Semaine textile #4: les chaussettes Labonal

Semaine textile #4: les chaussettes Labonal

La visite de l’usine Labonal s’imposait car Monsieur adore les chaussettes. C’est son péché mignon avec les cravates!! Pendant la semaine textile nous n’avons pas pu aller à la visite car le jour prévu, toutes les routes autour du site de Labonal avaient été fermées pour cause de tour France qui passait à proximité. L’équipe de Labonal a été très sympa et nous a précisé qu’il serait possible de faire une visite de rattrapage. Du 16 juillet au 2 août l’usine programme sans rendez-vous des visites tous les après-midi à 14h. Bon les visites sont nettement plus courtes que celle prévue dans le cadre de la semaine textile, mais cela permet d’avoir un aperçu général du site. Alors si vous aimez les chaussettes et le bon vin…

L’usine Labonal est située à Dambach, sur la route des vins. Elle a été créée dans les années vingt et a connu rapidement du succès. Dans les années 70, Labonal était le premier fabricant et distributeur de chaussettes françaises avec son célèbre logo à la panthère. Tout comme le logo de D.M.C., la panthère a changé de position de nombreuses fois au fil des années jusqu’à finir par être debout et regarder en arrière. La légende dit que depuis que la panthère regarde derrière elle, les ennuis ont commencé pour l’entreprise. Rachetée par Kindy (les chaussettes ne se cachent plus, si vous vous souvenez…) la marque Labonal est retirée de la vente jusqu’en 1996 et le site de Dambach est fermé. En 1998, l’actuel directeur et quelques cadres décident de reprendre et de rouvrir l’usine Labonal. L’entreprise connait des débuts difficiles, sans grand carnet de commandes. Elle fabrique des chaussettes essentiellement pour la grande distribution (Auchan, Leclerc) sous la propre marque de ces enseignes. Ce sont des chaussettes de qualité moindre par rapport à celles estampillées Labonal (pas de lavage, elles sont formées sur des machines plus anciennes, avec des qualité de fil différentes).

Labonal, usine à Dambach

La société s’est développée progressivement et a ouvert quatre magasins Labonal à Strasbourg, Obernai, Mulhouse et Besançon. Le site de Dambach comprend également un grand magasin d’usine.

Labonal, magasin d'usine à Dambach

Elle vend toujours sur les marchés même si le nombre de camionnettes a diminué. En 2018, elle a créé la marque Frenchie qui cible plus particulièrement les jeunes, avec des tarifs plus abordables. Cette année la marque a été autorisée à participer au marché de Noël de Strasbourg.

Labonal à Dambach, camionnette marque Frenchy

Pour la partie plus technique, l’usine fabrique des chaussettes en coton, soie, laine, fil d’Écosse et en lin. Le lin est cultivé, filé dans le nord de la France et tricoté à Dambach. A également été brevetée une chaussette spéciale anti-tiques. J’avoue être sceptique sur le procédé. Elles subissent un lavage spécial dans lequel on ajoute un produit insecticide qui paralyserait le système nerveux des tiques. De l’insecticide à même la peau… et comment assurer la résistance aux multiples lavages?

Labonal usine de Dambach

Dans l’usine, deux catégories de machines sont utilisées. Certaines tricotent et cousent en une seule opération les chaussettes, avec une couture dite plate. Ca fait rêver amies tricoteuses amatrices de chaussettes!! Tout est programmé par ordinateur, y compris la fabrication par taille.

Les autres machines tricotent seulement et il est nécessaire de procéder à une opération de remaillage (du nom de son inventeur), c’est à dire de la fermeture de la pointe. Cette opération nécessite de recourir à une autre machine et à la main d’œuvre. La chaussette est insérée à la main dans une machine qui va procéder à la couture de finition.

Les chaussettes sont ensuite lavées. Elles sont placées sur des machines, sur des pièces en forme de pied, pour l’opération dite de formage.

Usine Labonal à Dambach

Ensuite ce sont les dernières opérations de contrôle. Tous les restes de fils sont coupés manuellement, les chaussettes sont vérifiées (hauteur de tige, taille) puis appairées et conditionnées.

Là encore le discours est nettement contre la mondialisation et la concurrence avec les pays asiatique. A titre de comparaison édifiante la Chine produit 95 000 paires de chaussettes par jour, la production annuelle de Labonal est de 2 millions de paires par an. Le coût de revient d’une paire de chaussettes en Chine est de 20 centimes contre 4 / 5 euros en France. Tout ça est lié comme on le sait aux différences énormes de charges et à la qualité nettement inférieure des matières utilisées.

Usine Labonal à Dambach

Avec cette rude concurrence, il reste très peu de fabricant de chaussettes français hormis Labonal: Bleu forêt et sa société Tricotage des Vosges (même démarche que Labonal vente par le biais de la grande distribution puis en boutiques et en ligne), Perrin avec sa célèbre gamme « Berthe aux grands pieds (que j’adore!) et Broussaud. Alors c’est vrai que nos chaussettes sont un peu plus chères, mais au moins elles sont de meilleure qualité et produites dans nos régions suivant des critères et des cahiers de charges stricts.

Labonal, usine à Dambach

Ce dernier article clôt mes visites dans le cadre de la semaine textile. Il est grand temps maintenant de vous montrer ce que j’ai cousu parce que je n’ai pas chômé entre deux visites, le jardinage et le grand nettoyage d’été de la maison..

Très bon week-end

Nathalie et Monsieur

Semaine textile #2: D.M.C. ou l’art du fil

Semaine textile #2: D.M.C. ou l’art du fil

La visite de D.M.C. faisait partie de mon choix coup de cœur (en tant que brodeuse à mes heures perdues), mais malheureusement D.M.C. était complet. Je me suis inscrite sur liste d’attente auprès de l’office du tourisme de Mulhouse, sans grand espoir au vu de la forte demande, mais nous avons eu la chance de bénéficier de 2 désistements pour D.M.C., probablement en raison des craintes suscitées par le passage du tour de France.. Ce dont j’aurai l’occasion de reparler plus tard, grrrrrr..

L’équipe de D.M.C. nous a installé dans une petite salle pour nous faire un petit topo préalable de la visite, très pédagogique.

D.M.C. Mulhouse

D.M.C. représente les initiales de ses fondateurs, à savoir la famille Dollfus, dont l’un des directeurs avait épousé une Mieg et qui est devenu Dollfus-Mieg & Cie: D.M.C. Le logo est passé d’une cloche à un cheval et la symbolique du cheval a évolué (la pointe sous le cheval qu’on voit sur la photo a désormais disparu, le sens du cheval a été modifié). Son siège est à Mulhouse avec une grosse logistique installée à Illzach. Ses produits phare que les brodeuses connaissent bien, sont le mouliné, composé de 6 brins, et le coton perlé qui existe en plusieurs épaisseurs de fil, le mouliné représentant 60% du chiffre d’affaires.

Mouliné D.M.C.

L’usine D.M.C. de Mulhouse fabrique dans une certaine mesure son fil, le mercerise, le teinte et le transforme en produit fini. Elle ne fabrique plus de toile mais achète des produits manufacturés dans la région. Elle ne teinte pas non plus les toiles ni la laine qu’elle revend.

Fabrication du fil

D.M.C. n’utilise que du coton essentiellement d’Égypte qui est filé au Pakistan. D.M.C. effectue une opération dite de retordage pour le mouliné : chaque brin de mouliné est composé de deux filé de fibres, issus de la transformation des fleurs de cotonniers en fils, et qui sont retordus ensemble. Cela devient du retors. En fonction de l’utilisation, à savoir couture ou broderie, les fils sont retordus dans un sens ou dans l’autre pour tenir compte de la manière dont le fil et l’aiguille pivotent. Les bobines de fils sont ensuite transformés en grands écheveaux aux fins de traitement et transformation.

D.M.C.

Le nombre de machines pour transformer ces fils en écheveaux est assez époustouflant:

Pour faciliter le travail de transformation, chaque type de fil fabriqué est identifié par une ligature autour des écheveaux constitués, avec un code couleur bien spécifique. Ces ligatures ne sont pas en coton, elles supportent donc tous les traitements que le fil va subir par la suite, sans s’altérer ou changer de couleur.

et en application

Echeveaux D.M.C. ligatures

Mercerisage

Le coton n’étant pas très hydrophile, des opérations préalables dites de mercerisage sont nécessaires avant sa teinture pour  permettre aux colorants véhiculés par l’eau de bien s’accrocher aux fils. A cette fin, les fils de cotons sont trempés dans de la soude caustique et étirés pour que la soude pénètre bien au cœur des fibres, au moyen de ces machines ci-dessous. Cette opération chimique permet d’avoir un fil très brillant, très résistant au lavage et à la lumière et des couleurs riches et intenses. Et oui le coton et la beauté ont un prix…

Teinture

Les colorants utilisés ne sont pas fabriqués par D.M.C.. Ses fournisseurs de colorants sont européens même si D.M.C. reconnaît que la plupart des colorants sont produits en Asie. Chaque couleur est en principe composée de 3 couleurs différentes: rouge, bleu et jaune. Pour certaines couleurs particulières comme le turquoise, les violets, un seul colorant est utilisé. D.M.C. dispose d’un laboratoire chimique dont le rôle est notamment de contrôler la qualité des colorants. Il développe également de nouvelles formules ou corrige certaines formules qui n’ont pas fonctionné de manière adéquate. Il compare et analyse également les colorants utilisés par la concurrence (Coats) pour améliorer la qualité des fils D.M.C..

Les teintures sont effectuées dans des armoires de différentes tailles. Ces armoires permettent à la fois de blanchir, teinter et savonner pour enlever l’excès de colorant. Une seule couleur est utilisée par machine puis dans des teintes dégradées de la même nuance pour rentabiliser le processus et éviter de rincer les machines. Pour les fils changeants, une armoire spéciale contient plusieurs bains de couleurs. Au vu de la quantité d’eau requise pour ces opérations de teinture, D.M.C. utilise sa propre eau.

Dans certains cas des savonnages plus importants sont rendus nécessaires. Ils sont effectués dans des machines distinctes.

Savonnage D.M.C. Mulhouse

Savonnage

Une fois les fils teints, les gros paquets de fils sont à nouveau embobinés pour faciliter leur transformation en produits finis pour la vente, en pelotes ou échevettes .

D.M.C. Mulhouse

C’est le stade du finissage. Les photos ne sont malheureusement pas autorisées au finissage parce que la plupart des machines qui interviennent à ce stade ont été fabriquées par D.M.C. et font toute la spécificité du rendu final de ses fils. Les produits finis sont ensuite rangés dans des petites boîtes avec le logo de la marque pour accomplir des merveilles.

Fils D.M.C.

Encore quelques fils spéciaux.

Je vous souhaite une très bonne soirée, en attendant les prochaines visites.

Nathalie et Monsieur

Talents La broderie d’art nous fait rêver

Talents La broderie d’art nous fait rêver

Ce n’est pas si souvent qu’il y a des expositions / ateliers sur la broderie par chez nous. L’association Brode-Art, créée en 2013 et qui est installée en Alsace, à Illkirch (sisi Fanfreluche), œuvre pour la promotion de la broderie sous toutes ses formes. Pour renforcer son action, elle a mis en place Talents, salon / exposition entièrement consacré à la broderie. La première a eu lieu en 2015 en Alsace et cette année, c’était la 3e édition. Une occasion à ne pas rater d’autant que je voulais rencontrer un des exposants (parrain de l’exposition de surcroît) qui sera présent à Nantes, à l’occasion du salon Pour l’amour du fil.

J’ouvre ici une parenthèse pour vous parler un peu de Nantes. Les Serial piqueuses ont décidé avec la Prof d’y faire une escapade pour découvrir ce salon, Pour l’amour du fil. Tout un programme au vu des dimensions gigantesque et de la grande diversité des exposants et activités proposées. Nous nous sommes chacune inscrites à des cours d’art textile et de broderie.  Nous aurons probablement l’occasion d’en reparler et je ne peux que vous inviter dans le court intervalle à consulter leur site, si jamais cela vous intéresse.

Pour en revenir à cette exposition sur la broderie d’art, elle s’est tenue sur trois jours, malheureusement dans un local trop modeste, en termes de dimensions. Il y avait toutefois une grande diversité de techniques de broderies et d’art textile. Je dois avouer que j’ai davantage eu des coups de cœur pour la partie « art textile », alliant la couture ou la fabrication d’objets à la broderie.

Cécile Meraglia (Belgique) (« aventure textile »).

Elle a recours à la technique du feutrage et mélange les matières (fils, papier mâché) et les techniques (couture, broderie, patchwork etc), pour créer des objets. Les pièces exposées étaient dans des tons de blanc, très épurées. Elle recourt également à davantage de couleurs comme on peut le voir notamment sur son site et ailleurs.

Pascal Jaouen, brodeur et styliste, parrain de Talents éditions 2019.

Il a créé une école de broderie d’art à Quimper où il revisite les techniques de broderie bretonne anciennes, dont la broderie Glazig. Cette broderie était utilisée sur les vêtements traditionnels bretons, au cordonnet de soie, avec des motifs géométriques puis floraux. C’est avec grand plaisir que j’ai pu discuter avec lui et au passage j’en ai profité pour acheter deux livres avec des motifs à broder, dont un que la tatie Onemaï m’a immédiatement piqué !! Il a écrit de très nombreux ouvrages dont certains me tentent bien (dont le Brodeur bleu…). J’ai hâte de participer à son atelier à Nantes.

Il proposait de nombreux kits de broderie et exposait bien sûr certaines de ces réalisations. J’adore la vivacité des couleurs et le mélange de points de broderie. Je ne suis pas vraiment fan des broderies encadrées, pour moi la broderie doit rester vivante et se mêler aux objets du quotidien, notamment les vêtements. Je vois très bien ce genre de broderies sur un pantalon, une veste ou même un sac.

Il réalise également des vêtements qui malheureusement n’étaient pas exposés. Les articles sur ses expositions ne manquent pas sur la Toile et ses créations sont absolument magnifiques. Pour un petit aperçu, il y a un article très complet sur le site de Mimiblue, et encore ou ici. J’en bave encore.. Qu’est-ce que c’est beau!!

Marie Pourchot – Art textile

Un grand coup de cœur pour cette artiste, peintre de formation, et ça se voit, avec ces explosions de couleurs! Ses créations se ressentent également de sa formation en anthropologie. Elle a exposé notamment ce magnifique kimono qui fait partie de son projet Kimonoshima et que l’on peut voir porté par des danseurs sur le site de l’artiste. Elle a également suivi les enseignements en broderie de Pascal Jaouen.

Détail de la manche avec ce mélange très harmonieux et délicat de points de broderie, de perles, dentelles et paillettes…

Maison de couture Nicolas Jover et Yannick Delplace – Plumes et broderies

Sur leur stand déserté (dommage..), figuraient de magnifiques robes. Nicolas Jover se présente comme le brodeur et Yannick Delplace comme le plumassier. Leurs créations très originales sont vendues sur leur site soiéphémère. Il n’est pas très convivial mais ça vaut la peine d’insister pour naviguer dans les différentes rubriques. Pour la petite histoire, leur société est installée à Montpellier à proximité de là où j’habitais pendant mes études. Le monde est petit..

Parmi leurs créations figurent également des chaussures, bijoux et cols Claudine, agrémentés de plumes. Il s’agit à chaque fois de pièces uniques. Prix probablement uniques, non affichés sur leur site!

A noter enfin Caroline Gamb, brodeuse et créatrice  textile, qui fait partie de l’association Brode-art et y anime des cours de broderie.

Voilà pour un (tout) petit aperçu de ce qui m’a le plus plu. Cette exposition est en fait plus une occasion de rencontrer des créateurs, brodeurs et autres, et de découvrir leur travail, via leur site ou ouvrages le cas échéant. Le site de Talents présente par ailleurs dans le détail chaque exposant pour celles et ceux que ça intéresse. ..

En attendant de nouvelles aventures après notre virée à Nantes, je vous souhaite un très joyeux week-end de Pâques.

Nathalie

Le bonnet surprise pour Nathalie

Le bonnet surprise pour Nathalie

Je suis contente de pouvoir vous montrer aujourd’hui le bonnet surprise que j’ai tricoté comme cadeau de Noël pour Nathalie (alias Falbala). Le bonnet en soi n’était pas vraiment une surprise. En effet, ceux et celles qui suivent régulièrement ce que nous bricolons ici auront lu que Nathalie est tombée en amour devant le bonnet rouge que j’ai tricoté récemment pour Augustine. Comme je commence à m’adoucir un peu face aux appels du pied, j’ai tout de suite compris que ça lui ferait plaisir et j’ai obtempéré. Nathalie m’a laissé carte blanche pour choisir la couleur du bonnet surprise, du moment qu’il se présente comme un clone du bonnet d’Augustine.

Le cahier des charges était donc on ne peut plus clair. Il me restait à choisir la laine qui remporterait tous les suffrages. Nos lecteurs et lectrices savent bien sûr que Nathalie est une passionnée du vert, du kaki et du camouflage. Moi, comment dire, un peu moins… Encore que je commence depuis peu à y prendre goût. Et vous aurez peut être remarqué que Nathalie, de son côté, commence à virer vers d’autres nuances de vert… plutôt rouge ! (haha) Je crois que nous commençons à déteindre l’une sur l’autre à force…

Les fournitures

Mais, revenons au bonnet surprise. J’ai déterré dans mon stock de laine (moins impressionnant que le stock de tissu, mais tout de même, il y en a un peu), quatre pelotes d’une laine chinée et changeante que j’avais achetée il y a un certain temps (un temps certain) à la Grange à Laine à Mittelhausbergen. Je ne suis plus très sûre de ce que j’envisageais d’en faire, mais je crois qu’elle était destinée à la réalisation d’une écharpe assortie à un bonnet rose et vert anis qui est en ma possession (celui-là je ne l’ai pas tricoté mais acheté). Bref, cette jolie laine avait trouvé une nouvelle destination et je ne regrette rien.

La réalisation

Pour adapter le modèle à une taille adulte, j’ai pensé que le visuel serait plus équilibré si la bande torsadée était plus large (pour plus de détails voir le bonnet rouge). J’ai donc rajouté de part et d’autre de la bande deux mailles tricotées en jersey endroit. Après avoir mesuré le tour de tête de Nathalie, j’ai tricoté la bande à la bonne longueur (56 cm), puis, comme pour le bonnet rouge, j’ai relevé les mailles tout le long de la bande et j’ai tricoté le corps du bonnet au point de riz.

Je suis désolée, mais je n’ai pas pensé à mesurer la hauteur du bonnet. Je l’ai simplement appliqué sur ma tête jusqu’à ce que j’ai jugé qu’il avait la bonne dimension, puis j’ai procédé aux diminutions. Si vous souhaitez absolument connaître la dimension exacte, je suis convaincue que Nathalie acceptera de mesurer cela plus précisément et je vous mettrai l’info en fin d’article.

Pour terminer l’ouvrage, j’ai réalisé un pompon et doublé le bonnet en polaire verte.

Je crois bien que le bonnet surprise a plu à Nathalie. En tout cas, vu le froid qu’il fait depuis un jour ou deux, il devrait bien lui servir.

Comme je vous le disais précédemment, j’ai réalisé très peu de cadeaux de Noël fait main cette année.  Le bonnet surprise et l’étole de Noël sont les seuls projets que j’ai concrétisés. Pas grave, je ferai mieux l’année prochaine – peut-être !

Douce nuit et à bientôt.

Fanfreluche