Décidément, il m’est difficile de rattraper mon retard. C’est donc deux mois après la fête des amoureux que je vous présente ma robe de Saint Valentin.
De plus, il faut que je vous avoue tout : en fait, cette robe n’était pas destinée à la Saint Valentin, mais à une belle fête d’anniversaire. C’est plutôt le décor romantique du restaurant où nous avons célébré qui m’a inspirée, d’autant que la robe s’inscrivait plutôt bien dans le cadre.
Robe de Saint Valentin – le projet et la toile
Ces derniers temps j’ai feuilleté pas mal de mes vieux magazines de couture. C’est ainsi que je suis tombée sur un Elena Couture n° 75 (impossible de trouver une année ou date de parution sur ce magazine, mais en tout cas il doit bien remonter à près de 10 ans).
J’y ai trouvé une robe droite en maille, avec un petit col, des manches raglan, des poches et des empiècements côté.
Bref, beaucoup d’éléments qui me plaisaient.
Avant de me lancer avec le « beau » tissu qui me tentait, j’ai décidé de faire une toile.
Réflexions et modifications
Tout d’abord, j’ai décidé de modifier un peu l’encolure. J’ai choisi d’une part de creuser davantage la fente d’encolure et d’autre part de diminuer la hauteur du col. Je vous le dis tout de suite, ces modifications ne furent pas vraiment concluantes.
Un autre détail que j’ai ajouté, c’est la pose d’un passepoil tout le long de l’empiècement côté. Je trouve que ça rehausse bien la découpe. Enfin, il a fallu que j’ajoute une longue pince au milieu dos pour tenir compte de ma cambrure et de mon postérieur rebondi.
Puis, et ce n’est pas une modification que j’ai apportée de mon plein gré, j’ai découpé l’empiècement en deux parties. En effet, en suivant la pièce du patron de l’empiècement, j’ai vu qu’il y avait une ligne qui délimitait la poche. Donc, ni d’une ni de deux, j’ai coupé une pièce de poche séparée. Je vous le donne en mille : ce n’était pas ce qu’il fallait faire.
Passons. J’ai assemblé les deux pièces par une couture et au final, si on ne sait pas, on pourrait croire que c’est normal.
l’empiècement côtéla jonction entre l’empiècement et la poche
Pour ce qui est de l’encolure, elle ne se tient pas très bien et le col gondole. Voilà. C’est une toile et en dépit de ses défauts, je l’ai déjà portée plusieurs fois, car elle est très confortable.
l’encolurevue d’ensemble
La robe Saint Valentin – passons aux choses sérieuses
La « vraie » robe, je comptais la coudre dans un panneau de jersey milano noir, orné d’un grand décor de coquelicots rouges (une robe qui aurait plu à notre amie Martine, pour sûr !). D’emblée j’ai su que je n’aurais pas suffisamment de tissu pour coudre les manches raglan et j’ai déterré dans mon stock un morceau de milano noir uni. Ce n’est pas 100 % le même noir, mais ça passe.
Cette fois-ci, je savais qu’il fallait couper l’empiècement côté et la poche en une seule pièce. Mais, du coup, la pièce était trop grande pour pouvoir encore être casée dans le reste du panneau de milano à coquelicots. Donc, je l’ai coupée dans le milano noir et pour qu’on remarque moins la différence de tissu et de nuance de noir, j’ai, là aussi, posé un passepoil décoratif.
Le col
Comme je vous le disais, le col de ma toile ne me plaisait pas. Par conséquent, j’ai d’une part supprimé la fente d’encolure et j’ai augmenté la hauteur du col. J’était indécise quand au positionnement des motifs verts qui apparaissaient sur ma bande de col et j’ai consulté les copines du cours de couture. Le brain storming (groupe de réflexion) a suggéré que je fasse un col croisé orné d’un bouton décoratif. Je les soupçonne d’avoir fait cela pour avoir le plaisir de fouiller dans la collection de la mercerie du Fil Amant.
le col
Toujours est-il que mon col a pris une tournure assez années soixante. Et cela me plaît.
A part cela aucun changement
Voilà donc le résultat de mes bidouillages. Merci beaucoup Monsieur Fanfreluche qui a fait de grands efforts lors du shooting en mode robe de Saint Valentin.
Et encore deux photos dans mon fauteuil de princesse !
Grosses bises à toutes et tous et joyeuses fêtes de Pâques !
Pour l’anniversaire de Zoë, nous nous sommes creusé la cervelle. Etant une fana de Star Trek comme moi, on était parti de l’idée de lui offrir un accessoire, genre tablier de cuisine avec le logo de la série. Le logo est assez rare sur la Toile, généralement vendu sur Etsy aux frais de port prohibitifs. J’ai pensé un temps bidouiller quelque chose qui ressemble à ce logo, avec le hack d’un tablier tout simple acheté chez Ikea (voir ici).
Dans la boutique du Fil amant, il y avait des coupons vintages dont un coupon magnifique de Beauvillé, fleuri dans les tons de rouge et blanc,. Quel rapport avec Star Trek me direz-vous ? Aucun mais le tissu était trop beau pour que je résiste, d’autant que Zoë adore les fleurs et que le rouge est sa couleur favorite. Après consultation de ma co-conspiratrice, le coupon a été embarqué avec de quoi faire un grand cordon en guise de ceinture / tour de cou. Bon déjà ce stade, le logo Star Trek a été évacué de mon esprit, non compatible avec ce tissu.
Une fois rentrée à la maison, je me suis dit qu’un tablier standard pour un si joli tissu c’était un peu du gâchis. Non ce qu’il fallait pour ce tissu était un joli patron rétro. Et là, j’ai commencé à me noyer dans les videos Youtube et les articles sur ce type de tablier. Fanfreluche et Marie sont venues à ma rescousse en me prêtant des tabliers vintages.
Tablier de FanfrelucheTablier de Marie
Je me suis inspirée d’une video expliquant comment patronner et coudre un tablier rétro. C’est plus la technique de montage et d’assemblage de la ceinture entre la jupe du tablier et le haut qui m’a intéressée, que le modèle lui-même. Ce dernier est fait avec une immense jupe corolle qui ne m’emballait pas outre mesure. Je n’avais de toute façon pas assez de tissu.
Pour le reste, j’ai copié les dimensions du tablier prêté par Marie. Il est superbe avec des poches originales que je n’ai pas repris. Nan, les poches j’en ai un peu soupé là ! Mais il pourrait faire l’objet d’un prochain projet avec un tissu qui s’y prête. J’ai un peu agrandi le modèle et j’ai rajouté de quoi faire trois plis de chaque côté, comme sur le tablier de Fanfreluche. Avant de tailler dans le beau coupon, j’ai fait un test préalable sur une cotonnade du stock pour avoir une idée du rendu. Le résultat s’est avéré à mon goût.
Motifs placés
Ce coupon n’était pas grand et il y avait quelques défauts d’impression qui amputait certains des motifs. Une fois de plus, j’ai longuement hésité sur le placement des pièces. Au bout du compte j’ai pris le motif central le plus plein pour faire la partie jupe et ensuite pour le haut j’ai essayé de prendre quelques fleurs isolées.
J’ai doublé le haut avec le même tissu mais sans me soucier du placement cette fois.
Montage de bric et de broc
Le cordon que j’avais pour la ceinture et le tour de cou n’allait plus du tout. J’ai choisi de faire partir les bretelles à partir du haut du tablier, pas des côtés comme dans la vidéo. J’ai fouillé dans mon stock à la recherche d’un tissu blanc. J’ai trouvé un vieux bout de lin très souple mais mon premier test était très moche. Tissu trop mou et couture de traviole ! C’est une autre vieille nappe en coton qui a rempli les conditions.
Restait les finitions de la partie jupe. Un biais blanc aurait été sympa mais je n’en avais pas. J’aurais pu en faire à partir de ma nappe mais le tissu n’était pas assez souple. Bref, j’ai replongé dans mes boites et j’en ai ressorti une sorte de voile de coton blanc avec des broderies machines. Ni une ni deux, j’ai recoupé la jupe et assemblé les deux pièces. Plus besoin de se tracasser à faire des ourlets arrondis !! Bon un tablier doublé et pourquoi pas ?!
J’ai enfin épinglé la ceinture. Le montage est futé et bien pratique, je vous renvoie à la vidéo. Il suffit de coudre les deux parties de ceinture sur l’envers de chaque côté, jusqu’à la jonction avec le tablier. Ensuite de retourner les deux côtés et enfin de finir de fixer la ceinture à la main sur la tablier.
Un lavage et bon coup de repassage plus tard, le résultat donne ceci! Avec grand nœud dans le dos ou plus petit devant. J’ai aussi préféré faire des bretelles réglages par nœud sur le haut de manière à ce qu’il soit bien positionné sur le tour de taille, à la convenance de l’intéressée.
Et de dos, côté:
Il a plu à l’intéressée et j’espère qu’il lui inspirera de chouettes recettes de cuisine!!
C’est en feuilletant les vieilles revues Burda que je suis tombée sur cette jolie petite robe, dessinée par Jean-Charles de Castelbajac. Ce n’est pas souvent qu’il y a des modèles de styliste dans les patrons de couture et je trouve l’initiative très chouette !! Marie avait déjà réalisé cette robe au moment de la parution de revue. Elle m’a confirmé qu’elle était très agréable à porter, qu’elle taillait vraiment grand et que oui, le montage des poches était une vraie galère. Moi qui ne suis pas très « poche », j’ai craqué pour ce modèle…
Un patron bien « chiadé »
Cette robe a tout pour me plaire : des manches raglan, de forme droite sans cintrage. Son originalité tient aux grandes poches avec revers, qui viennent s’imbriquer entre les pièces dos et devant, ainsi qu’un grand col surpiqué, un peu comme sur mon manteau (voir ici), les surpiqûres étant perpendiculaires au col cette fois.
A y regarder de plus près, les poches sont vraiment techniques. Elles viennent en incrustation sur les côtés de la robe mais il s’agit en fait d’une poche dans une poche. Les rabats sont purement décoratifs. La poche dans laquelle on peut glisser sa main est au final toute petite, par rapport à l’« enveloppe » de la poche. Elle est au milieu de la grande poche, sur le côté de la robe. Le schéma technique en montre les ouvertures. Le patron est dans la revue Burda style de décembre 2014, modèle 136, ou sur le site de la revue. Burda a eu la bonne idée de garder le patron en téléchargement (ici).
Compte tenu des pièces imbriquées, c’est un modèle qu’il est difficile de retoucher. Après c’est un modèle assez large qui ne nécessite pas vraiment de retouche, à condition de pouvoir y rentrer ses lolos! Au vu de l’expérience de Marie, j’ai décalqué le patron en taille 34 et rajouté une dizaine de centimètres sur la longueur. Le modèle est vraiment très court. J’ai aussi rallongé les manches pour en faire un trois quart (ich !)
Les bourdes sur le tissu
Du lainage est préconisé pour ce modèle. Il faut pouvoir gérer les arrondis donc les tissus trop raides sont à éviter. Marie avait dans sa boutique du jersey de laine et coton, avec des motifs de chevrons (en bleu, orange et gris). Christine avait cousu un ensemble avec le chevron orange et m’avait refilé une chute assez conséquente. J’ai acheté le fond du rouleau. Il devait juste en avoir assez pour cette robe. Christine avait également décidé de coudre cette robe dans le chevron bleu. On était parti sur un duo assez fun..
Mais c’était sans compter sur ma grosse bourde : jersey de laine et de coton.. J’ai fait l’impasse sur le mot « laine » pour ne retenir que « jersey de coton ». Vous devinez la suite, ben oui je l’ai mis en machine, certes programme délicat… Quand j’ai sorti mes tissus, je me suis rendu compte qu’il y a avait une différence manifeste entre mon coupon et la chute de Christine, y compris de couleur. La sienne était douce et soyeuse, la mienne rêche et les chevrons avaient une drôle d’allure.
Bon tissu flingué, fallait passer à autre chose. J’ai farfouillé dans le stock et j’en ai extirpé un bon morceau de maille milano kaki, assez lourd dans lequel j’avais fait une jupe, elle aussi bien « chiadée » (ici). Ce tissu a été acheté il y a une éternité à la « caverne alsacienne ». Au bout du compte je ne regrette pas (trop), cela m’a permis de taper dans le stock, et question entretien c’est plus simple. Ça évite le recours au pressing!! Etant quand même un peu juste en tissu (vu les rajouts dans les manches et la longueur), j’ai utilisé une chute de jersey fleuri pour faire l’envers des rabats et les « fonds de poche ».
Les difficultés du montage : le col et les poches
Hormis ces deux éléments, le reste du montage va tout seul. J’ai utilisé pour la première fois du fil Maraflex, qui est un fil élastique adapté à la couture du jersey et du molleton. Il permet de faire des points droits, avec un point un peu plus allongé et une tension légèrement diminuée. Sur ce modèle c’était un vrai bonheur de ne pas utiliser de point légèrement zigzag, horrible à défaire de surcroît.
Bon pour les poches, je ne suis pas sûre de pouvoir refaire l’opération sans me gourer. Il est impératif de bien retracer les repères de montage sur les différentes pièces, sinon on ne s’en sort pas. J’ai fait quelques photos mais pas de tout le processus. Mais entre-temps, j’ai trouvé sur la toile un article qui décrit le montage des poches, photo par photo. C’est bien utile pour ce modèle et je me le garde précieusement pour une éventuelle prochaine version (voir ici). Chaque poche se construit autour de plusieurs pièces (les côtés dos et côté devant qui constituent la grande poche en kaki, un fond de pli en kaki, les fonds de poche fleuri et les rabat (kaki et fleuri) qu’on ne voit pas sur ces photos. La taille réelle de la poche est celle du fond de poche. C’est toute la magie ou l’ironie de ce modèle. On s’enquiquine à coudre un grand nombre de grandes pièces pour au final une toute petite poche!!
Sur l’endroit on ne voit aucune couture ni le fond de poche qui est caché par le fond de pli. Je n’ai surjeté aucune pièce, mes tissus ne s’effilochant pas. J’aurais pu néanmoins le faire pour que ce soit plus « propre ». La robe est prévue doublée, ce que j’avais loupé. Cela permet au moins de cacher tout cet assemblage. J’ai juste surjeté le bord des ourlets de la robe et des manches.
Une fois le puzzle des poches constitué on se dit qu’on est enfin sorti d’affaire. Ben non parce que la couture de la poche avec son rabat en incrustation sur la robe n’est vraiment pas une partie de plaisir!! Là j’ai béni mon milano dont l’élasticité m’a un peu facilité la tâche. J’ai dû m’y reprendre à feux fois sur une des poches, j’avais probablement tiré un peu trop sur le tissu et cela faisait un pli disgracieux sur le bas de la robe. Le montage des poches est quand même bluffant mais faut pas regarder de trop près, il y a des endroits où j’ai piqué un peu trop loin, au niveau du rabat, et j’ai eu peur ensuite de défaire et de risquer de perdre ma couture.
La couture des poches a nécessité pas mal d’heures de travail. Ensuite, à la vitesse de l’éclair j’ai monté les manches qui comprennent une pince d’épaule, sans même bâtir (même pas peur!!). Et puis j’ai essayé la robe quand même pour être sûre que tout irait bien… Ouf pas de mauvaise surprise!!
Le montage du col est nettement plus facile mais prend du temps. Il a été entoilé avec un thermocollant légèrement gonflant (vlieseline H640). Il faut d’abord fixer le col sur la robe et ensuite le surpiquer. J’ai marqué les lignes de surpiqûres avec un fil de bâti hydrosoluble et j’ai ensuite fait toutes les surpiqûres. A la fin, cela fait beaucoup de fils à sécuriser et à rentrer et ça prend pas mal de temps.
La longueur définitive de la robe a été faite à l’arrondisseur. Au final, j’ai recoupé pas mal sur mon ajout initial de 10 cm. J’ai ensuite fait un ourlet à 4 cm.
Sur le stand de Marie au salon Modes et tissus de Sainte-Marie-aux-mines, nous avons quand même réussi à nous faire prendre en photo toutes les trois avec nos robes Castelbajac, chacune avec un tissu et un coloris différents.. Oui je sais Fanfreluche, on aurait dû enlever nos badges!!
Cette robe est encore bien adaptée aux frimas de cette fin de mars. De prochaines versions sont prévues autant du côté de Christine que du mien. Et je crois savoir que Fanfreluche y songe aussi sérieusement!!
Pour l’anniversaire de Christine je me suis lancée dans un châle. Il faut dire que depuis décembre j’ai pas mal tricoté, je suis à fond dans la laine!! En fait depuis que je me suis rendue compte que la chatte n’était absolument pas intéressée par la laine mais plus par mes stylos, j’ai ressorti allègrement mes aiguilles .. Christine étant aussi une tricoteuse assidue, je me suis dit qu’un châle pourrait lui plaire. Je ne l’ai jamais vue porter de châle mais ce genre de pièce est toujours utile en hiver..
La laine
Je tenais absolument à ce qu’il soit orange, une de ses couleurs favorites mais j’ai eu du mal à trouver mon bonheur. Je souhaitais un joli dégradé de orange. Je me suis finalement rabattue sur la laine Lana Grossa, gomitolo versione. J’ai acheté cette laine à la Grange à laine, malheureusement elle ne figure plus sur leur site, ni en magasin. C’est une laine peignée assez douce (60% de laine et 40% de polyacrylique), avec des dégradés de couleurs : orange, bleu, vert. Le test de douceur a été validé par la chatte qui s’est vautrée sur le châle en ronronnant..
La pelote fait 200 grammes pour environ 700 mètres. J’en ai pris deux, le reste pouvant être utilisé pour un bonnet. Cette laine nécessite des aiguilles 4,5 / 5. J’ai utilisé du 4, j’ai la fâcheuse manie de prendre toujours des aiguilles d’un diamètre inférieur à ce qui est préconisé sinon je ne me sens pas à l’aise.
Le patron
J’ai choisi le châle Genver dont le tuto est gracieusement offert par Hélène du site Soie et laine. Il est absolument magique dans la mesure où il est modulable dans ses dimensions. Et moi j’aime tricoter de grands châles!!
Sa construction triangulaire est assez simple. Les 12 premiers rangs en jersey constituent la base du triangle. A partir de 7 mailles et de deux augmentations tous les rangs pairs (au moyen de jetés) on arrive à 31 mailles. A partir de là, le châle est constitué d’un point ajouré, avec des augmentations (jetés) et de diminutions (surjets double). Un seul marqueur suffit pour identifier la maille centrale. Nous avons donc 3 parties sur les aiguilles pour chaque rang (début de rang, maille centrale, fin de rang).
Le point ajouré se fait sur 6 rangs, chaque rang pair étant simplissime (2 mailles endroit, tout à l’envers, 2 mailles endroit). Les rangs impairs sont construits sur la même séquence qu’il faut répéter suivant le nombre de mailles sur le rang : « 3 mailles endroit, 1 jeté, 1 surjet double, 1 jeté ». Pour chacun des 3 rangs impairs, il y a des indications sur comment commencer et finir chaque partie de rang, sous forme de tableau, c’est la seule chose qui change dans les rangs impairs. Sur chaque rang impair, on augmente de 4 le nombre de mailles par des jetés : un après les deux premières mailles endroit, un avant et un après la maille centrale, et un en fin de rang avant les deux dernières mailles endroit.
Le nombre de mailles est indiqué pour chaque rang impair. Il est invariablement impair, sachant que la maille centrale tombe toujours sur un chiffre pair. Par précaution, j’ai compté systématiquement les mailles sur les rangs pairs pour être sûre de ne pas avoir oublié de jeté ou de surjet. J’avoue que compter le nombre de mailles est une source de stress chez moi parce que j’ai tendance à me mélanger les pinceaux et surtout parce que ce n’est pas très facile sur des aiguilles circulaires, surtout quand il y a beaucoup de mailles.
J’ai également noté à quel chiffre correspondait la maille centrale. Quand on a très grand nombre de mailles sur les aiguilles, cela devient utile de savoir si on a commis une bourde sur la première partie du rang ou la dernière. Quand on tricote les rangs pairs, tous les jetés tombent également sur des chiffres impairs. Là encore utile pour déterminer rapidement la bourde potentielle.
Sinon, le point est très visuel et au bout d’un moment on voit très bien sur les rangs impairs si on est bon ou s’il y a une erreur, les surjets double sont alternés sur un même rang et d’un rang sur l’autre. Ils constituent un bon repère.
Ces six rangs peuvent se tricoter à l’infini, il y a juste le nombre de répétitions qui augmente. C’est toute la magie du point et de ce modèle. D’après mes notes, j’ai tricoté jusqu’au rang 173, ce qui nous fait un total de 379 mailles quand même!! Je suis arrivée au bout de la première pelote. Ensuite j’ai fait quelques centimètres au point de riz et j’ai fini par une bordure avec des picots. J’avais déjà testé cette technique sur le châle Saint-Malo (ici) et je trouve que c’est une jolie finition sur les châles. La seconde pelote a été faiblement entamée mais nul doute que Christine en trouvera un usage.
Je vous souhaite une très bonne journée et à bientôt pour des projets couture et tricot!
Les couleurs d’automne ne sont plus vraiment de saison, je le sais bien. Mais comme à mon habitude, j’ai pris mon temps. J’espère que cet ensemble composé d’une jupe inspiration Caroll et d’un chemisier Burda vous plaira malgré tout.
Commençons par la jupe
Je vous montre d’emblée le modèle qui m’a inspirée. Les photos, prises en mode espionnage industriel, datent de plusieurs années. Je ne saurais même pas vous dire de quand.
Jupe Caroll (très) ancienne collection
Bien rangées dans mon téléphone, ces photos attendaient leur heure. Le projet a fait un bon en avant lorsque j’ai déniché un petit coupon de lainage rouille dans une boutique de tissus à Nice. Cet achat doit remonter environ à octobre 2019, lorsque Monsieur Fanfreluche et moi sommes allés visiter la famille à Nice, en compagnie d’Augustine.
Evidemment, quel que soit le lieu où je traîne mes baskets ou mes bottes, j’essaie toujours de trouver quelque mercerie ou marchand de tissu. J’ai donc déniché une minuscule boutique dans une ruelle étroite, dont l’entrée ne payait pas de mine. Toutefois, l’intérieur était assez labyrinthique et il y avait plein de rouleaux de tissus en tout genre. Ne me demandez pas le nom du magasin, je suis incapable de m’en rappeler. J’y ai acheté deux coupons de lainage : d’une part celui dont je vous parlais plus haut et d’autre part, un deuxième coupon tissé en rouille et noir. J’ai également acheté un coupon de jacquard de soie et élasthanne (toujours dans les mêmes couleurs), dont je ne sais pas encore quoi faire. Peut-être une robe simple à col droit style chinois. Bon, on verra ça le moment venu.
Que dire du projet ?
Pour réaliser mon hack de la jupe Caroll en mode couleurs d’automne, j’ai utilisé le patron de la jupe trapèze Burda 109 du magazine d’avril 2009. Il s’agit d’une jupe à sept panneaux et fermeture glissière au dos. Désolée, je n’ai pas de photo du dessin technique. J’essaierai de vous l’ajouter lorsque j’aurai l’occasion de reprendre le magazine à la mercerie du Fil Amant.
Sur mon projet, je souhaitais reproduire deux éléments de la jupe Caroll, à savoir les petites fentes du devant et les poches passepoilées.
En fait, je me suis facilité un peu le travail en insérant les poches dans les coutures de part et d’autre du milieu devant, plutôt que de réaliser de vraies poches passepoilées. S’agissant des fentes, elles sont classiques et rien de plus à dire, sinon que j’ai bien galéré pour fixer la doublure autour des parementures de fentes. J’ai mal compris où il fallait cranter pour faire une couture propre. Du coup, c’est fait un peu à la mode « Frankenstein » et je ne vous le montrerai pas !
la pocheet les fentes
Pour conclure sur ce point
Quoi dire de plus, sinon que le coupon de 1 mètre s’est trouvé très juste, car une vilaine mite avait trouvé mon lainage bien à son goût et j’ai donc dû jongler pour caser toutes les pièces de ma jupe.
Finalement, je suis très contente de ma jupe aux couleurs d’automne. D’autant plus qu’elle va particulièrement bien avec ma veste jaune moutarde, sans parler de mon chemisier Burda, deuxième version.
il faisait un peu froid ce jour-là
Le chemisier Burda
Ce modèle est en passe de devenir mon chemisier préféré, puisqu’il fait suite à une première version, en mode hack d’un chemisier Esprit, que je vous ai montré ici.
C’est donc le même patron, cette fois sans aucune modification. La patte de boutonnage est inchangée, tout comme le col et le pied de col. Je n’ai pas inséré de passepoil décoratif, mais simplement coupé un côté de la patte de boutonnage dans un tissu coordonné.
J’ai cousu ce chemisier dans une popeline du Fil Amant, pour laquelle j’ai eu un coup de cœur l’automne dernier, aussitôt que Marie a sorti le rouleau de tissu. Je savais qu’il me le fallait. Pour rehausser les couleurs d’automne, j’ai utilisé un beau chambray marron, qui s’accorde parfaitement avec ma popeline.
patte de boutonnageet boutons
Ce projet a été facile à réaliser et n’a pas demandé d’ajustements spécifiques. Forcément, j’avais déjà fait tous les ajustements nécessaires pour la première version du chemisier. Donc, une cousette sans difficultés et dont je suis très contente. Et je ne vous parle pas des superbes boutons comme d’habitude trouvés parmi les trésors chinés par Marie.
Encore quelques photos
Je ne peux m’empêcher de vous montrer encore quelques photos shootées devant le magasin de Marie et la brocante du Fil à Plomb à Stutzheim.
Je m’arrête là pour aujourd’hui, mais j’ai encore pas mal d’autres cousettes en réserve. Il faudra juste trouver un moment approprié dans mon emploi du temps surchargé de jeune retraitée !!!
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