J’avais acheté la revue Ottobre printemps été 2018 précisément à cause de la robe Marie. Avec son petit look vintage sixties, elle avait tout pour me plaire. La robe est en jersey jacquard, légèrement trapèze avec un boutonnage sur la partie corsage. Pourquoi avoir attendu si longtemps?? peut-être à cause de la profusion de passepoils sur cette robe. J’avoue ne pas apprécier particulièrement cette technique..
D’entrée de jeu j’ai pris cette robe en grippe!! Probablement à cause des multiples retouches et des changements de techniques de montage. J’avoue avoir été soulagée de la terminer même si au bout du compte en terme de portabilité elle a fini par me convenir…
Modifications du patron
J’ai manifestement eu un problème de taille avec ce modèle. En règle générale Ottobre, comme Burda taille grand. Au vu du caractère ajusté du modèle (la dame elle n’aime pas être serrée du tout!!) j’avais décalqué le 38. Après mesure des pièces, j’ai pris la taille 40 au niveau du tour de poitrine (et des manches) pour retomber sur le 38 au niveau de la taille.
Après bâti-essayage, c’était parfait au niveau du tour de poitrine mais bien trop large à la taille et aux hanches. Des pinces assez conséquentes ont été rajoutées dans le dos de la jupe ainsi que sur le dos du corsage. La robe reste tout de même un chouia ample, ce qui me convient parfaitement! La taille a été remontée sur le devant. La stature des patrons Ottobre étant de 1,68 m. forcément il faut ajuster quand on ne fait qu’1,60 m.
L’encolure a été un peu baissée. A noter que les marges de couture sont comprises sur l’encolure dans ce modèle. Comme quoi il faut toujours lire attentivement les instructions de coupe..
Fournitures
Toutes les fournitures viennent de la mercerie du Fil amant. J’ai utilisé un grand coupon de jersey à motifs de feuilles, acheté il y a au moins deux ans (?). J’ai complété mes achats pour cette robe avec un morceau de bord côte kaki pour les passepoils, des boutons kaki et une boucle de ceinture vintage.
Changement de plan pour le corsage
Sur la partie corsage, il y a un passepoil au niveau du boutonnage. Si on lit vite (comme moi!) les explications de la revue, il est très facile de se planter. Les parementures sont censées être cousues dans le tissu du passepoil avec une petite partie qui déborde pour former le passepoil. Or les explications se limitent à dire couper les parementures dans le tissu uni et hop c’est tout. La robe étant en jacquard cela devait sembler évident. Bien sûr, j’avais coupé les parementures dans le même tissu que la robe, et Marie a remarqué ma confusion. J’ai donc rajouté une petite bande en kaki uni pour faire un passepoil d’un centimètre. Bon jusque là tout va bien.
Alors oui, j’ai foiré quelques boutonnières mais les boutonnières jersey sont faciles à défaire car le point est moins dense. J’ai eu la bonne idée de ne pas les ouvrir jusqu’à la fin puisqu’au bout du compte j’ai changé mes plans. L’encolure avec bord côte est ouverte. Mes finitions côtés du bord côte étaient vraiment moches et la surpiqûre de la bande d’encolure encore pire.. mmmm…
Vu que j’arrivais à enfiler la robe avec le haut complètement épinglé-fermé, j’ai décidé de fermer la partie boutonnée. Une des parementures a été supprimée, et j’ai fait une surpiqûre le long du passepoil pour fermer le corsage. J’ai défait les boutonnières. J’ai quand même cousu les boutons qui sont purement décoratifs. J’ai ensuite refait une bande d’encolure fermée cette fois, sans surpiqûre. Le résultat me paraît plus propre et plus satisfaisant.
Les passepoils sur les manches
Sur les manches, les finitions du passepoil ne m’ont pas plu à cause de l’épaisseur engendrée avec le repli du passepoil. J’ai donc défait et opté pour un petit rajout de bande en bord côte kaki à plat. Les finitions sont cachées avec l’ourlet qui vient recouvrir le tout. J’ai juste fait une surpiqûre sur la bande de passepoil pour que ça ne bouge pas.
Ceinture simplifiée
Inutile de vous dire qu’avec ces déboires j’ai tout de suite fait l’impasse du passepoil sur la ceinture. J’ai fait un seul œillet mais la ceinture n’est pas assez serrée. Il faudra que j’en fasse un deuxième. En attendant j’ai porté la robe avec une ceinture kaki du commerce sinon je passe mon temps à repositionner la ceinture assortie à la robe.
Pour les passants, il s’agit d’une simple chainette au crochet, comme prévu par la revue. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus raffiné mais ça fait l’affaire.
Je dois reconnaître tout de même que la robe Marie reste très agréable et facile à porter. Tarte flambée compatible de surcroît!!
Très belle journée, bien que fraîche ici en Alsace!
Marie avait rentré des panneaux de jersey à motifs placés, dont une version avec une impression de New-York. Pour montrer ce que l’on pouvait en faire, elle a cousu et exposé une robe qui m’a beaucoup plu ainsi qu’à Christine. Il en est résulté une floraison de robes avec des tissus et des finitions différentes.
Un patron sporty-chic
Issu de la revue Ottobre 02/2017 (modèle 8), il s’agit d’un patron de sweat assez long qui peut aisément se transformer en robe. Ce qui fait toute son originalité ce sont les découpes latérales sur le devant qui intègrent des poches. Cela rend cette pièce plutôt féminine. Elle comprend également une capuche et des bandes d’ourlet sur le bas de la robe et des manches, façon sport.
Version originale
Pour cet essai, j’ai acheté au Fil amant un sweat d’été kaki. Pour les empiècements côtés, les poignets de manches et la bande d’encolure, j’ai pris un sweat fleuri. Je voulais rester sur une version un peu moins sport, donc j’ai fait l’impasse sur la capuche. Je ne me suis pas trop méfiée de la taille. Je sais pourtant qu’Ottobre, tout comme Burda, taille en général assez grand. Mais la robe de Marie était parfaite (à sa taille habituelle) donc j’ai pris la taille 38 qui correspond en gros à mes mensurations. La robe a été rallongée de quelques centimètres ainsi que les manches qui paraissaient courtes.
Le montage des poches est la seule « complication » de ce modèle. Elles sont tout de même assez faciles à coudre, si ce n’est que la revue identifie une des pièces comme le « dessous de poche » puis ensuite ne mentionne que le « dessus de poche ». Mais bon en posant à plat les différentes pièces, on arrive à comprendre aisément le montage. Le seul point délicat est la jonction entre le dessous de poche et la pièce latérale pour que tout s’emboîte bien et qu’il n’y ait pas de trou entre les deux. Les poches sont cousues au point droit dans le montage proposé. J’ai cousu certes au point droit mais avec du fils élastique Maraflex pour veiller à l’élasticité de la couture.
J’ai ensuite monté à la surjeteuse les manches ainsi que les coutures latérales. J’ai veillé au préalable à bien positionner les poches sur les côtés de la robe avec un fil de bâti. Les bandes d’ourlet et des poignets sont très resserrées pour rester dans l’esprit sportswear. J’ai bien pesté sur la couture à la surjeteuse des poignets. Après essayage, les manches se sont avérées bien trop longues mais j’ai laissé en l’état, juste retourné les bandes, merci Marie !!!
Au porté, la robe est un chouia grande, j’aurais dû prendre la taille en dessous et les manches bien trop longues. J’aime moyennement la bande d’ourlet resserré.
Version de rattrapage simplifiée
Pour pallier les petits défauts de ma première version, j’ai fouillé dans mon stock et je suis tombée sur un petit bout de milano imprimé, acheté il y a des lustres à la caverne alsacienne. Juste assez de quoi faire la robe (mais sans les manches). Je l’ai combiné avec une bonne chute de jersey noir, acheté au Fil amant pour faire les pyjamas de Noël. J’ai fait les manches et l’encolure en noir.
J’ai rallongé la robe et supprimé les bandes d’ourlet. J’ai rétréci la robe en enlevant 1 cm au pli des pièces dos et devant de la robe. Au porté c’est mieux mais j’ai mal calculé mon coup sur la longueur.. Elle est assez courte.
il est pas beau ce colza?
La surjeteuse m’a fait des misères sur les coutures côtés, à cause des surépaisseurs des poches. La pièce dos de la robe a été entrainée plus que la pièce devant, entrainant un décalage d’environ 5 cm sur le bas. J’ai tout défait laborieusement, repositionné, écrasé au fer les épaisseurs de la poche et tout a marché. Cette couture côté est assez délicate et passerait plus facilement à la machine à coudre.
Version sportswear
Une version sportswear avec capuche me tentait quand même beaucoup. Cette fois, j’ai acheté un sweat d’été façon jeans, combiné avec un jersey à motifs pour les empiècements côtés et l’intérieur de la capuche.
J’ai raboté un peu les dimensions en largeur de la capuche. Ces pièces sont toujours trop grandes mais sur ce modèle, la capuche n’est pas très grande. J’ai aussi un peu rallongé la robe mais pas tant que ça. D’ailleurs il faudra que j’indique l’ourlet à retenir sur le patron parce que j’ai beaucoup varié les longueurs en traçant directement sur les tissus.
Au porté elle est très agréable comme la seconde et j’adore l’effet capuche croisée sur le devant.
Le trio des copines
La version « modèle » « New-York » de Marie est top avec son petit col roulé et la broderie orange sur le devant, version robe pull doudou. Christine a fait un premier test (qu’on n’a pas pris en photo) en sweat gris combiné avec un sweat à impressions fleuries pour les poches. Elle a ensuite refait une version encore plus estivale en jersey fleuri combiné avec du blanc, cette fois sans bande d’ourlet sur la robe. Elle a juste gardé les poignets de manche.
Le pompon de la robe mocheté en tout genre revient à la revue Ottobre, automne-hiver 2015, modèle « An ordinary day » c’est un euphémisme!! Par rapport au mannequin qui porte la robe, le patron est surdimensionné, arrive à mi mollet… De surcroit, le tissu choisi est un tissu gaufré sympa en apparence mais difficile à coudre (le tissu glisse et une fois piqué impossible de défaire et il accroche partout), bref toutes les cartes pour une réussite!!
C’est dommage qu’aucune photo n’ait été prise lors du premier essayage de la robe bâtie mais les reprises nécessaires entre la couture milieu dos et les coutures latérales en donnent quand même une certaine idée.. De la robe parachute XXXL on est passé une fois retouchée à une mocheté sans forme, une robe de bonne sœur… bon là le tissu est à l’envers et il est vraiment très moche à l’envers…
Tous les bons conseils de la prof à ses heures perdues n’ont servi à rien, cette robe était maudite depuis le début. Du biais sur les manches (les manches ont été coupées un peu courtes – oubli des marges de couture) et un joli nœud pour rehausser la robe… le nœud est très joli mais une fois posé sur la robe, ça pendouille tristement, le bouton fixé sur le nœud fait encore plus pendouiller la chose.. la robe contient de l’élasthanne et le ruban n’est pas élastique donc le montage sur la robe n’est pas top… Exit nœud et ruban… Même sur Falbala elle est horriblement moche. Enfin franchement elle ne ressemble à rien. Bon là il n’y pas les manches, elle est trois fois trop longue et l’encolure n’est pas terminée, mais quand même….
Voilà une fois (presque) terminée… Fanfreluche a eu une bonne idée, peut-être la meilleure: en faire un tichirte? J’avoue que cette idée reste quand même un peu d’actualité..
Entre-temps, le bais sur les manches a dégagé. Et j’ai rajouté une petite dentelle autour de l’encolure.. La robe a été enterrée dans une des boîtes « à reprendre » jusqu’à il y a quelques jours où je me suis dit bon allez on la lave et on l’essaie. Dernière chance.
Une fois sur mon dos, M. Falbala me lâche : Qu’est-ce qu’elle est jolie cette robe! C’est toi qui l’as faite?? Que répondre à ça, certes le compliment fait plaisir.. Je me suis sentie alors obligée de la mettre, même si je ne suis toujours pas convaincue.. Et Fanfreluche s’est lâchée en reporter photo.. Bon elle est quand même confortable, ben faut bien qu’elle ait un point positif quand même!!
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