Robe raglan en mode baroque et musical

Robe raglan en mode baroque et musical

Ce n’est pas tous les jours que je visite un château qui tient encore debout, et baroque de surcroît! Mon truc à moi ce sont les vieilles forteresses médiévales, les techniques de fortification si possible avant l’ère de l’artillerie, en bref les ruines et les tas de cailloux comme dit mon jules… Mais ce château n’était qu’un prétexte pour visiter son musée des automates de musique. Et la musique, c’est le truc de mon jules!! Entre deux photos et videos, j’ai réussi à obtenir quelques photos de ma nouvelle robe raglan.

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7

Robe raglan Fashion Style

Dans les revues Fashion style, il y a souvent de jolis modèles mais jusqu’à présent leur patronage a toujours nécessité beaucoup de retouches et peu de résultats concluants. Dans la revue n° 16 de juillet 2017, j’ai quand même craqué pour cette petite robe raglan à jupe trapèze, avec un corsage à effet de « twist » (modèle n° 7). Cette robe se décline également en robe à bretelles sans les manches raglan.

Il faut savoir au préalable que les patrons Fashion style ne correspondent pas aux tailles françaises, mais uniquement sur les planches patrons. Il faut prendre une taille au dessus pour retomber sur les tailles françaises. Leurs patrons vont du 36 au 56 mais il y a une gradation supplémentaire en 34 sur la planche patron, qui correspond à la taille 36. Vous suivez?? Après mesure des pièces, je suis restée sur le 36 (pour une taille 38 française). Par précaution, j’ai rajouté 2 cm de marge de couture qui m’ont bien été utile!

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7

Modifications du patron

  • Modifications préalables

Je n’aimais pas la couture milieu dos et devant de la partie jupe. Je suis donc restée sur le droit fil au pli et j’ai basculé sur les côtés la partie élargie des milieux devant et dos de jupe initiaux. J’ai également rallongé la manche.

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7
  • Modifications en cours de montage

La partie corsage a également été modifiée en cours de montage parce que les explications étaient pour le moins confuses. La partie corsage est en deux pièces, chacune avec une doublure à même. Un côté est ensuite tourné deux fois et chaque partie du corsage est cousue avec la demi-jupe correspondante. Du fait que j’avais supprimé les coutures milieu des jupes, Marie m’a suggéré de faire des fronces sur le milieu du corsage. J’ai coupé un morceau de laminette plus court que la longueur totale et je l’ai cousu en le tirant. Le résultat est magique, cela fait de belles fronces régulières.

A l’essayage, la partie jupe était beaucoup trop serrée et le corsage trop grand avec des épaules trop hautes. La stature de ces patrons est de 1,72 m ce qui ne correspond absolument pas à mon 1,60 m. Je ne m’en étais pas trop préoccupée vu que le corsage s’arrête sous la poitrine. Une pince a donc été rajoutée sur la partie raglan de la manche pour remonter l’épaule. J’ai décalé de 2 cm, sur la partie corsage uniquement, la couture de la manche. Pour la jupe j’ai cousu à 0,5 cm jusqu’aux hanches pour retomber progressivement sur mes 2 cm de marge de couture. Cela va nettement mieux même si la robe manque un peu d’aisance sur le bidon..

# Robe raglan Fashion Style n° 16 juillet 2017, modèle 7

Le devant est fermé proprement du fait de la doublure à même. Il faut « juste » rajouter une parementure pour le dos et le raglan. La revue donne les dimensions d’une bande à cette fin. Au vu de mes multiples modifications, j’ai décalqué directement sur le corsage une parementure dos et les deux parementures raglan. Le rajout de la parementure est délicat vu que le devant est déjà fini, il faut raccorder pile poil. J’ai dû un peu tricher à la main mais dans l’ensemble cela ne se voit pas. Le tissu comme toujours vient de la mercerie du Fil amant.

Le château de Bruchsal

C’est dans le château résidence épiscopal de Bruchsal que j’ai inauguré cette robe. Il se situe près de Karlsruhe, dans le Bade-Württenberg. C’est un immense site qui comprend plusieurs musées dont un consacré aux automates de musique.


Même si ce château ne peut être considéré comme « authentique » vu qu’il a été détruit pendant la deuxième guerre mondiale et reconstruit à l’identique par la suite, je dois dire que j’ai été impressionnée par la richesse des décors, des peintures murales et des plafonds. Heureusement, tous les objets d’art et meubles avaient été évacués avant la destruction du château. Ils ont réintégré les salles reconstruites.

Une collection magnifique de tapisseries d’Aubusson est exposée dans le château:

  • # Tapisseries du château de Bruchsal
  • # Tapisseries du château de Bruchsal
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  • # Tapisseries du château de Bruchsal
  • # Tapisseries du château de Bruchsal
  • # Tapisseries du château de Bruchsal

Le musée des automates à musique

L’objet de cette visite était principalement le musée des automates à musique où ma petite robe a pu se pavaner. Il s’étale sur trois étages et comprend plus de 500 pièces. Les membres du personnel du musée sont absolument charmants. Ils vous expliquent le mode de fonctionnement ou l’histoire des différentes pièces exposées et ils font même des démonstrations en mettant en route certaines machines.

Tout est parti de l’industrie horlogère, avec des horloges comprenant des personnages animés et des systèmes de cloches, fonctionnant avec des ressorts et contrepoids. L’électricité a permis de développer des machines plus grandes, plus sophistiquées, avec plus de sons et d’instruments. Certaines machines comprennent plusieurs pistes musicales et plusieurs instruments de musique. L’aspect technique de ces machines relève pratiquement de la programmation informatique, soit avec des rouleaux de papiers perforés, des cylindres métalliques parsemés de clous ou des disques métalliques, ancêtres de nos vinyles.

Ce modèle de 1903 comporte des orgues, grosse caisse, petit tambour et cymbales. Cette machine était destinée aux fêtes foraines. Ses dimensions sont conséquentes: 2,88 m de hauteur, 3,85 m de largeur et une profondeur de 1,53 m.

Un autre modèle du genre, richement décoré:

Ici, il s’agit d’un modèle de 1930, avec deux personnages. Il fonctionne avec des rouleaux de papier perforé et joue du jazz. Ils sont chou ces deux lascars qui ont accepté de prendre la pose avec moi!!

Voici l’une des pièces maîtresses du musée qui a été retrouvé, perdu dans les caves du Deutsches museum de Munich (musée des sciences et des techniques). Il a été donné au musée de Bruchsal qui l’a entièrement rénové. Il se compose d’un piano et chose plus rare de trois violons. Les partitions sont sur six rouleaux cylindriques. Un archet circulaire tourne et vient frotter les violons.

Ces automates revêtent diverses formes, des horloges, des meubles, des coffres, de simples personnages, des constructions orchestrales baroques, militaires. On y trouve également les premiers juke box.

Si vous avez envie d’écouter quelques-uns des belles machines, attention au son, ça pète bien!

et pour finir un petit air plus cool ..

Très bonne soirée

Nathalie

Crash test robe et sweats Jasper

Crash test robe et sweats Jasper

J’ai lorgné pendant longtemps sur le patron Jasper, tout comme sur Zircon (réalisé ici). Monsieur l’a téléchargé et me l’a offert pour Noël. Ce patron a été cousu il y a pas mal de temps. Les aléas du temps et l’absence de photos ont retardé sa publication. Vu qu’on est pratiquement dans un temps d’automne, il est parfaitement adapté!!

Un patron modulable

Jasper se décline en sweat ou en robe, avec de jolies découpes princesse. Il existe plusieurs options de poches et de finition encolure avec différents cols et une capuche. Les marges de couture sont incluses dans le patron et sont d’1,5 cm. Le patron est prévu pour une stature d’1,70 m mais je n’ai fait aucune modification à ce niveau. Les poches tombent au bon endroit malgré ma taille d’1,60 m.

# Robe Jasper dessin technique

Les explications sont en anglais mais agrémentées de dessins assez parlant. Elles se limitent au montage de la poche kangourou (extérieure) et au col croisé. Pour les autres options, il y a de nombreux tutos en image sur le site de la créatrice. Il y a également un tableau des tailles et un tableau des dimensions finies du vêtement, ce qui est nettement plus utile. J’avais décalqué la taille 3 au vu des dimensions finies, Marie m’a suggéré de le reprendre en taille 2.

# Robe Jasper dessin technique

Test Jasper version sweat

Pour tester le patron, j’ai bâti une version sweat simplifiée sans les poches. J’ai tout de même inclus le col croisé. J’ai utilisé un morceau de jersey milano kaki du stock, probablement acheté à la caverne alsacienne il y a des lustres. Le résultat s’est avéré très décevant. Le modèle est assez ajusté, ce qui est un peu problématique pour un sweat. En effet, on peut tout juste mettre un T. Shirt en dessous. L’emmanchure est très étroite et remonte trop haut. Elle est difficile à corriger puisque la découpe princesse vient pour moitié sur le devant et pour moitié sur le dos. En plus elle est vraiment décalée par rapport à la poitrine. Idéalement il faudrait couper cette pièce au milieu pour pouvoir mieux ajuster. Les manches sont beaucoup trop larges.

Mais c’est surtout la conception des manches qui pose problème. Elle est en une seule pièce et de forme très asymétrique, comme on peut le voir sur le schéma des pièces. Sa couture côté est reliée à la couture de la découpe princesse dos. Elle a donc tendance à vriller puisqu’elle part en arrière.

# Sweat Jasper Paprika pattern

L’encolure est du genre col bateau et vient très en arrière sur les épaules. Le montage du col croisé est assez simple. La pièce est tout de même trop grande pour l’encolure avec un croisé trop important. Mon jersey milano étant trop fin, cela ne rend pas bien. Le col s’affaisse et est moumou.. Dans les explications données, il est recommandé d’utiliser un tissu maille assez épais et ferme pour éviter ce problème.

# Sweat Jasper Paprika pattern

Jasper retouchée version robe

Pour corriger les problèmes d’encolure et d’emmanchure, Marie m’a aidé à adapter le patron de la robe « New-York » (ou Hide away, voir ici). Sur la partie emmanchure, cela a été un peu galère parce que l’empiècement de la robe Ney-York s’arrête au niveau de la couture côté et ne va pas à cheval sur le dos et le devant comme Jasper. J’ai entièrement repris le patron de la manche de la robe New-York. La couture côté de la manche vient cette fois sur le milieu et ne vrille plus.

Pour la version robe, j’ai utilisé deux tissus: un French terry noir, déjà utilisé pour une des robes Hide away, combiné avec un superbe jersey de coton à petites fleurs kaki. Les deux tissus ont été acheté à la mercerie du Fil amant.

Pour cette version, je voulais la poche kangourou cousue à l’intérieur. Le montage est astucieux mais délicat. Un tuto détaillé et très bien fait explique le montage de cette poche. Il a été suivi à la lettre. La couture de la pièce côté doit se faire au ras de l’ouverture de la poche. J’ai dû faire et défaire. Un coté est moins bien réussi, mais avec le motif de petites fleurs, le montage est pratiquement invisible.

Après essayage, j’ai relâché les coutures au niveau des hanches. La robe est trop moulante à mon goût. J’ai relâché seulement sur la pièce dos pour ne pas avoir à toucher au montage des poches sur le devant. Je me suis un peu plantée au niveau de la longueur des manches. J’ai fait un mini ourlet de 1 cm. Pour le bas de la robe, j’ai fait un ourlet de 4 cm mais je la trouve vraiment trop courte. Pour l’encolure, j’ai fait une simple bande. Au porté, j’avoue ne pas être totalement emballée par ce patron: ça plisse, ça moule, c’est moche même si Monsieur trouve qu’elle me va bien. C’est bien dommage parce que j’adore les tissus.

Réadaptation en sweat

J’avais acheté un French terry kaki clair chez Marie pour faire un sweat. Il aurait dû être uni mais je n’ai pas résisté à la tentation d’ajouter une pièce à motifs. J’ai retrouvé une chute de French terry kaki à motifs, utilisé pour une robe vintage (voir ici). Je l’ai utilisé pour les découpes princesse et pour le col.

J’ai un peu relâché au niveau de la couture des découpes princesse pour avoir une pièce un peu plus large. J’ai cousu à 1 cm au lieu de 1,5 cm. Bon cela décale encore plus la découpe mais au moins j’ai plus de place. J’ai rallongé le sweat avec un simple ourlet. Le col rend mieux sur cette version dont l’encolure modifiée est en plus grande dans sa circonférence, mais il a aussi tendance à s’affaisser.

Autant j’ai beaucoup aimé le patron Zircon, autant Jasper me laisse sur ma faim. C’est un patron que je ne referai probablement pas même si la version sweat est plus agréable à porter, en attendant le retour des beaux jours et des petites robes d’été.

Nathalie

Jupe bohème

Jupe bohème

Lors de mon dernier passage à Paris, j’ai, comme de bien entendu, écumé les magasins de tissu du quartier de Montmartre. Soit dit en passant, j’ai eu le plaisir de constater que le quartier semblait reprendre vie par rapport à ce que j’avais vu lors de mon passage précédent, peu après la crise du Covid. Cela dit, je cherchais des tissus légers, style voile mousseline froissée, pour coudre une robe ou une jupe bohème. C’est chez Sacrés Coupons et chez les Gentlemen du tissu que j’ai trouvé mon bonheur. Et je n’ai pas seulement acheté la mousseline convoitée. Incorrigible je suis.

La jupe bohème – le projet

Comme le titre l’indique, j’ai commencé par la jupe bohème. Pour concrétiser le projet, j’ai choisi un modèle de jupe en viscose n° 127 proposé dans le magazine Burda Style 4/2023 (je vous mets le lien).

Parmi les tissus achetés, j’avais un coupon d’environ 1,80 m qui faisait l’affaire. Comme je mesure (ou en tout cas dans ma jeunesse je mesurais) 1,63 m, cela me suffisait pour coudre une jupe vaporeuse assez longue, comme je l’imaginais.

Que dire de la réalisation

Le modèle est très simple. Il est constitué d’un large parement de ceinture en forme, lui-même composée d’une pièce milieu dos et devant (la même) coupée deux fois au pli et une pièce côté à couper deux fois au pli. La jupe se ferme grâce à une fermeture glissière insérée dans la couture qui joint la pièce côté gauche et la pièce milieu dos. La partie basse de la jupe est un grand rectangle froncé.

Telle qu’elle est conçue, la partie basse froncée est repliée et appliquée sur le bord de la ceinture. Du coup, les fronces forment un mini volant ou ruché sur tout le tour.

Cette caractéristique de la jupe ne me convenait pas car, à mon sens, elle aurait un peu trop « mis en valeur » une partie de ma morphologie qui n’en a pas vraiment besoin.

Par conséquent, j’ai cousu les fronces endroit contre endroit et c’est très bien ainsi. Pour l’ourlet, pour me faciliter la vie, j’ai fait un simple roulotté avec ma surjeteuse, en utilisant un fil mousse.

Enfin, comme la mousseline de viscose que j’ai utilisée est quand même très transparente, j’ai ajouté une doublure en viscose rouge orangé. La doublure n’est pas froncée, mais j’ai intégré des fentes dans les coutures côté, afin de faciliter la marche. Cette viscose est légère et bien souple. Donc, elle ne nuit pas à la fluidité de la jupe.

La jupe bohème – le retour des screugneugeux

Bon, il faut que j’avoue que ce modèle de jupe, au demeurant très simple, m’a posé deux problèmes.

Premièrement, la gestion de la mousseline froissée, qui a sa propre vision de la mise en forme et de la dimension des pièces !

Et deuxièmement, le fait que le patron ne présente pas de coutures côté. Alors, il y a certes des crans sur les pièces côté, censés repérer le côté de la ceinture, mais je me suis tout de même perdue à plusieurs reprises. A tel point qu’en posant la doublure, j’ai fini par la décaler. C’est à dire que les fentes des coutures côté ont fini au milieu devant et dos ! Et je ne m’en suis aperçue que lorsque tout était terminé.

Donc, ça restera comme ça !

Epilogue

Malgré quelques défauts supplémentaires dont je ne vous parlerai pas, mais que je vois et que je sens au porté, j’aime bien cette jupe. C’est ma toute première jupe bohème.

Je vais à présent m’attaquer à mon deuxième coupon, qui devrait être transformé en robe. J’angoisse un peu, d’autant que le motif de cette mousseline là me plaît particulièrement. Alors, espérons que je ne vais pas gâcher ce coupon « précieux ».

En attendant, je vous embrasse chaudement.

Fanfreluche

Un petit air de sixties, Robe Marie

Un petit air de sixties, Robe Marie

J’avais acheté la revue Ottobre printemps été 2018 précisément à cause de la robe Marie. Avec son petit look vintage sixties, elle avait tout pour me plaire. La robe est en jersey jacquard, légèrement trapèze avec un boutonnage sur la partie corsage. Pourquoi avoir attendu si longtemps?? peut-être à cause de la profusion de passepoils sur cette robe. J’avoue ne pas apprécier particulièrement cette technique..

D’entrée de jeu j’ai pris cette robe en grippe!! Probablement à cause des multiples retouches et des changements de techniques de montage. J’avoue avoir été soulagée de la terminer même si au bout du compte en terme de portabilité elle a fini par me convenir…

Modifications du patron

J’ai manifestement eu un problème de taille avec ce modèle. En règle générale Ottobre, comme Burda taille grand. Au vu du caractère ajusté du modèle (la dame elle n’aime pas être serrée du tout!!) j’avais décalqué le 38. Après mesure des pièces, j’ai pris la taille 40 au niveau du tour de poitrine (et des manches) pour retomber sur le 38 au niveau de la taille.

Après bâti-essayage, c’était parfait au niveau du tour de poitrine mais bien trop large à la taille et aux hanches. Des pinces assez conséquentes ont été rajoutées dans le dos de la jupe ainsi que sur le dos du corsage. La robe reste tout de même un chouia ample, ce qui me convient parfaitement! La taille a été remontée sur le devant. La stature des patrons Ottobre étant de 1,68 m. forcément il faut ajuster quand on ne fait qu’1,60 m.

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

L’encolure a été un peu baissée. A noter que les marges de couture sont comprises sur l’encolure dans ce modèle. Comme quoi il faut toujours lire attentivement les instructions de coupe..

Fournitures

Toutes les fournitures viennent de la mercerie du Fil amant.
J’ai utilisé un grand coupon de jersey à motifs de feuilles, acheté il y a au moins deux ans (?). J’ai complété mes achats pour cette robe avec un morceau de bord côte kaki pour les passepoils, des boutons kaki et une boucle de ceinture vintage.

Changement de plan pour le corsage

Sur la partie corsage, il y a un passepoil au niveau du boutonnage. Si on lit vite (comme moi!) les explications de la revue, il est très facile de se planter. Les parementures sont censées être cousues dans le tissu du passepoil avec une petite partie qui déborde pour former le passepoil. Or les explications se limitent à dire couper les parementures dans le tissu uni et hop c’est tout. La robe étant en jacquard cela devait sembler évident. Bien sûr, j’avais coupé les parementures dans le même tissu que la robe, et Marie a remarqué ma confusion. J’ai donc rajouté une petite bande en kaki uni pour faire un passepoil d’un centimètre. Bon jusque là tout va bien.

Alors oui, j’ai foiré quelques boutonnières mais les boutonnières jersey sont faciles à défaire car le point est moins dense. J’ai eu la bonne idée de ne pas les ouvrir jusqu’à la fin puisqu’au bout du compte j’ai changé mes plans. L’encolure avec bord côte est ouverte. Mes finitions côtés du bord côte étaient vraiment moches et la surpiqûre de la bande d’encolure encore pire.. mmmm…

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

Vu que j’arrivais à enfiler la robe avec le haut complètement épinglé-fermé, j’ai décidé de fermer la partie boutonnée. Une des parementures a été supprimée, et j’ai fait une surpiqûre le long du passepoil pour fermer le corsage. J’ai défait les boutonnières. J’ai quand même cousu les boutons qui sont purement décoratifs. J’ai ensuite refait une bande d’encolure fermée cette fois, sans surpiqûre. Le résultat me paraît plus propre et plus satisfaisant.

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

Les passepoils sur les manches

Sur les manches, les finitions du passepoil ne m’ont pas plu à cause de l’épaisseur engendrée avec le repli du passepoil. J’ai donc défait et opté pour un petit rajout de bande en bord côte kaki à plat. Les finitions sont cachées avec l’ourlet qui vient recouvrir le tout. J’ai juste fait une surpiqûre sur la bande de passepoil pour que ça ne bouge pas.

Ceinture simplifiée

Inutile de vous dire qu’avec ces déboires j’ai tout de suite fait l’impasse du passepoil sur la ceinture. J’ai fait un seul œillet mais la ceinture n’est pas assez serrée. Il faudra que j’en fasse un deuxième. En attendant j’ai porté la robe avec une ceinture kaki du commerce sinon je passe mon temps à repositionner la ceinture assortie à la robe.

# Robe Marie Ottobre printemps été 2018

Pour les passants, il s’agit d’une simple chainette au crochet, comme prévu par la revue. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus raffiné mais ça fait l’affaire.

Je dois reconnaître tout de même que la robe Marie reste très agréable et facile à porter. Tarte flambée compatible de surcroît!!

Très belle journée, bien que fraîche ici en Alsace!

Nathalie

Ensemble vintage

Ensemble vintage

Cela fait un bon moment que j’ai terminé cet ensemble vintage. Il s’agit d’un test pour un ensemble que j’ai l’intention de porter lors d’un mariage estival. Dans l’intervalle j’ai aussi terminé la tenue définitive, que je vous montrerai dès que j’aurai des photos…

Ensemble vintage – Tissu et modèle

La pièce maîtresse de cet ensemble est la veste courte présentée dans le magazine Burda 3/2008 (modèle 120). C’est une petite veste inspirée de la tenue que portait Mia Farrow lors de son mariage avec Frank Sinatra, en 1966. Elle la portait avec une robe bustier à bretelles ornée d’une ceinture en tissu. Pour ma part, j’ai combiné la veste avec une jupe droite très simple (Burda style 12/2012 – modèle 108).

Pour réaliser cette toile grandeur nature et rester assez proche du tomber du tissu précieux (une soie sauvage vert pomme) que je destinais à l’ensemble vintage, j’ai déterré un grand coupon de piqué de coton à motifs rouille sur fond blanc. Cela faisait bien des années que ce coupon attendait sa chance. De fait, je l’avais acheté chez Toto Tissus, alors que je venais à peine de me lancer dans la couture. A ce moment déjà j’y visualisais un petit ensemble veste et jupe. Donc, je suis ravie que ce projet se soit finalement concrétisé.

Ensemble vintage – Quelques détails

Bon, clairement, il n’y a rien de passionnant à dire de la jupe, classique et simplissime. En effet, comme je lis souvent dans certains blogs d’influenceuses couture, le tissu se suffit à lui-même.

C’est une jupe droite sans fioritures et dont j’ai réduit le nombre de pinces à la taille pour qu’elle s’adapte mieux à ma morphologie. La ceinture est fine et droite et se ferme par un gros bouton pression. Elle est doublée de Bemberg blanc cassé.

Que dire de la veste ?

D’abord, je dois dire que ce fut un projet assez facile à réaliser, même si j’y ai mis beaucoup de soin afin de préparer au mieux le projet final. La forme rappelle pas mal celle de ma veste en lainage jaune moutarde que je vous avais montrée ici.

Ensuite, en termes d’ajustements, peu de difficultés. Après le premier essayage, je me suis contentée de donner un peu de mou à la couture princesse, pour avoir plus de place au tour de poitrine. Par ailleurs, je trouvais la veste un peu trop courte pour être portée avec la jupe. Par conséquent, je l’ai rallongée de quatre centimètres et du coup c’est nickel.

Quoi d’autre, sinon que je plébiscite le double boutonnage et les boutons blancs tout simples – toujours trouvés dans le stock de Marie – qui rehaussent le look vintage de l’ensemble. Pour soutenir la large parementure et la patte de boutonnage, il y a un bouton plat qui se boutonne de manière cachée à l’intérieur de la veste (voir photo).

J’aime aussi beaucoup les grands revers de manche. On peut bien sûr les porter ouverts, du coup les manches sont plus longues (ça alors !).

Pour faire une belle finition, j’ai doublé la veste avec un petit reste de doublure en satin blanc. Comme dit, le coupon était petit et j’ai dû coudre la doublure vraiment au bord. Je croyais avoir vaincu ce satin très glissant et fragile, mais après le premier lavage, j’ai repéré plusieurs points où la couture s’est effilochée. Il a fallu faire des points à la main pour rattraper ça. Je crains que tout cela ne soit pas très solide à l’usage et que je sois obligée de finalement remplacer cette doublure par quelque chose de plus qualitatif.

Ensemble vintage – Aperçu en photo

Et voici quelques photos de l’ensemble. Difficile de trouver un spot qui rende justice à cette toile éminemment portable à mon sens. Nous avons escaladé des murets, nous sommes enlisées dans la terre des plates-bandes et on a bien rigolé.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. Mais plusieurs autres projets (dont l’ensemble vert pomme), attendent d’être publiés. J’espère qu’ils vous plairont.

A bientôt pour d’autres aventures.

Fanfreluche