Tricot layette nouvelle génération – Saison 1

Tricot layette nouvelle génération – Saison 1

La nouvelle génération est en marche ! Moma Fanfreluche a dégainé les aiguilles pour le tricot layette – saison 1.

Hello les lectrices/lecteurs. Vous vous demandez sans doute pourquoi il n’y a plus jamais de couture pour moi sur ce site ? Eh bien premièrement parce que mon projet couture actuel est un boulet et deuxièmement parce que je suis en pleine création tricot layette pour un nouveau BB à venir.

Tricot layette – le gilet Gingersnap

J’ai deux projets (et demi) à vous montrer. Tout d’abord le gilet Gingersnap de Kristen Rettig, disponible gratuitement sur Ravelry (ici).

Je l’ai tricoté en Cool Wool de Lana Grossa avec des aiguilles n° 3,5 et 4, que j’ai complétée par un reste de laine grise de même épaisseur. Pour celle-là je ne saurais vous dire de quelle qualité de laine il s’agit, car il n’y avait plus le bandeau papier sur la pelote.

Quoi qu’il en soit, l’idée initiale était de faire un gilet taille naissance ou 1 mois, mais finalement le projet terminé me semble un peu grand. Peu importe, il finira bien par aller au futur bébé à un moment ou un autre.

C’est un modèle extrêmement facile à réaliser : les pièces sont quasi rectangulaires, à l’exception des manches où il faut intégrer quelques augmentations sur les côtés et de l’encolure où il faut faire quelques diminutions. Pour finir, j’ai cousu des petits boutons orange/rouille que j’ai trouvés chez Toto.

Franchement, c’était un projet très agréable à tricoter. Aucune prise de tête et je trouve le résultat très joli. La future maman l’aime aussi.

A propos de tête

Ensuite, pour compléter le look et utiliser les restes de laine, j’ai aussi tricoté un petit bonnet tout simple, d’après le modèle Roll On / Drops Baby 18-26. C’est un modèle ultra simple à réaliser et qui produit un joli effet. De cette manière, le nouveau bébé aura la petite tête bien au chaud.

Ensemble complet

Editorial

Début mai 2020 – Gingersnap porté par Mathilda. La taille 3 mois lui va bien.

Tricot layette – la brassière cache-cœur

Comme le gilet Gingersnap était un peu grand et que j’avais vraiment envie de tricoter un petit vêtement que la future maman puisse emporter à la maternité, j’ai choisi, dans le magazine ideal n° 173, une brassière cache-cœur.

Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai tricoté une laine couleur bleu/vert pétrole très fine avec des aiguilles n° 3. Il s’agit de la Lana Grossa Meilenweit (une laine pour chaussettes), que l’on peut laver à la machine. J’en ai un grand stock, car je souhaitais me tricoter un pull. La brassière n’a pas même nécessité une pelote complète, donc il m’en reste malgré tout largement de quoi me tricoter un pull, je pense.

Voici le projet en cours.

J’ai suivi – presque – à la lettre les instructions du magazine, mis à part pour les manches que j’ai trouvées un peu trop étroites. J’ai donc ajouté deux séries d’augmentations aux côtés des manches, soit 4 mailles en tout. Cette petite brassière a été agréable à tricoter, avec son détail chic : vous le voyez ? J’ai tricoté un petit cœur au point mousse sur le devant droit de la brassière. Et du coup il se voit en relief sur le point jersey endroit.

Cette fois-ci la taille est OK. Mais il y a tout de même un hic. C’est que cette laine n’est pas vraiment douce. On dirait même qu’elle gratte un peu. Alors, peut-être que je vais poser un biais en jersey tout doux au niveau de l’encolure, pour éviter d’irriter la peau du futur bébé.

En attendant, j’ai cousu un petit bouton blanc nacré (la forme est un peu boule, mais on ne voit pas bien sur la photo) et un petit bouton blanc tout simple à l’intérieur pour fixer le devant gauche.

Et voilà, un petit projet vite tricoté. Vive le tricot layette ! Les pièces sont toutes petites et même avec de la laine fine, on en vient rapidement à bout.

Je m’arrête là pour aujourd’hui, mais la saison 2 pourrait bien nous réserver d’autres surprises…

Editorial

Le bébé est né et la brassière a pris du service. Petite photo.

Bises à toutes et tous.

Fanfreluche

Du tricot et un peu de crochet pour Augustine #1

Du tricot et un peu de crochet pour Augustine #1

Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui je vais vous montrer du tricot et un peu de crochet pour la princesse Augustine. Quand on est une princesse, il faut avoir les accessoires correspondants (vous verrez plus loin).

Tricot – un gilet « top down » avec empiècement jacquard

Il fait un peu trop chaud pour avoir envie de porter un gilet, même tricoté en coton des sœurs Søstrene Grene. Mais comme j’ai mis pas mal de temps pour le terminer, c’est aujourd’hui qu’il est prêt, lavé et bloqué et donc vous n’y couperez pas.

Le modèle que j’ai réalisé est le Daisy Delight Cardigan, modèle gratuit de Drops, en taille 3/4 ans.  J’ai préféré inverser le code couleur pour privilégier le blanc cassé, qui s’accordera avec davantage de vêtements de la princess A. Ce type de projet, que l’on tricote en commençant par l’encolure, était une première pour moi. Les débuts ne furent pas faciles et j’ai recommencé le tout à deux reprises avant de comprendre le point, les augmentations etc. Heureusement que les copines du club tricot étaient là, à la fois pour combler mes lacunes et pour m’encourager à défaire au-lieu de pratiquer la politique de l’autruche. C’était aussi la première fois que je tricotais une grande bordure en jacquard. Ouf ! Ce n’est pas facile, mais c’est très gratifiant une fois terminé.

Finalement, j’aime beaucoup ce gilet. En effet, comme il est tricoté en « top down », il n’y a pas de coutures à réaliser. Tout est tricoté en un seul morceau. Du coup, une fois qu’il est terminé, il est tout fini ! (je me comprends)

Tricot « top down » – l’essayage

Il y a quelques jours, Augustine a accepté d’enfiler son nouveau gilet très rapidement. Je n’ai pas pu regarder en détail, parce qu’elle n’a pas été très patiente. Mais clairement, il est trop grand pour elle pour le moment. Par conséquent, ce gilet ne sera pas porté cet été. De toute façon, il fait bien trop chaud.

Entre temps, j’y ai ajouté de petits boutons roses que j’ai achetés dans une minuscule mercerie très « à l’ancienne » située à Riga (Lettonie). Non, rassurez-vous, je n’y suis pas allée tout exprès. Mais, il y a quelques semaines, M. Fanfreluche et moi avons fait un très agréable circuit dans les Etats baltes, en transitant par la Finlande et la Suède. Or, comme vous le savez, où que j’aille, je ne peux pas m’empêcher de partir à la recherche de magasins de tissus ou autres merceries. Eh oui, des fois qu’il y aurait quelque chose d’inédit. Alors, je ne dirais pas que ces boutons sont inédits, mais il se trouve qu’ils ont exactement la même couleur que les fleurs roses du jacquard. Du coup, c’est joli et c’est aussi un souvenir de nos agréables vacances.

EDITO: J’ai écrit cet article en deux temps, avant d’avoir pu faire des photos portées. Par conséquent, le gilet a trouvé son utilité ce matin, lorsque Augustine m’a aidée à ramasser les pommes gâtées. Il faisait assez frais après l’orage de la veille. Du coup elle a porté son nouveau gilet avec plaisir. Elle adore les boutons roses. Et voici une avalanche de photos de la petite travailleuse.

Couronne au crochet pour princesse Augustine 1ère

Ici, je vais encore une fois vous parler de nos achats à Riga. A la recherche d’un cadeau pour Augustine, nous avons mis la main sur une très jolie poupée aux tresses blondes, réalisée tout en tricot. Elle était habillée d’une tenue traditionnelle et portait une couronne de fleurettes blanches faites au crochet. Elle était vraiment adorable et pas fragile à transporter dans l’avion. En effet, il y en avait aussi de très belles, mais avec la tête et les mains moulées en céramique. Voilà qui n’est pas une bonne idée comme cadeau pour une demoiselle qui n’a pas encore une vraie notion de ce qu’est la délicatesse.

Bref, Augustine a adoré sa poupée et surtout la petite couronne de fleurs qui d’ailleurs ne tenait pas très bien sur la tête. Comme je suis une « bonne Moma » Fanfreluche, j’ai proposé à Augustine de lui réaliser sa propre couronne de fleurs. Elle a trouvé que c’était une bonne idée.

Il me restait toute sorte de fins de pelotes de coton de toutes les couleurs, donc je me suis mise à l’ouvrage. Ce n’était pas un gros boulot. Non, pas du tout. En deux temps, trois mouvements, j’avais crocheté les petites fleurs ainsi que le ruban vert qui allait servir de support à la couronne. Et voilà le résultat et les photos de la princesse Augustine la 1ère.

Ce qui est un drôle de hasard, c’est que le jour où je la lui ai offerte et que j’ai fait les photos, Augustine portait son nouveau tee shirt « de princesse » offert par sa Tata et son Tonton. Alors si vous regardez bien la photo, vous verrez que la princesse sur le tee shirt porte la même couronne de fleurettes blanches. Les deux princesses sont tout à fait assorties.

Pas plus de bla bla pour aujourd’hui. Je vous dis à bientôt.

Fanfreluche

Semaine textile #4: les chaussettes Labonal

Semaine textile #4: les chaussettes Labonal

La visite de l’usine Labonal s’imposait car Monsieur adore les chaussettes. C’est son péché mignon avec les cravates!! Pendant la semaine textile nous n’avons pas pu aller à la visite car le jour prévu, toutes les routes autour du site de Labonal avaient été fermées pour cause de tour France qui passait à proximité. L’équipe de Labonal a été très sympa et nous a précisé qu’il serait possible de faire une visite de rattrapage. Du 16 juillet au 2 août l’usine programme sans rendez-vous des visites tous les après-midi à 14h. Bon les visites sont nettement plus courtes que celle prévue dans le cadre de la semaine textile, mais cela permet d’avoir un aperçu général du site. Alors si vous aimez les chaussettes et le bon vin…

L’usine Labonal est située à Dambach, sur la route des vins. Elle a été créée dans les années vingt et a connu rapidement du succès. Dans les années 70, Labonal était le premier fabricant et distributeur de chaussettes françaises avec son célèbre logo à la panthère. Tout comme le logo de D.M.C., la panthère a changé de position de nombreuses fois au fil des années jusqu’à finir par être debout et regarder en arrière. La légende dit que depuis que la panthère regarde derrière elle, les ennuis ont commencé pour l’entreprise. Rachetée par Kindy (les chaussettes ne se cachent plus, si vous vous souvenez…) la marque Labonal est retirée de la vente jusqu’en 1996 et le site de Dambach est fermé. En 1998, l’actuel directeur et quelques cadres décident de reprendre et de rouvrir l’usine Labonal. L’entreprise connait des débuts difficiles, sans grand carnet de commandes. Elle fabrique des chaussettes essentiellement pour la grande distribution (Auchan, Leclerc) sous la propre marque de ces enseignes. Ce sont des chaussettes de qualité moindre par rapport à celles estampillées Labonal (pas de lavage, elles sont formées sur des machines plus anciennes, avec des qualité de fil différentes).

Labonal, usine à Dambach

La société s’est développée progressivement et a ouvert quatre magasins Labonal à Strasbourg, Obernai, Mulhouse et Besançon. Le site de Dambach comprend également un grand magasin d’usine.

Labonal, magasin d'usine à Dambach

Elle vend toujours sur les marchés même si le nombre de camionnettes a diminué. En 2018, elle a créé la marque Frenchie qui cible plus particulièrement les jeunes, avec des tarifs plus abordables. Cette année la marque a été autorisée à participer au marché de Noël de Strasbourg.

Labonal à Dambach, camionnette marque Frenchy

Pour la partie plus technique, l’usine fabrique des chaussettes en coton, soie, laine, fil d’Écosse et en lin. Le lin est cultivé, filé dans le nord de la France et tricoté à Dambach. A également été brevetée une chaussette spéciale anti-tiques. J’avoue être sceptique sur le procédé. Elles subissent un lavage spécial dans lequel on ajoute un produit insecticide qui paralyserait le système nerveux des tiques. De l’insecticide à même la peau… et comment assurer la résistance aux multiples lavages?

Labonal usine de Dambach

Dans l’usine, deux catégories de machines sont utilisées. Certaines tricotent et cousent en une seule opération les chaussettes, avec une couture dite plate. Ca fait rêver amies tricoteuses amatrices de chaussettes!! Tout est programmé par ordinateur, y compris la fabrication par taille.

Les autres machines tricotent seulement et il est nécessaire de procéder à une opération de remaillage (du nom de son inventeur), c’est à dire de la fermeture de la pointe. Cette opération nécessite de recourir à une autre machine et à la main d’œuvre. La chaussette est insérée à la main dans une machine qui va procéder à la couture de finition.

Les chaussettes sont ensuite lavées. Elles sont placées sur des machines, sur des pièces en forme de pied, pour l’opération dite de formage.

Usine Labonal à Dambach

Ensuite ce sont les dernières opérations de contrôle. Tous les restes de fils sont coupés manuellement, les chaussettes sont vérifiées (hauteur de tige, taille) puis appairées et conditionnées.

Là encore le discours est nettement contre la mondialisation et la concurrence avec les pays asiatique. A titre de comparaison édifiante la Chine produit 95 000 paires de chaussettes par jour, la production annuelle de Labonal est de 2 millions de paires par an. Le coût de revient d’une paire de chaussettes en Chine est de 20 centimes contre 4 / 5 euros en France. Tout ça est lié comme on le sait aux différences énormes de charges et à la qualité nettement inférieure des matières utilisées.

Usine Labonal à Dambach

Avec cette rude concurrence, il reste très peu de fabricant de chaussettes français hormis Labonal: Bleu forêt et sa société Tricotage des Vosges (même démarche que Labonal vente par le biais de la grande distribution puis en boutiques et en ligne), Perrin avec sa célèbre gamme « Berthe aux grands pieds (que j’adore!) et Broussaud. Alors c’est vrai que nos chaussettes sont un peu plus chères, mais au moins elles sont de meilleure qualité et produites dans nos régions suivant des critères et des cahiers de charges stricts.

Labonal, usine à Dambach

Ce dernier article clôt mes visites dans le cadre de la semaine textile. Il est grand temps maintenant de vous montrer ce que j’ai cousu parce que je n’ai pas chômé entre deux visites, le jardinage et le grand nettoyage d’été de la maison..

Très bon week-end

Nathalie et Monsieur

Semaine textile #2: D.M.C. ou l’art du fil

Semaine textile #2: D.M.C. ou l’art du fil

La visite de D.M.C. faisait partie de mon choix coup de cœur (en tant que brodeuse à mes heures perdues), mais malheureusement D.M.C. était complet. Je me suis inscrite sur liste d’attente auprès de l’office du tourisme de Mulhouse, sans grand espoir au vu de la forte demande, mais nous avons eu la chance de bénéficier de 2 désistements pour D.M.C., probablement en raison des craintes suscitées par le passage du tour de France.. Ce dont j’aurai l’occasion de reparler plus tard, grrrrrr..

L’équipe de D.M.C. nous a installé dans une petite salle pour nous faire un petit topo préalable de la visite, très pédagogique.

D.M.C. Mulhouse

D.M.C. représente les initiales de ses fondateurs, à savoir la famille Dollfus, dont l’un des directeurs avait épousé une Mieg et qui est devenu Dollfus-Mieg & Cie: D.M.C. Le logo est passé d’une cloche à un cheval et la symbolique du cheval a évolué (la pointe sous le cheval qu’on voit sur la photo a désormais disparu, le sens du cheval a été modifié). Son siège est à Mulhouse avec une grosse logistique installée à Illzach. Ses produits phare que les brodeuses connaissent bien, sont le mouliné, composé de 6 brins, et le coton perlé qui existe en plusieurs épaisseurs de fil, le mouliné représentant 60% du chiffre d’affaires.

Mouliné D.M.C.

L’usine D.M.C. de Mulhouse fabrique dans une certaine mesure son fil, le mercerise, le teinte et le transforme en produit fini. Elle ne fabrique plus de toile mais achète des produits manufacturés dans la région. Elle ne teinte pas non plus les toiles ni la laine qu’elle revend.

Fabrication du fil

D.M.C. n’utilise que du coton essentiellement d’Égypte qui est filé au Pakistan. D.M.C. effectue une opération dite de retordage pour le mouliné : chaque brin de mouliné est composé de deux filé de fibres, issus de la transformation des fleurs de cotonniers en fils, et qui sont retordus ensemble. Cela devient du retors. En fonction de l’utilisation, à savoir couture ou broderie, les fils sont retordus dans un sens ou dans l’autre pour tenir compte de la manière dont le fil et l’aiguille pivotent. Les bobines de fils sont ensuite transformés en grands écheveaux aux fins de traitement et transformation.

D.M.C.

Le nombre de machines pour transformer ces fils en écheveaux est assez époustouflant:

Pour faciliter le travail de transformation, chaque type de fil fabriqué est identifié par une ligature autour des écheveaux constitués, avec un code couleur bien spécifique. Ces ligatures ne sont pas en coton, elles supportent donc tous les traitements que le fil va subir par la suite, sans s’altérer ou changer de couleur.

et en application

Echeveaux D.M.C. ligatures

Mercerisage

Le coton n’étant pas très hydrophile, des opérations préalables dites de mercerisage sont nécessaires avant sa teinture pour  permettre aux colorants véhiculés par l’eau de bien s’accrocher aux fils. A cette fin, les fils de cotons sont trempés dans de la soude caustique et étirés pour que la soude pénètre bien au cœur des fibres, au moyen de ces machines ci-dessous. Cette opération chimique permet d’avoir un fil très brillant, très résistant au lavage et à la lumière et des couleurs riches et intenses. Et oui le coton et la beauté ont un prix…

Teinture

Les colorants utilisés ne sont pas fabriqués par D.M.C.. Ses fournisseurs de colorants sont européens même si D.M.C. reconnaît que la plupart des colorants sont produits en Asie. Chaque couleur est en principe composée de 3 couleurs différentes: rouge, bleu et jaune. Pour certaines couleurs particulières comme le turquoise, les violets, un seul colorant est utilisé. D.M.C. dispose d’un laboratoire chimique dont le rôle est notamment de contrôler la qualité des colorants. Il développe également de nouvelles formules ou corrige certaines formules qui n’ont pas fonctionné de manière adéquate. Il compare et analyse également les colorants utilisés par la concurrence (Coats) pour améliorer la qualité des fils D.M.C..

Les teintures sont effectuées dans des armoires de différentes tailles. Ces armoires permettent à la fois de blanchir, teinter et savonner pour enlever l’excès de colorant. Une seule couleur est utilisée par machine puis dans des teintes dégradées de la même nuance pour rentabiliser le processus et éviter de rincer les machines. Pour les fils changeants, une armoire spéciale contient plusieurs bains de couleurs. Au vu de la quantité d’eau requise pour ces opérations de teinture, D.M.C. utilise sa propre eau.

Dans certains cas des savonnages plus importants sont rendus nécessaires. Ils sont effectués dans des machines distinctes.

Savonnage D.M.C. Mulhouse

Savonnage

Une fois les fils teints, les gros paquets de fils sont à nouveau embobinés pour faciliter leur transformation en produits finis pour la vente, en pelotes ou échevettes .

D.M.C. Mulhouse

C’est le stade du finissage. Les photos ne sont malheureusement pas autorisées au finissage parce que la plupart des machines qui interviennent à ce stade ont été fabriquées par D.M.C. et font toute la spécificité du rendu final de ses fils. Les produits finis sont ensuite rangés dans des petites boîtes avec le logo de la marque pour accomplir des merveilles.

Fils D.M.C.

Encore quelques fils spéciaux.

Je vous souhaite une très bonne soirée, en attendant les prochaines visites.

Nathalie et Monsieur