Salon des loisirs créatifs (Colmar – novembre 2018)

Salon des loisirs créatifs (Colmar – novembre 2018)

Dimanche dernier, M. Fanfreluche et moi avons décidé de braver le froid (et nos amis les gilets jaunes) pour faire une visite à Colmar. C’est là que se tenait la deuxième édition du Salon des loisirs créatifs. Il se trouve que j’avais gagné par le biais du blog Les trésors d’Apolline (merci Apolline), deux entrées gratuites pour ce salon. La curiosité n’étant pas un si vilain défaut que ça, j’ai pensé que ce serait intéressant d’y faire un tour et, comme de bien entendu, de vous proposer une rapide visite virtuelle.

D’avance je vous présente toutes mes excuses, car ma visite fut un peu restrictive et mon résumé le sera tout autant, par le fait que ce qui m’intéresse en priorité, c’est la couture et, pourquoi pas, le tricot. Il est vrai que ces jours-ci, j’ai repris le tricot de façon un peu plus sérieuse. Je crois que c’est vraiment lié à la température extérieure et aux longues soirées obscures. En tout cas, je constate que l’envie de tricoter me reprend chaque année à la même période.

Salon des loisirs créatifs – Vue d’ensemble

Comme je vous fais un compte rendu partiel, ainsi que je vous le disais plus haut, je préfère être objective pour ce qui est de mon sentiment général. En réalité, il faut dire que j’ai été plutôt déçue. Le salon était petit, par comparaison à d’autres salons similaires que j’ai vus (je pense surtout à Nadelwelt à Karlsruhe (Allemagne), qui est immense, ou à Sainte Marie aux Mines).

Une petite photo des allées (pas très bondées et pourtant, il m’a parfois été difficile d’accéder à certains stands). Je pense que l’affluence a été plus grande l’après-midi, car au moment où nous repartions, la file d’attente à la caisse était assez longue.

Patch, couture et mercerie

Je me suis faite happer par certains stands de tissus, dont la majorité était, comme souvent dans ce genre de salons, consacrés au patchwork. Mais il y en avait quelques uns qui étaient vraiment dédiés à la couture pure et dure, notamment un stand qui vendait de très beaux jerseys, sweats et matelassés de France Duval Stalla, ainsi que des velours milleraie Dashwood. J’ai d’ailleurs retrouvé le même tissu que j’ai utilisé pour coudre la salopette d’Augustine.

Tissus France Duval Stalla et Dashwook

Sur le stand de La Caso’Tissus, magasin situé à Mulhouse, j’ai acheté un tissu doudou (très doux et très cher) pour réaliser un gilet de berger réversible à Augustine. J’ai l’intention d’utiliser le patron de Super Bison (disponible gratuitement en pdf). Reste à choisir le tissu pour la doublure.

La Caso’Tissus

Ensuite, je tenais à vous montrer ci-dessous un joli stand de mercerie (DG Prod), véritable arc en ciel de boutons de toutes les couleurs, mais aussi un beau choix de rubans, biais et autres fantaisies qui a fait battre mon petit coeur de Serial Piqueuse. J’ai été raisonnable et me suis contentée de fouiller dans une « boîte à trucs », où j’ai trouvé des petits bouts de rubans tissés et de tulle rebrodé de paillettes. Ils sont allés prendre place dans ma boîte à trésors, en attendant de leur trouver LE projet adéquat.

Puis, en vrac, des stands divers et variés que j’ai effleurés au passage, sans m’y attarder.

Salon des loisirs créatifs – Tricot coup de coeur

Je suis tombée en arrêt devant le stand de Patricia Finance, qui tricotait du jacquard avec une dextérité incroyable. Sa spécialité, outre le tricot jacquard, le tricot en rond et les motifs islandais, est la broderie. Ses étals étaient couverts d’ouvrages délicats et colorés, qui m’ont ravie. Son magasin-atelier, Keito Studio, est situé à Horbourg-Wihr, à côté de Colmar où Patricia Finance propose des cours de tricot et de broderie ouverts à tous les niveaux. Nous avons discuté un peu et elle s’est fort sympathiquement prêtée à mon petit shooting.

Ci-dessous une photo de sa plaquette, pour ceux et celles que cela intéresserait.

Salon des loisirs créatifs – Exposition de patchwork et d’art textile

Pour finir, je vous propose un rapide tour d’horizon de l’exposition qui était proposée. Nous y avons découvert de splendides patchwork anciens, les Korakdusis (« Korak » signifie petits restes, « dusi », broderie), tout droit venus du Turkménistan. J’ai été très surprise de découvrir que ce pays, comme d’autres pays d’Asie, dispose d’une riche et très ancienne culture des patchworks…. Les pièces présentées servaient de tentures qui décoraient les murs intérieurs des maisons ou de portières entre deux pièces. La soviétisation de ce pays a sonné le glas de cet art ancestral.

L’exposition présentait également des patchworks dans un style naïf, réalisés par des enfants (malheureusement je n’ai pas de photo) et de très beaux éléments d’art textile contemporain, parmi lesquels ceux de Catherine Bihl, Diplômée des Beaux-Arts de Mulhouse et de la Faculté d’Arts Plastiques de Strasbourg.

Je m’arrêterai là, en espérant que ce petit tour d’horizon sans prétentions vous aura plu.

A bientôt pour de nouvelles escapades.

Fanfreluche

Balade au Nouveau Monde

Balade au Nouveau Monde

Notre balade au Nouveau Monde a été, pour M. Fanfreluche et moi, une coupure bienvenue dans notre quotidien. Même si pour moi c’était déjà la quatrième visite de l’est canadien, la formule du circuit accompagné qui a été retenue cette fois-ci fut une vraie réussite. Au programme: détente et rigolade avec un groupe d’amis et un guide très pro, à l’humour « pince sans rire ».

Je vais essayer de vous faire un compte-rendu raccourci, articulé autour des souvenirs les plus marquants qui me restent de ce beau voyage. Notre guide, l’énergique Normand (c’est son prénom), s’est efforcé de nous communiquer un volume raisonnable de connaissances et nous faisait de petites « piqûres de rappel » sous forme de quizz au cours du voyage. En dépit de cela, on oublie trop vite les détails. C’est dommage, mais en même temps je vous ennuierai moins avec de longues explications.

Le début du circuit : l’Ontario

Toronto, capitale de la province de l’Ontario et son architecture futuriste
La petite ville de Kingston

Le caractère historique et très anglosaxon de cette ville située sur le lac Ontario, à l’embouchure de la rivière Cataraqui et du Saint-Laurent, a été préservé. Nous y avons visité le Fort Henry où l’on peut voir des reconstitutions de manoeuvres militaires en costume historique.

Un clin d’oeil à la police montée, avec cette jeune cavalière en formation escortée en bicyclette.

Les chutes du Niagara (Niagara Falls)

Niagara Falls, Ontario, est une ville canadienne qui se trouve au niveau des chutes du même nom. Les chutes du fleuve Niagara sont pour partie située aux Etats-Unis et la partie la plus large et la plus connue des chutes, en forme de fer à cheval (Horseshoe), est située au Canada.

Ottawa – capitale du Canada

De là nous sommes partis pour Ottawa, la capitale du Canada, une ville charmante à dimension humaine.  Située sur la rivière des Outaouais, elle abrite la Colline du Parlement ainsi que des musées comme le musée canadien de l’Histoire, dans lequel est exposée notamment une splendide collection de totems. Nous y avons visité le Parlement et le musée, puis nous nous sommes promenés dans les rues, jusqu’au marché.

J’ai été frappée par l’hommage rendu au combat des femmes pour être reconnues comme des « personnes » et pour être légitimée en tant que membres potentielles du Sénat canadien. Ci-dessous une photo de la plaque commémorative.

Suite du circuit – le Québec

Montréal et ses multiples aspects

C’est la plus grande ville de la province du Québec. Elle est située sur une île du fleuve Saint-Laurent. Ses quartiers ou arrondissements sont très différents les uns des autres, en allant des quartiers très modernes au Vieux-Montréal colonial français, avec la basilique Notre-Dame et en passant par le très bohème Plateau-Mont-Royal. Je vous propose quelques vues :

Et je n’ai bien entendu pas pu faire l’impasse sur une – très courte – visite rue St Hubert, où se trouvent de nombreux magasins de tissu. C’est accompagnée de mon amie Mireille et de notre sympathique chauffeur Yvon, que j’ai fait une trop rapide razzia chez « Textile Couture Elle ». Que de trésors et de tentations pour la Serial Piqueuse que je suis. Malheureusement nous n’avions qu’une petite demi-heure avant de retrouver l’ensemble du groupe et de poursuivre notre tour.

Québec l’historique

Québec est la capitale nationale de la province canadienne du même nom. Fondée en 1608 par Samuel de Champlain, Québec est une des plus anciennes villes d’Amérique du Nord. L’originalité de Québec réside notamment dans le fait qu’elle est toujours cintrée par ses remparts historiques. Le Vieux-Québec a d’ailleurs été déclaré patrimoine mondial par l’UNESCO. Québec sait charmer son monde avec ses petites ruelles bordées de boutiques, mais elle est malheureusement envahie de touristes (bon, il est vrai que nous en faisions partie).

Excursions et visites marquantes dans la province de Québec

Chute Montmorency et Sainte-Anne-de-Beaupré
Les romantiques maisons de l’île d’Orléans
Le Zoo de St-Félicien et le musée de la Forge

Le Zoo de St-Félicien propose, outre un parc zoologique traditionnel, un vaste espace où les animaux vivent en semi-liberté. Les visiteurs traversent cette étendue à bord d’un petit train grillagé.

Le musée de la Forge présente les vestiges de la première industrie sidérurgique du Canada : les Forges du Saint-Maurice et en raconte l’histoire. Durant 150 ans, cette communauté d’artisans a fourni des objets nécessaires au développement de la colonie et à sa défense.

Des sorties plus aventureuses

Je vous montre en vrac, la croisière des Mille Iles, à côté de Kingston,  la sortie en zodiac à Tadoussac au bord du Saint-Laurent, pour essayer de repérer des baleines (c’est le jour où nous avons tous été transformés en bibendum), le baptême de vol en hydravion.

Et voilà la fin du voyage. Le Canada est un pays magnifique et on a beau y revenir, il reste tant de merveilles à découvrir.

J’espère vous avoir donné le goût d’aller explorer à votre tour.

A bientôt.

Votre Fanfreluche

Copenhague – escapade nordique de Fanfreluche

Copenhague – escapade nordique de Fanfreluche

Comme promis, voici un reportage photo de notre escapade nordique à Copenhague. Quelqu’un avait-il deviné la destination à partir de la photo « teaser » de mon précédent article ? Allez, j’avoue que je n’ai pas été sympa. C’était impossible à trouver à moins d’avoir soi-même eu l’occasion d’arpenter les rues et les ponts de Copenhague.

Par contre, la petite Sirène de Hans Christian Andersen est un classique. C’est le symbole de cette belle ville nordique baignée de mer et de canaux. Notre hôtel se trouvait à distance raisonnable de la petite sirène, aussi y sommes-nous allés presque tous les soirs pour faire une promenade digestive. Je l’ai prise en photo sous plusieurs angles.

Nous avions également une vue magnifique sur le port que nous avons admiré depuis la terre ferme et par bateau. Copenhague est située principalement sur deux grandes îles. Les bateaux-bus naviguent sur les canaux qui séparent les îles au même titre que les bus et métros sillonnent la ville. Cela dit, les Danois circulent beaucoup en vélo et la ville est entièrement conçue pour faciliter la circulation des cyclistes. Je vous propose quelques vues du port, des voies navigables et des bâtiments qui les bordent.

Des bateaux de toutes tailles. Des paquebots aussi grands que des immeubles et le yacht de la famille royale qui était ancré là.

Voici quelques vues des principales attractions de Copenhague. Vous y verrez Nyhavn, rue et canal très pittoresques, où se trouve une foule de restaurants pour déguster les spécialités danoises (amateurs de harengs et autres Smørrebrød, c’est votre point de chute obligatoire).

Il y a également le parc du Tivoli, parc d’attraction et d’agrément en plein coeur de la ville, les fortifications du Kastelet, les châteaux de Christiansborg, d’Amalienborg et de Rosenborg et beaucoup d’autres choses à voir, dont je vous livre quelques impressions.

Pour compléter cet aperçu, voici quelques photos faites par M. Fanfreluche qui a profité du fait que j’étais prise par des obligations professionnelles pour aller visiter le musée national du Danemark. Ce musée renferme des collections d’une richesse et d’une diversité incroyable. Je ne vous présente donc qu’un petit échantillon.

Des trésors archéologiques, dont le fameux chaudron de Gunstrup, en argent massif, des costumes anciens et des robes de cérémonie (Monsieur F. sait que ça m’intéresse), des bateaux, des objets usuels etc…

Bien entendu, il n’était pas question que je quitte Copenhague sans visiter au moins un magasin de tissu et aller glaner quelques pépites inédites. J’ai déniché le magasin de tissu le plus ancien de Copenhague, situé dans un bâtiment datant de 1729 : Skipper Stoffer. Le magasin n’est pas très grand, mais j’ai trouvé quelques jolis coupons, dont un jacquard Givenchy et des jerseys tricotés en tube pour notre princesse Augustine. Le vendeur/gérant était professionnel et serviable. Ci-dessous, quelques photos.

Ceci conclut mon compte-rendu « Copenhague – escapade nordique » et ouvre de nouvelles perspectives de projets couture… incorrigible cette Serial Piqueuse !

Je vous fais de grosses bises.

Fanfreluche

Promenade dominicale au musée Lalique

Promenade dominicale au musée Lalique

On a beau se trouver au milieu de nulle part dans notre petite province, on y trouve quand même des perles rares. J’en veux pour preuve le musée Lalique, implanté dans la commune de Wingen-sur-Moder, près de la Petite Pierre. Bien sûr, il ne faut pas oublier que notre belle région d’Alsace a une longue tradition verrière. René Lalique a créé sa manufacture à Wingen-sur-Moder dans les années 20, où elle est toujours en activité. Le musée, quant à lui, a été créé  en 2011 à proximité, sur le site de l’ancienne verrerie du Hochberg. Du 1er février au 11 mars 2018, on peut y voir l’exposition « Un amour de Lalique – en tête à tête ». Si vous aimez l’Art nouveau et l’Art déco, une visite s’impose.

La collection exposée montre les différentes facettes de l’artiste et ses domaine d’activités. Une salle est consacrée aux bijoux pour nous rappeler que Lalique a commencé sa carrière en tant que dessinateur de bijoux Art nouveau. Plus interessé par les matières et les couleurs, il travaille bien sûr les matières précieuses mais aussi les émaux, les pierres semi-précieuses et le verre.

Son travail du verre va l’amener ensuite à collaborer avec de grands parfumeurs dont François Coty, Worth pour qui il créera des flacons de parfums. Pour développer son travail du verre, Lalique va créer sa propre manufacture, la « Verrerie d’Alsace » et ainsi entrer dans l’ère industrielle. Le flacon de parfum le plus connu est celui de l’air du temps, tellement vu que je ne l’ai même pas pris en photo.. Le musée dédie une magnifique collection à ces flacons, tous plus beaux les uns que les autres. Ça donne envie de redécorer sa salle de bain avec des vieux flacons bien précieux!!

Le musée nous dévoile par ailleurs une des magnifiques pièces du stand de Lalique à l’Exposition Universelle de Paris en 1900. Il s’agit d’un des éléments de la balustrade de son stand dans le Pavillon des bijoutiers (dont on voit la photo à l’arrière-plan de la statue), intitulé la Dame ailée. Cette balustrade était composée de cinq statues en bronze (quelques photos du stand et des Dames ailées ici). Trois de ces statues sont exposées: l’une d’entre elle au musée des arts décoratifs de Berlin, notamment d’après cet article , une autre au musée Lalique d’Hakone au Japon et la dernière au musée Lalique de Wingen-sur-Moder, acquise par des particuliers en 2013 et prêtée au musée. Malheureusement, on ne trouve aucune photo sur les sites des deux autres musées.

J’adore cette statue. Elle est absolument splendide et fascinante mais les conditions d’éclairage ne lui rendent pas vraiment justice (ou la photographe..). La photo, disponible sur le site du musée Lalique, permet de mieux la voir.

Les arts de la table sont également largement illustrés avec de très belles collections d’assiettes et de plats, des luminaires ainsi que des œuvres religieuses.

Une réédition en cristal de la Fontaine aux poissons est exposée. La fontaine d’origine, en verre, a été créée en 1937 pour l’Exposition internationale des Arts et techniques dans la vie moderne. J’aime moins le design mais la structure est fascinante!

 

A proximité du musée, vous pouvez voir la manufacture Lalique ainsi que la villa Lalique, où il séjournait, désormais transformée en hôtel luxueux. Pour parfaire cette visite et rester dans l’Art nouveau, il reste à voir le site verrier de Meisenthal où l’on peut voir des pièces de Gallé.. Et selon la Prof qui sait tout il y a une superbe collection de bijoux Lalique à Paris (au musée des arts décoratifs?) A combiner lors d’une prochaine virée à Paris.. J’ai encore de belles choses à vous montrer de Paris, un peu plus tard ce week-end si j’arrive à boucler mon programme…

Très bon week-end

Falbala