilisé a commencé à se déformer, j’ai préféré éviter la poche. j’y reviendrai plus tard, peut-être..

Dans la foulée, j’ai cousu un T-shirt dans un autre tissu très similaire et encore plus chargé de motifs de créatures marines, toujours avec le même tissu gris pour l’encolure et les bandes d’ourlet des manches. On ne change pas une équipe qui gagne!!

Il me restait enfin un morceau de jersey avec des tortues d’eau dans lequel j’avais cousu l’été dernier un bas de pyjama, laissant le T-shirt pour plus tard. Là, je l’ai combiné le tissu bleu ciel de Marie.

# La couture au masculin de Toshio Kaneko

Monsieur était ravi de ses T-shirts et s’est plié à une séance de photos devant le sapin..

Avant de vous inviter à aller voir ce que les autres participantes au défi de Nabel ont concocté, il y a tout de même un petit épilogue. Lors d’un précédent défi de Nabel, j’avais cousu un jogging à Monsieur (ici). Après avoir été porté au bas mot trois fois, les coutures se sont défaites. Bon là c’était une erreur de ma part, j’avais suivi avec beaucoup d’hésitation les consignes de la revue qui préconisait une couture machine au point droit… Et il y avait un petit trou… J’avais mis ce  jogging de côté avec le désir de le reprendre cette fois entièrement à la surjeteuse. Vu la quantité de coutures et surpiqûres à défaire, vous vous doutez bien que cette opération a trainé. Mais pendant les fêtes, j’ai pris mon courage à deux mains et décousu le jogging pendant une après-midi devant des séries télé.. J’ai bien repassé les différentes pièces et rebouché le trou sur l’envers avec de l’entoilage pour tissu extensible.

Initialement, je trouvais que ce jogging était un peu large, j’ai donc enlevé 1 cm de chaque côté des pièces et recoupé les bandes latérales à 4 cm au lieu de 5. Le montage des poches latérales devait nécessairement se faire à la machine et comme je voulais tout monter à la surjeteuse, j’ai décidé de faire des poches façon jeans. Je me suis inspirée d’une découpe sur un de mes pantalons et dessiné la poche par rapport à la longueur de ma main. Poche et fond de poche ont été faites sur la base du patron de jogging (côté et haut de la poche). Après le montage est tout simple comme on peut le voir ci-dessous en images, mais j’ai quand même eu des sueurs froides au moment de surjeter le côté de la jambe de jogging en raison des surépaisseurs liées aux poches, la surjeteuse a ronchonné même si elle a fait le boulot!!

J’ai cousu un appliqué (un petit mouton) pour cacher le trou sur l’endroit et j’ai rajouté une bande d’ourlet dans le tissu écru. Et voilà le travail!! En espérant que cette fois ce jogging tiendra un peu plus longtemps..

Voilà, maintenant je vous invite à admirer le travail de Nabel et des autres participantes au défi chez Nabel (ici). Très bon dimanche!!

Nathalie

De l’art de faire des boutonnières…

De l’art de faire des boutonnières…

Je ne me suis pas laissée découragée par mes déboires de boutonnières sur ma petite jupe trapèze (ici). J’avais très envie de refaire ce modèle qui me plait beaucoup mais j’avoue avoir réfléchi à comment améliorer le travail des boutonnières. J’avais deux tissus que je voulais utiliser pour refaire cette jupe.

Pour la première version, j’ai suivi une stratégie « d’évitement »… J’ai triché en clair!!! J’ai repris mon patron pour fermer la croisure (au pli) et j’ai cousu une fermeture à glissière dans la couture de côté. Bon je ne suis pas certaine d’y gagner au change parce que je déteste encore plus coudre les zips mais le montage s’est plutôt bien passé et c’est beaucoup plus rapide en terme de placement. Pour parfaire ma tricherie, j’ai cousu des boutons avec une surpiqûre de part et d’autre à l’emplacement de la croisure initiale.

L’avantage est que j’ai pu utiliser des boutons du diamètre que je voulais, un peu plus grands que sur ceux de la première jupe trapèze. Ils proviennent du stock du Fil amant, ce sont des boutons anciens que j’aime tout particulièrement, je trouve que leur couleur irisée se marie bien avec les teintes du tissu.

# Burda septembre 2009, n° 117, modèle 125

Le tissu quant à lui est un recyclage d’anciens rideaux. Les rideaux ont été donnés à une cops de couture, Christine qui, pour remercier sa généreuse donatrice lui a cousu un manteau dedans. Je ne l’ai pas vu mais je suis sûre que le résultat est top! Christine a donné de grands restes de ce tissu à notre prof Marie et j’en ai récupéré un morceau dans la foulée. Marie a cousu un superbe pantalon que j’adore. Le voilà: elle est pas canon notre Prof??

Et j’aime bien le rendu de ce tissu sur la jupe. J’ai essayé de placer les motifs et du coup j’ai privilégié certaines couleurs pour les passants de ceinture, en alternant vert sur rose. Bon à combiner en terme de couleurs, ce n’est pas évident mais le noir marche assez bien, le rose n’est pas ce qui remplit ma garde-robe et le vert est assez spécial et pas du tout .. kaki…

# Burda septembre 2009, n° 117, modèle 125

Ah le plaisir de me revoir debout, sans béquille ni vis dans la hanche.. Ben oui depuis que j’ai commencé à écrire cet article, j’ai fait une stupide mais surtout méchante chute avec fracture du col du fémur.. Pas top mais je vais essayer de profiter de cet immobilisme forcé pour faire de la broderie ou du tricot. Mon jules m’a confisqué le PC du bureau pour éviter que je bosse, je n’ai droit qu’aux loisirs.. Bon ne lui dites pas mais j’ai aussi fini par le retrouver..

Pour ma seconde version donc, j’ai refait la jupe à l’identique en espérant que cette fois ma machine soit plus coopérative sur les boutonnières. Et cette fois-ci ô miracle ma machine n’a pas fait sa chieuse. Non seulement le test sur une chute était nickel, mais ça on le sait ça marche toujours sur la chute, mais la machine a enchaîné les boutonnières avec un parcours sans faute.

# Burda septembre 2009, n° 117, modèle 125

J’ai utilisé quelques astuces. Question matériel, un outil indispensable est la plaque stabilisatrice pour le pied boutonnière. C’est une simple plaque en métal qui vient s’emboîter sur le pied pour les boutonnières et à l’intérieur de laquelle on glisse le tissu pour qu’il soit mieux entraîné par la machine. Cette plaque fait vraiment des miracles pour les tissus difficiles, qu’ils soient très fins, glissants ou épais.

Mais d’autres facteurs sont à prendre en ligne de compte. Sur ma première jupe je l’avais utilisée sans grand succès… Il faut baisser impérativement baisser la tension du fil. Sur ma machine j’ai utilisé les réglages pour coudre du jersey il me semble. Je ne les ai plus en tête et mes notes dans l’atelier de couture restent un peu inaccessibles pour le moment. Je n’ai pas osé lancé monsieur dans le fouillis actuel de la pièce couture pour récupérer mes notes. Il a déjà dû s’occuper du linge hier soir et je dois avouer que je me suis bien bidonné. Au moins ça m’a fait passer un bon moment..

Le fil entre aussi en ligne de compte. Plus le fil est gros plus la machine va ronchonner et va risquer de foirer la boutonnière. Un conseil qui m’avait été donné était d’utiliser du fil spécial pour les machines brodeuses. J’ai retrouvé une bobine dans mon stock dont les couleurs allait parfaitement avec cette jupe. C’est du fil de coton à broder très fin, de la marque Anchor, mais je ne fais pas de pub pour cette marque là. Je suis sûre qu’il y a d’autres marques qui font tout aussi bien l’affaire.

# Plaque stabilisatrice pour boutonnière

Enfin, une fois le programme de boutonnière sélectionné il ne faut plus toucher à rien, juste lancer le programme. Les vérifications de positionnement de l’aiguille qui m’ont été fatales, sont à faire avant de lancer le programme. Un bisou également à la machine après chaque boutonnière bien réalisée, bon c’est loin d’être scientifique mais ça ne fait pas de mal..

# Plaque stabilisatrice pour boutonnière

Le tissu est une récente acquisition de la caverne alsacienne. C’est un sergé un peu plus rigide que celui de ma première jupe. Les boutons anciens proviennent du stock du Fil amant, une véritable caverne d’Ali Baba notamment pour les boutons. La couture de ces boutons m’a donné un peu de fil à retordre mais une fois compris comment bien positionner le bouton et faire les premiers points après ça va tout seul.

Là aussi ce tissu n’est pas évident à combiner, le rose n’est toujours pas ma tasse de thé et le kaki n’est pas très prononcé… Les deux tissus froissent bien comme on peut le voir. Bon je vous avoue que le repassage est la dernière de mes préoccupations en ce moment!!

Mais elle est très bien adaptée au petit engin de chantier!!!

# Burda septembre 2009, n° 117, modèle 125

Cette jupe doublée et avec une paire de collants peut aussi faire l’affaire en hiver.. Les tenues d’hiver ne vont pas être pour tout de suite malheureusement et puis j’ai toujours une cape sur les bras.. J’ai encore une robe à vous montrer. J’ai procrastiné à mort pour ne pas faire l’article mais vu que j’ai du temps maintenant il va falloir que je m’y mette.

A très bientôt et faites attention où vous mettez les pieds..

Nathalie

Le bonnet en laine polaire avec son tutoriel

Le bonnet en laine polaire avec son tutoriel

Les deux poupées mignonnes ont bien essayé de piquer à Augustine son bonnet en laine polaire, mais on ne plaisante pas avec les affaires de la princesse. D’autant plus qu’elle avait personnellement choisi le coupon de polaire verte à fleurs pour que sa Moma Fanfreluche lui couse un nouveau bonnet.

Fournitures pour le bonnet en laine polaire

J’avais une fois de plus fouiné chez Tognissi, l’un de mes magasins fétiche à Strasbourg (oui, celui où je n’ai plus le droit d’aller !) et trouvé deux coupons de polaire colorée à tout petit prix. Le rouge était vraiment un petit reste et le vert aurait pu suffire à coudre une petite cape. Mais le sort en décida autrement.

Le projet

Comme l’automne venait d’arriver, sans pour autant justifier le port du gros bonnet en laine que j’avais tricoté l’année dernière, j’ai proposé à Augustine de choisir l’un des coupons de polaire pour que je lui couse un bonnet. Elle a tout de suite flashé sur le vert ! Hum, hum… Tata Nathalie sors de ce corps !!

J’avais déjà retenu un joli projet de bonnet en laine polaire sur Pinterest dont je vous mets le lien. Il y a aussi un tutoriel dans cet article-là, mais j’ai un peu modifié le bonnet à ma façon, en y ajoutant une doublure pour le revers.

En effet, sur le bonnet vu sur Pinterest, le tissu polaire est simplement replié en simple ou en double pour créer le revers. Cependant, on voit l’envers du tissu qui dans mon cas n’était pas aussi joli que l’endroit. J’ai donc décidé de poser une doublure de 12 cm de haut, qui crée ainsi un revers propre et joli.

Je vous explique ça.

Bonnet en laine polaire à ma façon – Tutoriel

Dimension totale du bonnet:

52 cm de large (dans le sens le plus élastique) X 36 cm de haut

Franges: 10 cm en haut du bonnet

Revers: 5 cm en bas du bonnet

Dimension de la doublure du revers:

52 cm X 12 cm de bord côte

Réalisation:

Poser bord à bord et endroit contre endroit la bande de bord côte (52X12) sur le rectangle de polaire et épingler.

Coudre sur toute la longueur. J’ai cousu à la surjeteuse, mais je suppose que l’on peut aussi coudre à la machine à coudre au point élastique. Les tissus ne s’effilochent pas, donc il n’est même pas nécessaire de surfiler. J’ai malgré tout surjeté le bord intérieur de ma doublure de revers (eh oui, en surjet large 4 fils – clin d’œil à Marie qui se reconnaîtra), parce que j’aime ma surjeteuse.

Plier en deux le rectangle de polaire et la bande de bord côte dans le sens de la largeur, en veillant à bien faire coïncider les coutures. Ne pas piquer les premiers 10 cm du haut du bonnet (c’est là qu’on coupera les franges) – piquer le reste de la couture. Vous avez maintenant le tube qui constitue le bonnet.

Replier la bande de bord côte vers l’envers du bonnet, l’épingler en faisant bien coïncider la couture latérale, puis coudre à grands points à la main pour maintenir la bande en place.

Passons aux franges.

Couper des franges d’environ 1 cm de large et sur une longueur de 10 cm sur le haut du bonnet. Nouer une bande de polaire autour des franges et bien serrer. Et voilà, votre pompon frangé est terminé. Replier le revers en bas du bonnet sur 5 cm.

Tadaaa ! Vous pouvez admirer votre bonnet en laine polaire tout fini.

Les poupées les ont adoptés et Augustine aussi.

Alors, lancez-vous dans la confection de bonnets en laine polaire en ajustant les dimensions aux petites et grosses têtes…

Je vous embrasse.

Fanfreluche

Musée Yves St Laurent, en toute intimité

Musée Yves St Laurent, en toute intimité

Après l’explosion visuelle de l’exposition Dior au musée des Arts décoratifs, le musée Yves Saint Laurent nous a paru assez décevant, petit et avec assez peu de  pièces présentées, certes de toute beauté. Mais les deux expositions n’ont pas du tout le même objectif et esprit. L’exposition Dior montre le gigantisme de cette « machine de guerre », qui se poursuit de directeurs en directeurs. Le musée Yves Saint Laurent vise essentiellement à montrer le lieu de travail d’un créateur unique et nous faire rentrer dans son intimité et sa vie. Et pour cause, le musée est situé au siège même de la maison de haute couture, ouverte en 1974 par Yves St Laurent et son compagnon, Pierre Bergé. Le musée a été inauguré en octobre 2017, en même temps que le musée à Marrakech, autre lieu de résidence de l’artiste.

La visite commence par une video sur la vie et le parcours professionnel d’Yves Saint Laurent ainsi que sur ses pièces maîtresses. Plusieurs thèmes se dégagent de ses créations: la transposition de pièces masculines aux femmes avec le caban, le smoking, la veste saharienne; l’influence de l’art et de la peinture; les collections asiatiques et africaines.. Le musée regorge d’une collection impressionnante de vêtements, d’accessoires, d’œuvres d’art et de croquis d’Yves Saint Laurent mais tout n’est pas exposé. Pour le moment c’est un « Parcours inaugural » qui y est présenté, d’autres expositions suivront. N’hésitez pas à fureter sur le site du musée Yves Saint Laurent où vous trouverez énormément de photos sur la vie du créateur ainsi que ses croquis, et des pièces réalisées pour le cinéma ou d’autres spectacles.

Petite visite en images des différentes pièces présentées dans le musée. Y sont exposées tout d’abord des pièces de la première collection lancée sous son nom en 1962, après son départ de la maison Dior. On passe de modèles monochromes, avec quelques touches de couleur:

Quelques détails de près sur des robes (et leurs finitions) qui ont tapé dans l’œil de Fanfreluche (ah ah un nouveau projet haute couture?!):

PS de Fanfreluche : cet ensemble noir et or m’a vraiment plu. J’adorerais m’en inspirer pour un futur projet – Mme la Prof, si vous nous lisez, tenez-vous prête !

Puis la couleur apparaît, avec l’influence de l’art et des peintres sur Yves St Laurent. La robe Mondrian (collection hiver 1965, dite collection Mondrian) est l’une des pièces les plus célèbres de la collection Yves Saint Laurent. Il s’agit d’un magnifique exercice de color-block, la robe est en jersey de laine et les différentes pièces de couleur sont assemblées les unes aux autres. Elle s’inspire des tableaux du peintre Pietr Mondrian.  L’interview de Pierre Bergé sur l’histoire de cette robe est très intéressante, pour ceux qui comme Falbala sont fascinés par cette robe.. Oui celle là je pense que Falbala aimerait bien s’en inspirer…. La Prof va grimper aux rideaux…

Robe Mondrian

La robe Picasso (automne-hiver 1979) qui a également beaucoup impressionné Fanfreluche.

Robe hommage à Pablo Picasso, collection haute couture automne-hiver 1979

La robe de mariée Braque (automne-hiver 1988), inspirée du tableau les Oiseaux. Pour la petite histoire elle a été portée par Carla Bruni au stade de France à l’occasion des 40 ans de la création de la maison de couture d’Yves Saint Laurent (photo à l’appui).

Robe de mariée

Enfin la couleur jaillit de toutes part avec des pièces des collections plus exotiques, africaines, Asie Russie.. A noter qu’en septembre 2018, une première exposition temporaire sera consacrée à « l’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent » au musée YSL de Paris.

Gros plan sur cette magnifique cape, brodée de fleurs.

Cape bougainvilliers

Falbala a également craqué pour ces splendides vestes brodées

Il semble qu’on se soit fait flouer dans la visite puisque nous n’avons pas eu accès au bureau d’Yves Saint Laurent, visible pourtant sur bon nombre de reportages sur le musée. L’accès à l’étage était barré…. mmmmm…. A revoir peut-être lors d’une prochaine virée à Paris.

D’autres pièces d’Yves Saint Laurent ont été également présentées dans l’exposition Dior, durant la courte période où il a travaillé pour la maison Dior (ce sera par ici).

Voilà un peu de lumière et de couleur en ce samedi alsacien plombé, sous la grisaille et le brouillard… Et qui sait, un peu d’inspiration dans les prochains projets couture….

Fanfreluche et Falbala

 

Mode et Tissus à Sainte-Marie-aux-Mines automne 2016

Mode et Tissus à Sainte-Marie-aux-Mines automne 2016

indexL’édition d’automne 2016 du salon Mode et Tissus de Sainte-Marie-aux-Mines s’est à nouveau révélée riche et dense.. Encore une journée marathon à se remplir les yeux de tissus magnifiques et de créations originales et parfois inattendues..

Comme toujours, en plus des exposants de tissus et d’artisanat/vêtements et des divers ateliers, deux événements ont retenu notre attention. Tout d’abord le concours création couture: cet automne le thème était la cape.. Un petit oiseau m’a dit que Falbala avait très envie d’une belle cape, elle a vu un super modèle dans une revue Burda mais ça on en reparlera (ou pas..).

 

Voici les magnifiques capes en lice pour lesquelles nos serial piqueuses et la Prof se sont empressées de voter. Et vous quelle est votre préférée?

L’autre événement est le défilé des trois créateurs sélectionnés pour l’année 2016: Akène (67), Franca G. (68) et le duo Alida é Pierre (57). Quelques photos du défié de Franca G:

et du défilé de Alida é Pierre (la petite robe noire nous a en particulier fait rêver..)

Toutes nos excuses à Akène mais la photographe était mal placée pour faire ses clichés… Sinon l’article sur l’édition du printemps de Sainte-Marie-aux-Mines lui a quand même rendu hommage..

Quant à nos serial piqueuses et la Prof, elles ont fait l’acquisition de très belles choses, comme d’hab.. Un petit assortiment des achats:

Et voici les tissus et boutons de Fanfreluche. La majorité des tissus viennent du designer et créateur lorrain « KOXI » ainsi que du distributeur de Rhône-Alpes « Fleur de tissus ».

Bon. J’avoue qu’il manque encore un grand coupon de jersey noir avec lurex que je vous montrerai quand il sera sorti de la machine à laver (j’espère qu’il aura résisté).

Très bon week-end

Les serial piqueuses et la Prof