Rusticité et cocooning..

Rusticité et cocooning..

Il s’agit d’un projet très rustique qui a émergé après le boulochage intempestif de mes derniers pyjamas récemment achetés chez E***. Lors de notre première virée à la caverne alsacienne, j’avais mis la main sur ce tissu en éponge de velours à pois, pas vraiment dans la « vertitude » comme dirait Fanfreluche, mais idéal pour faire un jogging avec haut assorti. Puis chez les Hollandais, j’ai trouvé de superbes jersey pour faire des pyjamas (oui y a des éléphants, mais je suis aussi une accro aux éléphants!).  Avant de me lancer j’ai préféré me faire la main sur ce tissu à pois, nettement moins « précieux »..

 

Impossible de trouver un patron de pyjama en jersey. Donc au moins pour le bas, j’ai cherché des patrons simples de joggings. Quand on cherche bien dans la tonne de revues accumulées (mmm… n’est-ce pas Fanfreluche), on trouve quand même pas mal de choses: du pantalon en jersey (Elena Couture n° 77 et 79) aux joggings à proprement parler (Fait mains n° 424, Fashion Style n° 2H, n° 12, Ottobre n° 5/2015, Burda Style n° 11/20H pantalon fuseau, etc..).

Après avoir hésité sur pas mal de modèles, j’ai finalement choisi un pantalon en dentelle extensible et élastiqué à la taille, de la revue Fait mains n° 423, d’avril 2017. Le patron est très simple. J’ai juste rallongé le bas, viré les poches et j’ai fait un premier test, en 38.  Le modèle est un peu large mais c’est tout à fait acceptable pour un jogging. On est en mode cocooning… Pour la version pyjama, je le reprendrai un peu sur les hanches pour faire une version moins large.

 

L’emplacement de la taille me paraissait un peu haut mais c’est difficile à évaluer tant qu’on n’a pas terminé la ceinture et posé l’élastique. Au passage, j’ai trouvé un article très intéressant sur la pose des élastiques et les différentes sortes (et qualité) d’élastiques. J’ai horreur des élastiques cousus parce que c’est la galère à découdre quand on doit les changer donc je préfère la solution de la coulisse. J’avais acheté en prévision des élastiques de 3 cm de large à la mercerie du Bain aux plantes. Une fois l’ourlet de la ceinture terminé à la double aiguille, la ceinture était manifestement trop haute, et j’ai tout décousu.. La prochaine fois j’y réfléchirai à deux fois vu le temps que cela m’a pris de tout défaire. Mais tant qu’à faire un pantalon cocooning au moins qu’il soit confortable et à la bonne taille. Cette fois, j’ai utilisé la recouvreuse, là encore pour continuer à me faire la main et à apprivoiser la machine. L’ourlet était un peu galère à coudre parce que le tissu roulotte énormément et à tendance à glisser.

Le patron du haut est celui du sweat des Triplettes, bien rodé. Les finitions ont été faites là aussi à la recouvreuse, ce qui facilite notamment le travail sur l’encolure.

Vu le temps gris plombé ce dimanche, c’était le moment idéal de passer en mode cocooning et de se lover sur le canapé dans ce jogging doudou. Très bon dimanche!!

Falbala

Robe  sweat « triple » doudou

Robe sweat « triple » doudou

Je vous avais prévenu, je suis dans une période robe sweat / jersey. Après avoir adapté Maëlle en robe, j’ai récidivé en adaptant le sweat des triplettes en robe avec un beau jersey texturé, noir et kaki, trouvaille hollandaise. Là, les choses étaient un peu plus compliquées du fait que le sweat avait une forme assez large. En effet, au premier essayage (pendant la période de Noël comme on peut le voir sur ces horribles photos), cela a donné une robe et des manches « tonneau » (certes, gamme en dessous de la robe montgolfière!).

Le patron du devant a été copieusement recintré, les emmanchures réduites de 3 centimètres (dos et devant), et la manche complètement resserrée. Au moment de retailler le dos, je me suis trompée de ligne et j’ai commencé à couper sur la ligne de couture sur 1 centimètre avant de lâcher une flopée de jurons…. Heureusement, la Prof qui connait tous les trucs nous a montré comment coller une rustine sur l’envers et faire des « points de suture » invisibles sur l’envers (avant de coller la rustine) et sur l’endroit. Avec le motif de ce jersey, cela passe vraiment inaperçu, d’autant que c’est sous le bras…

J’ai opté pour une robe en bi-matière avec des manches noires. Pour cela j’ai utilisé le (grand) reste de mon terrible jersey noir (assez glissant mais ferme). Le résultat est un peu bancal au niveau des manches et de l’emmanchure, les deux tissus étant très différents en élasticité et en épaisseur. La manche vrille un peu mais la robe (et les manches) n’en demeure pas moins très confortable, un vrai doudou à porter!! J’étais partie dans l’idée que cette robe serait un prototype et au pire habillerait ma pauvre alter ego, Falbala (qui n’a pour tout vêtement qu’un chapeau de paille, nan ça ne tient pas vraiment chaud!!). Mais une fois réessayée, j’ai trouvé qu’elle tombait vraiment bien et cela m’a incité à la terminer rapidement.

Je me suis plantée devant ma nouvelle recouvreuse, prête pour la bataille!! Après quelques essais concluants sur des chutes. J’ai attrapé ma robe, marqué sur l’endroit le tracé des ourlets du bas et de l’encolure et ça c’est plutôt bien passé entre nous.. Non non pas de jurons…. Pour les manches l’ouverture était tellement étroite (et oui poignets ridiculeusement petits) que je n’ai pas osé coudre les ourlets à la recouvreuse. J’ai fait un petit ourlet à la main, mais cette solution de facilité me tarabuste un peu et je pense que je les reprendrai pour en faire quelque chose de plus .. orthodoxe.

Et voilà la robe portée:

Et ma Fanfreluche a mitraillé les petits détails

J’ai déjà repéré d’autres modèles de robe en jersey, ben oui j’ai encore du stock à écouler et Monsieur Falbala est tout content de voir que son cadeau de Noël est un gros plus pour mes travaux couture!! Et vous quel est votre patron de robe en jersey chouchou / valeur sûre??

Très bonne soirée

Falbala

L’héritage Dior – 3

L’héritage Dior – 3

Christian Dior meurt en octobre 1957. Six directeurs artistiques vont lui succéder qui vont s’inspirer du style Dior, l’enrichir, le déconstruire ou le réorienter. Ils vont tous marquer leur passage de leur personnalité propre, donnant à la maison Dior une dynamique et une richesse mais chacun puisera dans les thèmes chers à Dior, voire réinterprètera certains modèles phares de Dior, comme la robe Junon exposée dans la Nef (Maria Grazia Chiuri), la robe Esther exposée également dans la Nef (Raf Simons) ou encore la veste Bar (Raf Simons, Galliano).  L’exposition leur rend un très bel hommage en consacrant une salle à chacun d’entre eux. Petit aperçu ci-dessous des pièces présentées pour ces artistes.

Yves Saint Laurent (1957-1960): un coup de jeune et un vent de rébellion

Dès sa première collection, la ligne Trapèze, Yves Saint Laurent va déconstruire le New Look de Dior en libérant les femmes par des formes amples et non corsetées. La robe « Bonne conduite » ci-dessous est l’une des pièces phares de cette collection qui a eu un grand succès. Ses collections tournées vers la jeunesse, son style trop anti-conformiste et sa volonté de démocratiser la haute couture susciteront des polémiques et entraineront son départ rapide de la maison Dior et la création de sa propre maison de couture.

Robe Bonne conduite, printemps été 1958, ligne Trapèze 1e collection d’Yves St Laurent pour Dior

Gros coups de cœur de Falbala en particulier pour la robe Armide (1960) et la robe Eléphant blanc (1958).

 

Marc Bohan (1960-1989): le raffinement discret

Avec Marc Bohan, c’est un retour au look BCBG, très raffiné et sans excès ou provocation. Il va diriger la maison Dior pendant vingt-neuf ans. Il sera en particulier le couturier de la haute société et des stars. En 1968, il va dessiner une collection de vêtements pour Elisabeth Taylor dans le film Cérémonie secrète de Marc Losey.  Elle recevra un oscar vêtue de la robe Soirée à Rio (exposée dans la Nef – 4). Il va également dessiner bon nombre de robes pour Caroline de Monaco dont cette robe rose ci-dessous.

Fanfreluche craque pour plusieurs des modèles de Marc Bohan – notamment la robe trapèze noire et blanche et la robe noire en crêpe de laine, richement brodée de paillettes et pétales (voir plus bas). Mais pas seulement. Il y a aussi la robe de cocktail rose et noire – on pourrait presque envisager de la plagier un peu…

Gianfranco Ferré (1989-1996): « le Dior baroque »

Gianfranco Ferré était un architecte italien qui s’est lancé dans le monde de la mode dans années 1970. Ses collections sont influencées par son goût prononcé pour l’opéra et le baroque. La robe Lady a été présentée à sa collection inaugurale. C’est une robe longue, imprimée de roses avec une jupe en organza bordée de dentelles, la ceinture est incrustée de cristaux swarovski. Peu de modèles de cet artiste ont pu être identifiés ou datés. La construction de ces robes ci-dessous, en particulier les dos, est particulièrement fascinante.

 

John Galliano (1996-2011): l’enfant terrible

La nomination du Britannique John Galliano, perçu comme un créateur punk, va susciter la polémique. Il va dynamiser le style Dior en réinventant le « New New Look ».  D’autres pièces splendides sont exposées dans la Nef dont la Robe de bal Lina, dans les collections exotiques, dans la salle Trianon et dans les jardins fleuris.  Sa dernière collection surnommée « Clochards » ainsi que des scandales d’ordre privé vont conduire à son licenciement de la maison Dior.

Beaucoup de gros coups de cœur de Falbala pour cet artiste notamment cette robe ci-dessous, sans oublier la fabuleuse robe Lu-Lee-San (exposée dans le Colorama).

Fanfreluche aime beaucoup la robe rouge et crème, juste au-dessus. On peut rêver…

Printemps-été 1999, robe longue sirène en crêpe, bretelles drapées, motifs de gants en crêpe
Dior Héritage

Raf Simons (2011-2016)

Le Belge Raf Simons est un ancien designer industriel devenu styliste en 1995. Un grand nombre des pièces exposées dans cette salle sont issues de sa première collection  (2012) assez spectaculaire (en video) avec le fameux tailleur Bar revisité, des robes « New look » très cintrées à la taille et mettant en valeur le galbe des hanches, le thème floral. Cette collection est vraiment superbe et une des pièces coup de cœur de Falbala est exposée dans la Nef. Il quitte la maison Dior pour se consacrer à sa propre marque.

 

Maria Grazia Chiuri (2016): enfin une femme!

Pour sa première collection, elle a revisité les robes de grand soir et le thème floral si cher à Dior. Certaines de ses créations sont exposées dans les Jardins fleuris et à noter dans la Nef, l’hommage qu’elle a rendu à Dior avec la nouvelle robe Junon.

Maria Grazia Chiuri a pris le parti de réveiller la princesse de conte de fée qui sommeille en nous, avec sa collection de robes vaporeuses et froufroutantes ! Fanfreluche les adore.

Il ne s’agit bien sûr que d’une sélection de pièces (que nous n’avons pas toujours pu identifier ou dater malheureusement) mais elles montrent la continuité de la maison Dior dans les différences de chacun des directeurs artistiques.  En guise de conclusion à l’exposition Dior, les robes les plus somptueuses de la maison Dior, de toutes les époques, ont été mises en scène dans la Nef du musée (4).

Les serial piqueuses

 

L’esprit de Dior – les collections thématiques – 2

L’esprit de Dior – les collections thématiques – 2

Exposition Dior – Chapitre 2

Dans cette deuxième étape de notre immersion dans l’exposition Dior, nous avons choisi de regrouper les salles thématiques parce qu’elles mettent l’accent sur des thèmes récurrents de la marque et montrent ainsi une certaine continuité, ou un fil rouge, dans les collections préparées au fil des années. Ces salles ont été somptueusement mises en scène et décorées suivant le thème développé.

Les jardins fleuris

Dior adorait les fleurs et leurs parfums. Un des éléments essentiels de son style est le jardin fleuri de son enfance à Granville, la femme-fleur, avec des imprimés et des broderies de fleurs à faire pâmer les plus beaux jardins. La rose et le muguet se retrouvent dans bon nombre de compositions ainsi qu’illustré ci-dessous. Sans oublier le nom de ses collections qui sont des clins d’œil à ces jardins fleuris, que ce soit la silhouette « Corolle » de la première collection de Dior, la Ligne Tulipe.

La salle consacrée aux jardins fleuris est un véritable enchantement pour les yeux. La video de tout le travail de préparation de cette salle (ainsi que d’autres salles, visibles sur le site de Dior) est saisissante. Dans cette salle sont exposées des robes des premières collections mais aussi des réinterprétations de la femme-fleur par les différents directeurs. Maria Grazia Chiuri rendra un bel hommage à Dior avec sa Robe Jardin Fleuri (voir le Chapitre 3 consacré aux différents directeurs). D’autres robes fleuries figurent dans le Colorama (robe Miss Dior, voir Chapitre 1).

A gauche Robe Opéra bouffe, automne-hiver 1956, ligne Aimant: robe du soir courte en faille de soie d’Abraham.  A droite Robe 2010 de John Galliano Robe en mohair et organza.

Plusieurs coups de cœur dans cette salle, mais il est difficile de faire une sélection tant les modèles exposés rivalisent de beauté. S’il n’y en avait qu’une pour Falbala ce serait la robe May (1953), robe de grand soir en organza brodé de feuilles et de fleurs.

Robe Miss Dior (printemps été 1961), collection Slim Look. A sa droite robe May (printemps été 1953) ligne Tulipe.

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfreluche ce serait… ??? Difficile de choisir, comme Falbala, je craque pour la robe May, mais j’ai également un petit faible pour la robe bleue (surprenant n’est-ce-pas ?) jupe gonflante et décolleté bateau qui est plus courte à l’avant et pour la robe longue fourreau (fond crème et brodée de grands bouquets de fleurs).

Petit panorama des robes présentées, nous y avons même trouvé une « robe coquelicot » pour notre Martine:

La salle Trianon

Petit voyage dans le temps cette fois. Cette salle est avant tout un hommage rendu à Dior, pour son goût immodéré des robes du XVIIIe siècle mais certains de ses successeurs se sont laissés tentés par ces robes historiques, comme Raf Simons et John Galliano ainsi qu’on peut le voir ci-dessous.

Toutes ces robes sont somptueuses et s’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala, ce serait la Robe Palmyre pour sa volupté et la richesse de ses broderies de cristaux Swarovski, de fils métalliques , de pierreries, de perles et de paillettes.

Robe Palmyre, automne hiver 1952 ligne Profilée

S’il n’y en avait qu’une pour Fanfrecluche ce serait la robe rose juste en-dessous.

Les collections ethniques

La salle des collections ethniques nous fait voyager cette fois au bout du monde. C’est un spectacle enchanteur, flamboyant et dépaysant. L’art et la culture d’autres pays se retrouvent tout au long des collections, de l’Amérique latine à l’Asie, en passant par l’Afrique. La maison Dior a toujours eu une relation privilégiée avec le Mexique, dès la première collection avec la Robe Mexique (exposée dans la Nef). Les modèles exposés montrent l’influence des pays latins sur Yves St Laurent ainsi que John Galliano, de par sa mère espagnole; l’exploration de l’art africain  dans les collections de John Galliano et de Raf Simons. Le Japon est également à l’honneur et très présent dans les collections de Dior, de John Galliano, de Raf Simons et de Maria Grazia Chiuri.

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Falbala ce serait la Robe Kusudi pour son exotisme envoûtant et sa ligne très épurée. Il s’agit d’une robe longue bustier sirène, ligne en S, en crêpe de soie voilée de dentelle, avec un corset d’inspiration massaï.

John Galliano. Peter Lindbergh, robes Kusudi et Kitu, collection haute couture printemps-été 1997

S’il n’y en avait qu’une à retenir pour Fanfreluche ce serait la flamboyante robe à volants de John Galliano.

Après ces différents hommages à l’esprit de Dior, c’est encore une nouvelle série de salles que nous allons vous montrer sur l’héritage de Dior cette fois (voir Chapitre 3), avec une série de pièces sélectionnées pour chacun des directeurs artistiques. L’esprit de Dior fusionne et / ou clashe avec la personnalité de chacun d’entre eux…

Les Serial Piqueuses

 

Maëlle, version robe

Maëlle, version robe

Ah ça fait longtemps qu’on rêve de ces petites robes en jersey qui allient confort et féminité. La question est de trouver le bon patron / modèle, celui qui tombe bien sans trop mouler ce qu’il ne faut pas… Après avoir tergiversé, je me suis rabattue sur mon patron valeur sûre, Maëlle de Marie Poisson, qui a été transformée en robe. Pour cette opération, j’avais un magnifique tissu kaki en jersey texturé, trouvaille de la caverne alsacienne.. Tout cela ressemblait à un plan facile et gagné d’avance!! Ah ah!!!Une série d’anicroches ont tout de même jalonné la préparation de cette robe…

Pour rajouter un peu plus d’aisance le patron a été légèrement décalé par rapport à la ligne de pliure. La ligne d’ourlet a été remontée de 5 cm afin de faire une finition avec une bande de tissu.

Les manches Frankenstein: Après avoir bâti la robe, catastrophe: les manches font des plis et des replis disgracieux, elles sont manifestement trop larges. Pourtant ces défauts n’étaient pas aussi apparents sur les sweats déjà réalisés. Deux options, soit faire des pinces un peu partout pour les reprendre, façon Frankenstein, soit refaire les manches.. oui là on voit bien sur les photos les paquets en trop sur les manches… Après l’opération repatronage de la manche, elle tombe nettement mieux…

Le passepoil double: Fanfreluche et la Prof avaient estimé qu’un passepoil au niveau du raglan apporterait un petit plus… Je ne suis pas une fana des passepoils mais c’était l’occasion de me lancer dans cette nouvelle technique. J’ai acheté plusieurs modèles mais c’est finalement à Paris que j’ai trouvé ce passepoil double, camouflage très clair, qui était fait pour cette robe.. oui double, double peine!! Le montage s’est fait dans la douleur et a nécessité de nombreuses coutures pour bien le positionner et surtout pour éviter qu’il baille (en plus du montage classique, couture à la main plus ou moins invisible et couture au milieu du passepoil double avec du Monofil, ça c’est magique le fil transparent..) Au final je suis assez contente de cette expérience mais je ne suis pas sûre de me relancer dans cet exercice, enfin pas tout de suite !!

Le montage de la robe: Une fois ces difficultés techniques résolues, la couture à la surjeteuse est assez facile et rapide. La surjeteuse a tout de même un peu ronchonné sur les épaisseurs et le passepoil.. Une innovation, le recours à la recouvreuse avec ma nouvelle machine, cadeau du Père Noël de monsieur Falbala.. Les finitions des ourlets manches et encolures à la recouvreuse sont un jeu d’enfant, enfin bon quand on arrive à bien comprendre sa machine.. Heureusement que la Prof était là pour ses conseils avisés de prise en main… Au niveau de l’encolure, un simple ourlet avec la recouvreuse, la machine est passée allègrement sur les épaisseurs y compris le passepoil (bon je n’ai cousu que 5% de l’encolure..), je ferai mieux la prochaine fois!!

La longueur de la robe: Dernière étape de la robe qui a priori n’est plus qu’un détail!! mmmmm… la Prof avait recoupé la longueur de la robe afin de rajouter une bande dans le bas pour la finir.. Puis elle a eu des remords, craignant que la robe ne soit trop courte, une bande de 15 cm a été rajoutée.. Après montage, la robe est manifestement trop longue.. Marie-Pierre s’est amusée à jouer les retoucheuses (et Fanfreluche ne nous a pas loupées!!), non mais c’est une mini-robe que vous vouliez que je porte??!! Allez nouvelle retouche et rétrécissement (en apnée) de la bande.

Les jolis raccords initiaux ont été perdus dans la retouche, tant pis!! Que personne ne vienne me dire qu’elle est trop longue (ou trop courte), je n’y touche plus… Et après essayage (et séance shooting de Fanfreluche) la longueur me paraît bonne!!!

Et encore quelques détails

Très bonne soirée

Falbala