Trios de robes sweat Hide away

Trios de robes sweat Hide away

Marie avait rentré des panneaux de jersey à motifs placés, dont une version avec une impression de New-York. Pour montrer ce que l’on pouvait en faire, elle a cousu et exposé une robe qui m’a beaucoup plu ainsi qu’à Christine. Il en est résulté une floraison de robes avec des tissus et des finitions différentes.

Un patron sporty-chic

Issu de la revue Ottobre 02/2017 (modèle 8), il s’agit d’un patron de sweat assez long qui peut aisément se transformer en robe. Ce qui fait toute son originalité ce sont les découpes latérales sur le devant qui intègrent des poches. Cela rend cette pièce plutôt féminine. Elle comprend également une capuche et des bandes d’ourlet sur le bas de la robe et des manches, façon sport.

# Robe Hide Away, patron Ottobre 02/2017

Version originale

Pour cet essai, j’ai acheté au Fil amant un sweat d’été kaki. Pour les empiècements côtés, les poignets de manches et la bande d’encolure, j’ai pris un sweat fleuri. Je voulais rester sur une version un peu moins sport, donc j’ai fait l’impasse sur la capuche. Je ne me suis pas trop méfiée de la taille. Je sais pourtant qu’Ottobre, tout comme Burda, taille en général assez grand. Mais la robe de Marie était parfaite (à sa taille habituelle) donc j’ai pris la taille 38 qui correspond en gros à mes mensurations. La robe a été rallongée de quelques centimètres ainsi que les manches qui paraissaient courtes.

Le montage des poches est la seule « complication » de ce modèle. Elles sont tout de même assez faciles à coudre, si ce n’est que la revue identifie une des pièces comme le « dessous de poche » puis ensuite ne mentionne que le « dessus de poche ». Mais bon en posant à plat les différentes pièces, on arrive à comprendre aisément le montage. Le seul point délicat est la jonction entre le dessous de poche et la pièce latérale pour que tout s’emboîte bien et qu’il n’y ait pas de trou entre les deux. Les poches sont cousues au point droit dans le montage proposé. J’ai cousu certes au point droit mais avec du fils élastique Maraflex pour veiller à l’élasticité de la couture.

J’ai ensuite monté à la surjeteuse les manches ainsi que les coutures latérales. J’ai veillé au préalable à bien positionner les poches sur les côtés de la robe avec un fil de bâti. Les bandes d’ourlet et des poignets sont très resserrées pour rester dans l’esprit sportswear. J’ai bien pesté sur la couture à la surjeteuse des poignets. Après essayage, les manches se sont avérées bien trop longues mais j’ai laissé en l’état, juste retourné les bandes, merci Marie !!!

Au porté, la robe est un chouia grande, j’aurais dû prendre la taille en dessous et les manches bien trop longues. J’aime moyennement la bande d’ourlet resserré.

Version de rattrapage simplifiée

Pour pallier les petits défauts de ma première version, j’ai fouillé dans mon stock et je suis tombée sur un petit bout de milano imprimé, acheté il y a des lustres à la caverne alsacienne. Juste assez de quoi faire la robe (mais sans les manches). Je l’ai combiné avec une bonne chute de jersey noir, acheté au Fil amant pour faire les pyjamas de Noël. J’ai fait les manches et l’encolure en noir.

J’ai rallongé la robe et supprimé les bandes d’ourlet. J’ai rétréci la robe en enlevant 1 cm au pli des pièces dos et devant de la robe. Au porté c’est mieux mais j’ai mal calculé mon coup sur la longueur.. Elle est assez courte.

La surjeteuse m’a fait des misères sur les coutures côtés, à cause des surépaisseurs des poches. La pièce dos de la robe a été entrainée plus que la pièce devant, entrainant un décalage d’environ 5 cm sur le bas. J’ai tout défait laborieusement, repositionné, écrasé au fer les épaisseurs de la poche et tout a marché. Cette couture côté est assez délicate et passerait plus facilement à la machine à coudre.

Version sportswear

Une version sportswear avec capuche me tentait quand même beaucoup. Cette fois, j’ai acheté un sweat d’été façon jeans, combiné avec un jersey à motifs pour les empiècements côtés et l’intérieur de la capuche.

J’ai raboté un peu les dimensions en largeur de la capuche. Ces pièces sont toujours trop grandes mais sur ce modèle, la capuche n’est pas très grande. J’ai aussi un peu rallongé la robe mais pas tant que ça. D’ailleurs il faudra que j’indique l’ourlet à retenir sur le patron parce que j’ai beaucoup varié les longueurs en traçant directement sur les tissus.

Au porté elle est très agréable comme la seconde et j’adore l’effet capuche croisée sur le devant.

Le trio des copines

La version « modèle » « New-York » de Marie est top avec son petit col roulé et la broderie orange sur le devant, version robe pull doudou. Christine a fait un premier test (qu’on n’a pas pris en photo) en sweat gris combiné avec un sweat à impressions fleuries pour les poches. Elle a ensuite refait une version encore plus estivale en jersey fleuri combiné avec du blanc, cette fois sans bande d’ourlet sur la robe. Elle a juste gardé les poignets de manche.

Et le trio:

Alors elles vous inspirent toutes ces versions ?

Nathalie

La robe bonne sœur du magazine Ottobre (An ordinary day)

La robe bonne sœur du magazine Ottobre (An ordinary day)

Le pompon de la robe mocheté en tout genre revient à la revue Ottobre, automne-hiver 2015, modèle « An ordinary day » c’est un euphémisme!! Par rapport au mannequin qui porte la robe, le patron est surdimensionné, arrive à mi mollet… De surcroit, le tissu choisi est un tissu gaufré sympa en apparence mais difficile à coudre (le tissu glisse et une fois piqué impossible de défaire et il accroche partout), bref toutes les cartes pour une réussite!!

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C’est dommage qu’aucune photo n’ait été prise lors du premier essayage de la robe bâtie mais les reprises nécessaires entre la couture milieu dos et les coutures latérales en donnent quand même une certaine idée.. De la robe parachute XXXL on est passé une fois retouchée à une mocheté sans forme, une robe de bonne sœur… bon là le tissu est à l’envers et il est vraiment très moche à l’envers…

 

 

Tous les bons conseils de la prof à ses heures perdues n’ont servi à rien, cette robe était maudite depuis le début. Du biais sur les manches (les manches ont été coupées un peu courtes – oubli des marges de couture) et un joli nœud pour rehausser la robe… le nœud est très joli mais une fois posé sur la robe, ça pendouille tristement, le bouton fixé sur le nœud fait encore plus pendouiller la chose.. la robe contient de l’élasthanne et le ruban n’est pas élastique donc le montage sur la robe n’est pas top… Exit nœud et ruban… Même sur Falbala elle est horriblement moche. Enfin franchement elle ne ressemble à rien. Bon là il n’y pas les manches, elle est trois fois trop longue et l’encolure n’est pas terminée, mais quand même….

20160327_190830Voilà une fois (presque) terminée… Fanfreluche a eu une bonne idée, peut-être la meilleure: en faire un tichirte? J’avoue que cette idée reste quand même un peu d’actualité..

Entre-temps, le bais sur les manches a dégagé. Et j’ai rajouté une petite dentelle autour de l’encolure.. La robe a été enterrée dans une des boîtes « à reprendre » jusqu’à il y a quelques jours où je me suis dit bon allez on la lave et on l’essaie. Dernière chance.

Une fois sur mon dos, M. Falbala me lâche : Qu’est-ce qu’elle est jolie cette robe! C’est toi qui l’as faite?? Que répondre à ça, certes le compliment fait plaisir.. Je me suis sentie alors obligée de la mettre, même si je ne suis toujours pas convaincue.. Et Fanfreluche s’est lâchée en reporter photo.. Bon elle est quand même confortable, ben faut bien qu’elle ait un point positif quand même!!

Falbala