Un sac vintage pour affaires de couture

Un sac vintage pour affaires de couture

Récemment lors d’un de nos cours de couture, Christine a reluqué nos grands sacs pour nos affaires de couture et s’est plaint de n’avoir qu’un petit sac. Pour la petite histoire, c’est même moi qui lui ai cousu ce sac mais il n’était pas vraiment destiné à accueillir tout le barda qu’on se trimballe habituellement pour les cours! Tu veux un grand sac pour tes affaires de couture, que je lui ai-dit? Ouiche qu’elle m’a répondu!!! Bon plan pour les vacances…

Un joli coupon vintage

Chez Marie (Fil amant) il y avait un très joli coupon de tissu imprimé ancien avec des grosses fleurs oranges. Il portait une inscription avec la date de 1979!! Et comme Christine adore (notamment) le orange, j’ai demandé à Marie si elle pensait que ça lui plairait. Et elle m’a confirmé qu’à chaque fois, elle lorgnait ce tissu. Vous pensez bien que je me suis empressée de l’acheter.

Au cours suivant, Christine m’a dit avec un grand soupir: le beau tissu ancien orange est parti… Mince que je lui ai répondu!! Et t’aurais voulu en faire quoi? Des housses de coussins pour une copine, qu’elle m’a répondu. Alors là je dis non!! Je suis bien contente d’avoir acheté ce tissu pour elle. Et d’une il n’y en aurait pas eu assez pour faire des housses de coussin et de deux au moins elle en profitera!

Les dimensions et le matos

Je me suis un peu creusée les méninges pour les dimensions du futur sac. Je le voulais un peu moins grand que les nôtres !! J’ai re-mesuré celui que Fanfreluche m’avait fait et finalement j’ai pratiquement repris les mêmes dimensions (finies): 60 cm de largeur, 40 cm de hauteur et 28 cm de large pour le fond. J’ai rajouté 1,5 cm de marge de manière à pouvoir ajuster sac et doublure. Devant mon panneau à fleurs, j’ai finalement agrandi à 62 X 42, avec toujours la même dimension pour le fond. Comme les fleurs occupent le milieu du tissu, j’en avais juste assez pour le dos et le devant du sac. Pour les côtés et le fond, j’ai tapé dans les parties blanches du coupon en envisageant de les agrémenter avec des appliqués, pour que ça ne fasse pas trop contraste. J’avais également prévu une grande poche intérieure.

Pour la doublure, j’ai utilisé une grande chute de tissu imprimé, acheté il y a une éternité à Sainte-Marie-aux-mines, au stand des tissus du chien vert. J’avais repéré de la sangle orange sur le site de Mondial tissus. Bien sûr en magasin, il n’y en avait pas en stock. J’ai pris de la sangle blanche / écrue légèrement brillante. Je pense qu’il y a des fils de lurex. Et enfin, pour le gonflant du sac, j’avais en stock une sorte de mousse en résille que Nabel nous avait fait découvrir lors du Salon pour l’amour du fil. J’en avais racheté par la suite pour Fanfreluche et moi sur un site Internet dont j’ai oublié le nom..

Le montage du sac

J’ai commencé par couper les pièces dans le tissu vintage. Grosses hésitations au moment de placer les sangles sur le corps du sac. Sur l’endroit ou sur l’envers??? D’habitude je ne me posais pas la question et je plaçais mes sangles sur l’endroit du tissu de manière à les prendre dans la couture du fond pour que ce soit plus solide. Je me souviens avoir eu un commentaire qui me disait que c’était un peu dommage d’avoir des sangles sur le motif. J’ai fait un test de couture des sangles montée sur l’envers. Même discrète cette couture se voyait sans qu’on comprenne sa raison d’être.

# Tissu vintage mercerie du Fil amant

C’est là que je me suis souvenue du fil invisible. La Tatie Onemei m’en avait fait acheter pour faire des surpiqûres sur un projet de nappe un peu compliqué. A l’époque cela avait très bien marché. Cette fois-ci fiasco total!! Le fil n’arrêtait pas de casser et il fallait ré-enfiler sans arrêt un fil qu’on ne voit pratiquement pas. Je n’ai même pas réussi à faire de canette. A mon avis, ce fil a très mal vieilli, il doit avoir au moins 15 ans. Retour à la case départ, quitte à avoir une couture qu’au moins elles se voit pleinement et soit décorative. J’ai opté pour ce joli point avec des petites fleurs. Avec une bobine de fil orange (bien entamée) ton sur ton, j’ai trouvé ça très chouette. Ce point est très gourmand en fil et j’ai passé plus de deux canettes pour toutes mes surpiqûres.

Pour le fond, j’ai récupéré la partie du coupon qui contient les échantillons de tous les coloris du tissu. Bon c’est sûr que personne ne le verra mais j’adore ces échantillons de couleurs sur un tissu. Cette partie a été vite réglée, j’ai simplement centré mes échantillons de coloris dont j’ai surjeté les contours. J’ai centré et cousu cette pièce sur le fond.

Pour les deux pièces blanches des côtés, j’ai découpé deux grosses fleurs que j’ai fixées avec de la colle temporaire pour broderie. Je voulais absolument faire le point de feston à la main. J’avais acheté du coton perlé mais il s’est avéré trop épais. J’ai fini par trouver dans mon stock du mouliné de la même couleur. J’ai utilisé deux brins ensemble. Bon mine de rien, ça m’a pris pas mal de temps, d’autant que j’avais été plus que généreuse dans les dimensions de mes deux appliqués. Ne vous extasiez pas, mon feston est loin d’être régulier.. J’ai rajouté un cadre sur chaque côté, avec le même point à fleurs.

Le montage de la doublure

J’ai ensuite coupé les pièces de doublure et de la poche intérieure. Je me souviens avoir réclamé plein de poches à Fanfreluche mais au bout du compte, je ne m’en sers pas vraiment. Sur le sac que je lui ai cousu il n’y avait que deux poches intérieures dont une zippée. J’ai coupé la poire en deux en optant pour une poche intérieure double plaquée. Je voulais la faire un peu plus large qu’un des panneau du sac, de manière à froncer avec un élastique l’extrémité supérieure et pendre les trois autres côtés dans les coutures d’assemblage. J’avais réservé à cette fin un morceau fleuri mais je me suis complètement plantée dans le tracé de cette poche. Elle s’est avérée bien moins large que prévu. Donc pas de poche froncée. La poche est doublée avec le même tissu de doublure. J’ai surpiqué le haut de la poche et la partition du milieu avec le même point à fleurs, et une couture droite pour les côtés.

Restait le point délicat de ce type d’ouvrage (et que j’appréhendais depuis le début): le gonflant du sac. J’ai épinglé mes pièces de doublure sur ma résille et là, ô rage ô désespoir, je n’en avais pas assez. J’avais aussi en stock cette même résille mais beaucoup plus épaisse. Bon Fanfreluche m’avait gentiment proposé de m’en refiler un bout de la sienne mais j’étais lancée pendant le week-end du 15 août et je voulais avancer. J’ai donc coupé le fond avec ma résille plus épaisse. J’ai préféré assembler la résille sur la doublure. En cas de plantage, mon sac fleuri serait toujours intact et prêt pour une autre doublure. Heu non Marie, pas de raccords possibles pour la doublure, j’étais trop juste en tissu..

Cette résille n’est pas thermocollante, elle se coud et très facilement. Il faut juste bien dégarnir après les marges de couture pour éviter les sur-épaisseurs. J’ai épinglé la doublure et la résille et fait une seule couture d’assemblage. Au préalable j’avais tracé les marges de couture sur le tissu de doublure et je les ait fait correspondre. Vu l’épaisseur, il était difficile de se baser sur les repères de la machine. Je dois dire que j’ai eu des sueurs froides au moment de l’assemblage. Cette résille ne glisse pas vraiment. J’ai dû aider ma machine.. Oui je sais j’aurais pu prendre le pied à double entrainement… Et le fond plus épais n’a vraiment pas facilité les choses…

L’assemblage du sac et de la doublure

Une fois la doublure assemblée, je l’ai remesurée. Vu son épaisseur, j’ai dû rogner sur les marges de couture du sac pour que la doublure puisse rentrer dedans. J’ai cousu le sac beaucoup plus rapidement, sans épaisseur ni glissant à gérer. J’ai enfin mis la doublure doublure dans le sac. Tadam.. J’ai poussé un soupir de soulagement quand j’ai vu que tout s’emboitait pratiquement bien. J’avais décidé de ne pas faire de montage classique des deux sacs sur l’envers, pour ne pas avoir à tout retourner. J’ai commencé par faire les rentrés sur le haut du sac et de la doublure et j’ai bien dégarni la résille au préalable.

Comme je n’avais pratiquement plus de fil orange, j’ai cousu en blanc et mes surpiqûres ne sont pas très jolies. Sur les parties blanches, le point est nickel mais dès qu’on arrive sur les motifs, il fait presque une ligne. Tant pis!! J’ai épinglé les deux sacs et tenté quand même une surpiqûre des deux à la machine. Elle s’est passée sans encombre..

Le sac cadeau

Je ne fais plus d’emballage cadeau en papier. Je préfère recycler des chutes et je trouve que c’est bien plus joli et personnel. D’autant que ces sacs sont réutilisables. Je les fais en général très simples avec des coutures à la surjeteuse, c’est plié en deux temps trois mouvements.

J’ai utilisé le lin de Martine dans lequel j’avais cousu des petites nappes pour le mariage de sa fille. J’avais hérité des larges restes de ce tissu, qui ont servi à de multiples occasions. Là j’en enfin pu en venir à bout. Avant de coudre le sac cadeau, j’ai récupéré la dernière fleur entière du tissu. Cette fois, je l’ai juste cousue à la machine avec un zigzag.

Ce sac a été une bonne opération en terme de liquidation des tissus, je n’ai pratiquement pas de chutes!! Et aujourd’hui Christine a enfin pu découvrir son cadeau. Comme vous pouvez le constater il est parfaitement assorti à sa tenue (fait main!) et il va parfaitement, ouf…

Je conclue (enfin!) cet article-fleuve en vous souhaitant un très bon week-end..

Nathalie

Robes caftan

Robes caftan

Tout est parti d’un tissu là encore bien « pré-pandémique » acheté à Nantes, il y a des années. C’était à l’occasion d’une virée des Serial piqueuses au salon Pour l’amour du fil. Nous avions loué une voiture pour faire un peu de tourisme en marge du salon et sur la route, un panneau indiquait vente de tissus. Ni une ni deux, nous avons fait une halte pour y jeter un œil. C’était un grand entrepôt qui bradait notamment des tissus. Rien de bien extraordinaire mais j’ai repéré un magnifique jersey avec motifs placés. Ne sachant pas quoi en faire j’ai dû en prendre presque 4 mètres (à vil prix!) de manière à pouvoir exploiter tous les motifs.

Un tissu à potentiel screugneugneu

Ce tissu a été enterré mais je le ressortais à l’occasion en me demandant bien ce que je pourrais en faire. Avec le recul, je me suis rendue compte qu’il serait difficile à travailler. C’est un jersey de viscose (il cartonne au lavage) très fin et très très fluide, bref la porte ouverte aux difficultés.. Comme le panneau est constitué au centre d’un très grand motif, seule une robe semblait appropriée pour exploiter tous les dessins. Mon mot d’ordre étant de puiser dans les stocks (sauf gros coups de cœur, on n’est pas cruelles!!), cette année je me suis décidée à en faire quelque chose…

# Tissu acheté à Nantes en marge du salon pour l'amour du fil

L’un des derniers Burda a été une révélation (juillet 2022). Il y avait deux modèles de caftan, ou robe de plage. Modèle parfait pour ce genre de tissu et surtout pour nos températures caniculaires. Il ne fallait rien de cintré pour éviter un moulage disgracieux!! Le premier modèle fait vraiment sac mais le modèle rayé (modèle 111) me paraissait un peu plus travaillé, avec de vraies manches, d’autant qu’il était prévu pour du jersey. Il est en téléchargement sur le site de Burda style.

Un patron presque parfait

Au niveau de la difficulté, c’est un modèle qui ne fatigue pas les neurones. Un devant, un dos et des manches extra plates du fait de l’épaule tombante. Il comprend des fentes sur les côtés.

Le patron démarre au 36. Comme Burda taille large et que c’est un modèle assez ample, je suis partie sur le 36. Au niveau du tour de poitrine on était déjà bien au-delà des mensurations du 38. Sur les conseils avisés de Marie j’ai replié une bande de 2 cm sur le patron à partir du milieu de l’épaule, jusqu’au bas de la robe. Cela m’a permis de faire d’une pierre deux coups: remonter un chouia l’épaule que je trouvais vraiment trop basse, et diminuer l’ampleur de la robe. Même avec 8 cm en moins, la robe reste très confortable dans ses dimensions.

# Robe caftan Burda style juillet 2022, modèle 111

J’ai modifié l’encolure qui ne me plaisait pas avec son V profond et lacet. J’ai opté pour une simple encolure ronde à finir avec une bande d’encolure. Au niveau longueur, je n’ai pas rajouté de marge de couture et pris dans la longueur initiale un ourlet de 2 cm et je n’ai pas davantage remonté les fentes latérales.

Une toile préalable

Malgré les dimensions de mon tissu, j’avais peur de le saccager avec un modèle qui pourrait être importable. J’ai donc fait au préalable une toile avec le reste de ce jersey fleuri dont j’avais acheté un très grand métrage pour un projet tombé à l’eau. Il a déjà servi avec succès pour une toile de la robe DP studio.

Aucune difficulté de montage, on s’en doute!! Pour de meilleures finitions, j’ai surjeté les parties latérales de la robe et de l’ourlet. J’ai surjeté les épaules et les manches et cousu à la machine les côtés de la robe en raison des fentes latérales, en laissant une marge de couture plus large (1,5 cm). Le résultat m’a convaincue: la robe est très agréable à porter, les fentes rajoutent à l’aisance comme on peut le voir, même si elle tient un peu chaud en raison de la relative épaisseur du jersey.

Le caftan nantais

Forte de ce succès, j’ai enfin ressorti mon tissu nantais!! Pour le travailler plus facilement, j’ai coupé un panneau de motifs. Il est très long et large et le panneau est en fait double. J’ai également vaporisé du Fabulon pour le rendre un peu plus docile, en n’oubliant pas de le repasser au préalable. J’ai passé un bon moment à positionner les pièces sur les motifs. J’ai placé les pièces entières en vis à vis pour les raccords en mesurant et en vérifiant X fois!!

Pour les manches, j’ai joué la facilité, j’ai coupé dans les parties blanches du tissu. J’ai coupé les panneaux devant et dos un peu plus longs pour garder au maximum les motifs. Après un rapide essayage, la longueur me paraissait bonne.`

Bien sûr au montage, impossible de raccorder correctement les motifs. Allez Fanfreluche lâche toi !! J’ai laissé le tissu se placer à sa guise au lieu de le contraindre. Le passage en surjeteuse pour les épaules et les manches s’est fait sans difficulté. Par contre pour les coutures machine, ça glissait pas mal. J’ai dû thermocoller avec du stabilmanches tout le long des coutures latérales et de l’ourlet.

Une fois lavée, la robe a retrouvé toute sa souplesse mais par contre elle a également rallongé: je marchais sur l’ourlet!! J’ai dû recouper un morceau et refaire l’opération. Cette version du caftan est vraiment légère comme une plume et très agréable même par temps de grande chaleur. Et oui, les fentes latérales sont toujours aussi top!!

Et pour finir sur une note tout aussi fraîche, une photo de cette fontaine très originale « Les arrosoirs arrosés » de Bertrand Lavier, installée à Montpellier dans un très joli jardin avec de la végétation de plusieurs continents. Elle est composée de 107 arrosoirs, histoire de bien se rafraichir!! Merci à Aurélie et Philippe de nous avons fait découvrir ce site enchanteur où nous avons passé un excellent moment!!

Très bon weekend

Nathalie

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes

Mais non, rassurez-vous il ne sera pas question de recettes, voire d’ustensiles de cuisine, mais bien de « bonne » couture. Enfin « bonne », c’est subjectif et ça dépend des fois.. Tout est parti de mon souhait de refaire une robe raglan.

Une robe Joy ratée…

J’ai trouvé à la mercerie du Fil amant deux coupons de tissus qui pouvaient se combiner pour une nouvelle robe Joy (voir ici pour le premier test). Il s’agissait de deux unis (ben oui pour une fois), un vert menthe, très clair, et un vert sapin. J’ai passé pas mal de temps entre la coupe, mes coupons étant très justes en taille, et le montage. Je m’étais tout bien appliquée pour la ceinture avec entoilage, boutonnières élastiques…

Une fois la robe montée, je me suis rendue compte que le vert clair avait mal supporté la surjeteuse, il y avait plein de petits trous au niveau des coutures (gros screugneugneu..). Avant d’insérer le fil élastique dans la ceinture, j’ai lavé la robe et je l’ai mise sur le dos de ma Falbala. Et là grosse déception, j’ai trouvé ça moche mais moche…. Je dois dire que l’avis a été unanime. Elle est assez serrée sur le mannequin, sur moi ça au moins ça allait! Faut que je change ses mensurations pour les adapter aux miennes.

Marie a suggéré d’enlever l’appliqué en pointe et pour les petits trous, de repasser à la machine à coudre à un ou deux millimètres de la couture de surjeteuse. J’ai donc démonté péniblement toute l’encolure et sa parementure pour pouvoir enlever l’appliqué et j’ai défait le raccord bas de ceinture et jupe pour pouvoir piquer correctement. Bon vu le temps et l’énergie que ça m’a pris, j’en suis restée là… D’autant qu’il faudrait aussi défaire les ourlets (triple point, sniff..) ou alors les couper carrément. Le projet mijote.. Entre-temps, Fanfreluche m’a refilé un bout de molleton à motifs pour égayer le projet et le combiner avec le vert clair… ça mijote toujours, j’espère que ça n’a pas cramé depuis le temps… Procrastination quand tu nous tiens et je dois dire pas mal en ce moment… Mais j’en reparlerai le moment (enfin) venu !!

Robe Maëlle, patron valeur sûre

Mon envie de raglan était toujours là. Et puis comme j’étais dans les opérations de « sauvetage », je me suis souvenu d’une robe Maëlle caméléon en sweat d’été que je ne mettais presque pas à cause du choix des manches et d’une encolure ratée. J’ai ramené ma robe à la mercerie du Fil amant et j’ai opté pour du jersey bleu marine pour les manches.

Défaire des coutures de surjeteuse, c’est beaucoup plus reposant, certes c’est un peu long mais c’est plus facile.. Et là, je dois dire que je suis ravie, je trouve que le bleu marine va super bien et avec la bande d’encolure c’est beaucoup plus propre et mieux fini que la version initiale !! D’ailleurs depuis son « relooking » elle a été portée très souvent et avec grand plaisir..

Maëlle en version graphique

Ah ! Ah !! que je me suis dit.. Restons dans le patron Maëlle qui fonctionne bien (et rapidement !) et fouillons dans le stock de tissus. Et là, j’ai retrouvé ce panneau de milano acheté il y a des lustres chez les Hollandais. Il me plaisait beaucoup à cause des motifs très graphiques mais je ne savais pas quoi en faire car je n’avais pas assez pour faire des manches. Au vu de ma robe caméléon en bi-matières, je n’avais plus qu’à faire la même chose. J’avais du jersey noir, acheté pour d’autres projets, mais j’ai tapé dedans pour les manches et la bande d’encolure.

J’ai utilisé toute la longueur du panneau parce que je trouvais que la partie kaki en bas finissait joliment le motif graphique. Et puis je me rappelais qu’une pince avait été rajoutée sur la robe mais je n’étais pas sûre d’avoir fait les ajustements sur le dos du patron pour que dos et devant correspondent. Bien m’en a pris puisque cette modification avait été oubliée. J’ai recoupé l’ourlet du dos en conséquence.

Impossible de faire du placement pour les raccords de cotés vu les dimensions du panneau. Mais le résultat passe.

A l’essayage, la robe était un peu large, j’ai repris d’environ quatre centimètres au total sur les côtés à partir de la pince poitrine et le résultat m’a paru satisfaisant. J’aime beaucoup cette robe mais j’ai de gros doutes sur ce milano. Au toucher, il a l’air très synthétique, et vu qu’il sèche très vite, je pense que la cause est entendue.. Mais le pire c’est qu’il colle affreusement sur les collants. J’ai fini par trouver un fond de robe qui résout le problème mais il est assez court et donc sur la partie de robe qui dépasse du fond de robe, tout s’électrise et colle encore (un peu comme mes cheveux!!)..

J’espère encore vous montrer avant la fin d’année une robe qui traine depuis des semaines et des semaines… Et il y aura sûrement des tenues de Noël, mais chuut… En attendant je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année..

Nathalie

Sentier des crèches : classicisme et exotisme

Sentier des crèches : classicisme et exotisme

Avec l’Avent, ce week-end de multiples expositions de crèches ont enfin ouvert leur porte en Alsace. Aujourd’hui, je vous en présente deux, différentes dans leur genre.

Cathédrale de Strasbourg et ses deux crèches

Tout d’abord, comme chaque année, la cathédrale de Strasbourg a mis en place sa grande crèche classique d’une vingtaine de mètres de long. J’avais été la voir il y a quelques années, mais c’est avec plaisir que je l’ai redécouverte avec Fanfreluche. Elle a été achetée au début du XXe siècle en Bavière.

# Crèche de la cathédrale de Strasbourg

Cette crèche ne se limite pas à la Nativité. Elle nous présente cinq scènes évangéliques (allez un peu de révisions y compris pour moi!!). L’Annonciation avec l’ange Gabriel qui annonce à Marie qu’elle portera l’enfant de Dieu.

# Crèche de la cathédrale de Strasbourg, l'Annonciation
L’Annonciation

La Visitation: Marie rend visite à sa cousine Elisabeth qui elle aussi est enceinte de Jean-Baptiste. On voit ainsi Marie enceinte

# Crèche de la cathdrale de Strasbourg, Visitation
La Visitation

La Nativité, à noter que l’enfant Jésus n’est pas encore installé dans la crèche!!! Et Marie porte la couleur bleue.

# Crèche de la cathédrale de Strasbourg, Nativité
La Nativité

L’Adoration des Mages, les rois mages sont représentés accompagnés de ce splendide éléphant et dromadaire. Et là on peut voir l’enfant Jésus dans les bras de sa mère..

La Présentation de l’enfant Jésus au Temple, quelques jours après sa naissance.

# Crèche de la cathédrale de Strasbourg
La Présentation au temple

Outre cette crèche, la cathédrale de Strasbourg expose également des figurines baroques d’une crèche napolitaine du XVIIIe siècle. Ce trésor a été retrouvé et restauré en 2015. Ces figurines sont en terre cuite, bois et cire. Elles sont revêtues de costumes flamboyants en tissus. Et là une Marie en rose, et un joli nouveau-né.

Les Rois Mages et autres personnages. Les costumes sont absolument magnifiques..

Église St Paul-et-Pierre d’Obernai: Exposition de crèches africaines

Chaque année, la ville d’Obernai accueille une exposition des crèches du monde. Avant la pandémie, j’avais été la voir mais il y avait un monde fou et mes photos n’étaient pas terribles car faites en vitesse avec peu de lumière. Cette année, l’exposition se limite aux crèches africaines. Question fréquentation c’était royal, très peu de monde..

# exposition de crèches Obernai 2021

Cette exposition présente les pièces de la collection de l’Association de Bethléem de Muzerai, dans la Meuse. J’ai lu quelque part qu’une trentaine de crèches d’autres continents étaient cette fois réparties dans les différentes boutiques de la ville. Je n’en ai vu qu’une. Le musée de l’Association expose tous les deux ans ses crèches. L’année prochaine, le thème sera les crèches provençales.

# exposition de crèches Obernai 2021

Un village entier du Congo est représenté:

Une des plus jolies est une crèche du Sénégal, de par la gaieté des personnages et l’explosion de couleurs. Les personnages sont en tissus.

Les crèches exposées sont du Sénégal, Burkina Faso, Niger, Congo, Madagascar, Tunisie… Je ne peux malheureusement en dire plus en l’absence d’explications ou de notices sur les pièces. C’est bien dommage..

Voilà j’espère que ce petit voyage dans le temps et autour du monde vous aura plu autant qu’à moi. Et peut-être à bientôt pour de nouvelles aventures sur le sentier des crèches.

Très bonne soirée

Nathalie