Tunique folklorique – Modèle Burda

Tunique folklorique – Modèle Burda

Je voudrais vous parler aujourd’hui de ma tunique folklorique qui, après un temps de doute, s’est finalement avérée un de mes nouveaux vêtements préférés.

Escapade normande et genèse du projet

Cette tunique folklorique n’aurait sûrement jamais vu le jour si Monsieur ne m’avait invitée à me joindre à lui pour un congrès qui avait lieu dans la belle ville de Rouen. Et pendant que Monsieur siégeait, j’ai pu profiter de nombreuses heures de liberté pour sillonner les rues de la capitale normande.

Voici quelques photos de notre escapade qui nous a d’abord menés à Amiens, puis en baie de Somme et enfin à Rouen.

Et enfin, quelques photos de Rouen.

Mes tribulations m’ont notamment menée jusqu’à la porte de Toto Tissus où j’ai passé un sacré moment à fouiner. Alors, vous serez peut-être d’accord pour dire que chez Toto, la qualité et le choix peuvent considérablement varier selon les périodes. Il faut y aller l’esprit ouvert. Dans mon coin, il m’est arrivé de tomber sur des pépites, alors que d’autres fois j’ai beau y retourner, rien n’accroche mon regard.

Bref, à Rouen, comme j’avais tout mon temps, j’ai déterré dans le panier à coupons 4 ou 5 coupons de la même popeline très typée. La chance m’a souri puisque l’un des coupons mesurait 80 cm de long, alors que les autres étaient bien plus petits (50 cm). Je me disais que je parviendrais bien à en faire un top ou une blouse en jonglant avec les différents morceaux.

Tunique folklorique – la réflexion

Une fois mon achat réalisé – j’ai acheté plusieurs autres coupons dont je vous parlerai lorsqu’ils auront été transformés – j’ai commencé à cogiter. Que faire de ce tissu si coloré ? Est-ce que j’aurai l’air d’un clown ? Quelle forme de haut serait adaptée ?

J’ai fini par comprendre que ces grands motifs verticaux me faisaient penser aux blouses folkloriques slaves. J’ai d’ailleurs collecté quelques idées dans un tableau Pinterest (que vous pouvez voir ici si cela vous intéresse).

Il ne me manquait plus que le patron adapté pour concrétiser ce projet et finalement j’ai trouvé mon bonheur dans le magazine Burda de juin 2018.

La réalisation de la tunique folklorique

Le modèle choisi me plaisait tout à fait par sa forme, avec ses entredeux en guipure blanche, ses manches à volants et son encolure froncée. En revanche, je n’aimais pas du tout l’empiècement à œillets et laçage.

Modification de l’encolure

Aussi, pour commencer, j’ai tracé une nouvelle parementure d’encolure pour créer une ouverture triangulaire sans laçage. Comme sur le modèle d’origine, j’ai prévu une parementure/empiècement visible sur l’endroit du devant. J’ai coupé cette parementure, ainsi que le biais de finition de l’encolure, dans les chutes de la popeline blanche de mon chemisier Burda hacké.

Les raccords

La deuxième difficulté à surmonter fut la réalisation de raccords les plus propres possible. En effet, vous aurez pu constater sur le dessin technique de la tunique que le devant et le dos comportent des découpes princesse. Or, avec mes grands motifs ethniques, il était essentiel de respecter les raccords. C’est là que j’ai été particulièrement contente d’avoir acheté plein de petits coupons du même tissu. Clairement, ce projet n’entre pas dans la catégorie du zéro déchet, car il a fallu tailler les pièces dans plusieurs coupons pour retomber sur le même dessin.

En définitive les raccords ne sont pas parfaits partout, mais je trouve que ça peut passer.

Les manches

Les manches sont coupées en trois pièces distinctes. Tout d’abord la manche du haut, c’est-à-dire la tête de manche qui se prolonge presque jusqu’au coude, puis la pièce du milieu qui accueille l’entredeux en guipure et, pour finir, le volant qui termine la manche.

Pour orner la partie centrale de la manche, j’ai choisi une jolie guipure blanc cassé chez Marie (Mercerie Le Fil Amant), que j’ai appliquée sur une bande de popeline blanche qui constitue la partie centrale de la manche. Puis, j’ai découpé tout le long de l’entredeux sur l’envers de la bande. Cela donne un bel effet de jour. Ensuite, j’ai cousu le bord supérieur de la partie centrale sur le bord inférieur du haut de la manche. Pour finir, j’ai froncé le volant et je l’ai fixé le long du bord inférieur de la partie centrale (hum… pas sûre que ce soit bien clair).

J’ai fait un roulotté avec ma surjeteuse pour faire la finition du volant.

Tunique folklorique – dernières touches

Il me restait à passer deux fils de fronces tout autour de l’encolure pour adapter sa dimension à la longueur du biais qui devait assurer la finition du haut de la tunique. J’en ai profité pour insérer un cordon en coton blanc que j’ai orné d’une boule en bois brut.

Enfin, après essayage, il m’a semblé que ce serait plus joli de faire un rappel de la popeline blanche au bas de la tunique. J’ai donc appliqué une bande tout autour du vêtement, ce qui m’a également permis de le rallonger un peu.

Et voilà, j’ai passé pas mal de temps sur ce projet, mais j’aime beaucoup le résultat. Il me reste à présent à trouver avec quoi l’accorder. Probablement que je coudrai un pantalon dans un de mes autres coupons de Toto Tissu. Mais ce sera une autre histoire…

En attendant, je vous souhaite une belle soirée.

Fanfreluche

Chemisier blanc Burda hacké à ma façon

Chemisier blanc Burda hacké à ma façon

En faisant un tri dans les chemisiers qui peuplent mon placard, j’ai constaté qu’il me manquait cruellement un chemisier blanc basique – à ma taille. J’ai toutefois retrouvé un chemisier de la marque Esp..t, en popeline bleu ciel et joliment décoré d’un passepoil au bord de la patte de boutonnage. D’où l’idée du chemisier blanc Burda hacké à ma façon. Ci-dessous, le modèle original.

Chemisier blanc Burda – le projet

Pour concrétiser l’idée du chemisier blanc, Marie m’a fourni un coupon de popeline blanche vintage. Ce coupon avait juste l’épaisseur que je souhaitais pour réaliser un chemisier un peu léger sans être transparent. En plus, en introduction, je vous parlais de passepoil. Pour cela, j’ai d’emblée pensé à une fine cotonnade qui squattait dans ma pile de chutes. Elle porte un décor pastel gris et tirant aussi un peu sur le vert. Bref, difficile à définir, mais je trouvais ce motif doux et frais. Je suis partie là-dessus.

Ensuite, pour trouver un modèle à mon goût, j’ai écumé la collection de magazines Burda de Marie, donc certains sont franchement vintage. Mais, c’est finalement un modèle que j’ai trouvé dans le magazine Burda de septembre 2009, que j’avais en ma possession, qui a retenu mon attention.

Chemisier blanc Burda – la réalisation

Ajustement du patron

Comme vous l’avez vu sur le chemisier Esp..t qui m’a servi de modèle, la patte de boutonnage est modifiée pour créer une encolure en V. Il a donc fallu modifier l’encolure, le pied de col et le col du chemisier Burda en conséquence.

Pour la suite, on pourrait jouer au jeu des 7 erreurs entre l’original et la copie. Allez, je vous donne des pistes. Tout d’abord, la patte de boutonnage était cachée, ce que je n’ai pas fait. On aime trop les jolis boutons pour les cacher. Après, j’ai bien reproduit le passepoil plat et j’ai coupé la deuxième patte de boutonnage dans le tissu à motif pour faire un rappel.

Après, pour le col, je comptais faire comme sur l’original, c’est-à-dire un pied de col intérieur à motif et un pied de col extérieur en tissu uni, blanc pour moi. Puis, j’ai souhaité faire le dessous de col en tissu à motif et le dessus en blanc. C’était l’idée.

La deuxième modification se situe au niveau des manches. J’ai eu envie de manches moins longues avec un poignet « mousquetaire », avec l’intérieur du bracelet réalisé dans le tissu à motif. Il a donc fallu raccourcir les manches jusqu’en dessous des coudes et ajouter des manchettes fendues.

Voilà pour les ajustements.

Péripéties

Pour poser le col, je comptais coudre la couture extérieure (pied de col et encolure) à la machine, puis rabattre sur l’envers du vêtement et coudre l’intérieur du pied de col proprement à la main. Mais j’ai eu beaucoup de mal à ajuster le pied de col à l’encolure et j’étais même sur le point de recouper un pied de col et un col plus grands pour que ça rentre. C’est alors que Marie est intervenue et a fort prestement réussi à épingler les pièces ensemble, en résorbant l’aisance comme il faut.

Sans demander mon reste, j’ai cousu la couture à la machine (en apnée, j’avoue). Puis, je suis allée repasser avant de passer à la couture à la main. Mais il y avait comme un couac. En fait, c’est la couture intérieure du col qui avait été épinglée et donc cousue à la machine. Bon, je me suis dit: « pas grave, je redoublerai d’efforts pour coudre très proprement à la main à l’extérieur ». Et puis, du même coup, j’ai compris que le col était posé à l’inverse, c’est-à-dire le tissu à motif à l’extérieur et l’uni en dessous.

Eh bien, j’ai laissé comme ça. Compte tenu des difficultés rencontrées, aucune chance que je défasse et que je recommence à faire cette couture-là.

J’avoue avoir aussi un peu galéré pour coudre les poignets mousquetaire. Je me suis fait quelques nœuds au cerveau, avant de comprendre comment procéder pour avoir des manchettes parfaitement réversibles, sans aucune couture visible. Mais, j’ai vaincu.

Chemisier blanc Burda – les photos de bon matin

Nathalie et moi sommes allées faire des photos de bon matin pour éviter la chaleur estivale. Du coup, il régnait une espèce de lumière bleutée qui, étrangement, s’harmonise bien avec mon chemisier blanc et gris et vert de gris ( ! ). Enfin, je trouve…

Ah oui, j’oubliais, j’ai aussi créé un petite fente en bas des coutures latérales, pour donner un peu plus d’aisance au niveau des hanches.

On voit un peu la fente sur cette photo. On voit également le pied de col à motif.

Désolée de vous inonder d’articles après ce si long silence, mais il faut bien que les Serial Piqueuses se mettent à jour.

Je vous embrasse et vous dis à bientôt.

Fanfreluche

Des cousettes à rattraper

Des cousettes à rattraper

Comme cela fait vraiment longtemps que je n’ai pas fréquenté ce blog, il va falloir rentabiliser cet article et vous montrer en un seul et même article les différentes cousettes à rattraper.

Des cousettes à rattraper – Pantalon pour Augustine

Rapidement, quelques photos du pantalon (magazine Ottobre hiver 2016 – il me semble), qui a tout d’un vrai jean (braguette, poches et surpiqûres), mais ce n’en est pas vraiment un, car cousu en jersey façon jean. Encore un achat fait à la mercerie du Fil Amant.

J’avoue qu’il est ressorti un peu large pour la demoiselle, mais cela devrait s’arranger avec le temps. Sauf si elle continue juste à s’allonger sans s’élargir !

Des cousettes à rattraper – shorts et t-shirts pour les demoiselles

Passons à des projets plus estivaux. Comme les demoiselles grandissent, il a fallu compléter la garde-robe d’été par quelques shorts et t-shirts assortis.

Lors du dernier passage des Hollandais, ce printemps, j’ai craqué pour quelques coupons de jersey et sweat d’été. Mais j’ai aussi procédé à un peu de déstockage, en utilisant des chutes héritées de Nathalie – donc, en quelque sorte, double déstockage !

Déstockage vert (mais oui, ça vient de chez Nathalie)

Je vous présente tout d’abord l’ensemble vert réalisé pour notre Mathilda. Il s’agit d’un patron de short et de t-shirt « maison ». Il a déjà été plusieurs fois éprouvé à la fois pour Augustine et pour Mathilda. Par conséquent, c’était un projet plutôt facile, même si j’ai choisi d’y ajouter des volants et un peu de point de laitue à l’ourlet du t-shirt.

Voici le résultat :

Ensemble petit chat

Le deuxième ensemble était clairement étiqueté Mathilda, puisque quand elle est très mignonne, ses parents l’appellent Mathilda Chat.

Une fois de plus, le même modèle de short, mais sans volant, et le même tee-shirt, cette fois-ci avec basque.

J’ai fait des efforts pour essayer de faire des raccords, hum… Et puis, comme vous voyez, j’ai décidé de poser des poches au dos, pour qu’il soit plus facile de distinguer le devant du dos. Là, j’ai un peu galéré car j’ai mal calculé l’emplacement de ces poches. La ceinture élastiquée du short est simplement une coulisse et le premier coup je n’ai pas tenu compte de la hauteur de cette coulisse. Les poches étaient posées trop haut et quand j’ai surpiqué la coulisse, j’ai pris une partie de la poche en même temps. Argh !!

Donc, après avoir tergiversé : je laisse, je découds (pas génial de découdre et recoudre des poches sur un short déjà terminé !), j’ai quand même décousu et refait. C’est tout de même nettement mieux.

Et quelques détails du tee-shirt petits chats.

A part cela, rien à signaler.

Ensemble pour Augustine

Comme il me restait un coupon de sweat d’été rayé et parce qu’il faut toujours gâter de manière équilibrée les deux sœurettes, j’ai aussi cousu un short pour Augustine.

Là aussi, un patron de short maison, adapté d’après le caleçon Câlin de Super Bison (modèle gratuit). De même, le tee-shirt assorti que j’ai cousu est un bidouillage maison.

Pour faire un test, j’ai utilisé une chute de jersey à fleurs du tee-shirt que j’avais cousu pour aller avec mon pantalon en lin kaki (à voir ici).

J’ai cousu un short « toile » qui a confirmé que ça allait bien comme il faut. Et le tee-shirt tout simple qui s’accorde aussi bien avec la toile qu’avec la version définitive. J’ai finalement ajouté à l’encolure deux boutons en nacre en forme de fleur. Désolée, je n’ai pas fait de photo.

Pour la version finale du short, j’ai remplacé la coulisse à même par une ceinture rapportée dans laquelle j’ai inséré l’élastique. Puis, j’ai patronné des poches plaquées que j’ai surpiquées à la recouvreuse en utilisant le point du boucleur sur l’endroit.

Difficile de faire des photos portées, car Augustine a passé sa vie dans le trampoline !

Un cadeau d’Augustine pour sa petite sœur !

Me croirez-vous ? Augustine m’a accompagnée à mon cours de couture du samedi et a eu l’autorisation d’utiliser l’une des machines à coudre. Elle a exprimé le souhait de coudre une jupette à sa petite sœur.

Marie, notre professeur, a une solide expérience pour enseigner les bases de la couture à des petites filles. Elle a donc aidé Augustine à concrétiser les premières étapes de son projet : tracer la ligne de couture, épingler, puis coudre au point droit et surfiler au point zig zag. La demoiselle était emballée.

J’ai terminé les dernières étapes (ourlet et coulisse pour l’élastique de la ceinture). Et, comment vous dire, Mathilda était tellement contente.

Une petite photo :

Voici la fin de cet article-fleuve. Après avoir éclusé, pour le moment, toutes les cousettes à rattraper, bientôt je vous montrerai mes autres réalisations.

Je vous souhaite une belle journée et vous dis à bientôt.

Fanfreluche

La petite robe noire en mission officielle

La petite robe noire en mission officielle

La petite robe noire en mission officielle

J’ai appris il y a quelques semaines que je serai de la partie pour une prochaine mission officielle en Italie ! Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus eu l’occasion de faire un déplacement professionnel, d’autant plus que le covid avait mis un bon coup de frein aux voyages officiels. Tout cela pour dire qu’il me fallait une nouvelle robe – noire de préférence.

Je vous explique. Il y a plusieurs années je m’étais cousu une veste manteau à larges motifs fleuris. Un tissu coup de cœur et un modèle que j’adore, mais que je n’ai quasiment jamais porté, car je n’avais pas de robe assortie. Il fallait donc pallier ce manque. Compte tenu du tissu chargé de la veste, une petite robe noire unie serait parfaite

Burda m’a fourni le modèle et j’ai trouvé un précieux dans mon stock

 

Pour mieux cerner mon projet, j’ai consacré une soirée à un épluchage en règle de magazines Burda. Je recherchais une robe plutôt droite ou trapèze. Pour cela, il me fallait un tissu qui ait de la tenue. Mon stock est fourni en tissus à motifs, mais j’ai peu d’unis. Pourtant, je savais que j’avais quelque part un petit coupon précieux déniché chez Tognissi, Grand Rue à Strasbourg (où je ne suis plus allée depuis le début de la pandémie – il faudrait que j’y retourne. Mais j’ai bien assez de stock). Il s’agit d’un jacquard noir d’épaisseur moyenne, rebrodé ton sur ton. Les copines couturières ont estimé que cela ferait peut-être un peu chargé, vu les grands motifs de la veste, mais quand j’ai une idée derrière la tête, on ne la déloge pas si facilement.

Donc ! Revenons au modèle. J’ai trouvé mon bonheur dans le Burda Style de juillet 2018. La robe a la forme que je recherchais et elle présente juste ce qu’il faut de fantaisie (empiècements à angles droits sur le devant et le dos de la robe et poches cachées devant), pour ne pas être ennuyeuse.

 

 

 

 

 

 

Il ne restait plus qu’à se mettre au travail

 

 

 

 

Avant toute chose, il me fallait une toile. En effet, je n’avais qu’un petit coupon et donc pas droit à l’erreur. J’ai coupé la toile dans un piqué de coton acheté il y a des lustres à Trélazé (Tissus de la Mine), près d’Angers.

 

 

 

 

 

Avec l’aide de Marie, notre professeur de couture, j’ai apporté un ajustement au niveau de la découpe princesse de l’empiècement devant, pour donner un peu plus d’aisance. Puis, j’ai fait un deuxième ajustement dans le dos, pour tenir compte de ma cambrure. Il a fallu creuser de deux bons centimètres de chaque côté au milieu dos à la hauteur de la taille. Pour le coup, la couture milieu dos qui était droite à l’origine, forme maintenant une belle courbe pour épouser mes courbes à moi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n’ai pas terminé la toile, mais je l’ai enfilée à Fanfreluche en attendant que je termine la robe noire à proprement parler. En tout cas, j’ai l’intention de la finir, car la forme me plait beaucoup et la cotonnade lui convient bien.

 

 

 

 

 

Quelques détails de la robe noire

 

 

 

 

Vous avez déjà pu voir la découpe originale de l’empiècement devant sur la photo en titre de l’article. Cette même découpe se répète dans le dos. L’empiècement en angle droit cache une poche bien pratique, que j’ai coupée dans un voile de coton noir, afin d’éviter d’ajouter de l’épaisseur. L’autre difficulté technique de cette robe est la pose de la fermeture glissière incrustée dans la couture du milieu dos. Mais ça c’était un choix personnel. Enfin, la robe est entièrement doublée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux shootings photo

 

 

 

 

Cela faisait un moment que j’avais repéré une jolie statue d’Alsacienne installée sur un banc en grès, juste devant l’église de Stutzheim (à 50 m de la mercerie du Fil Amant). Cet élément de décor m’a beaucoup plu et du coup Nathalie y a fait une première série de photos de la petite robe noire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après cela, il fallait tout de même un vraie mise en situation de la robe, portée avec la veste et surtout sur le site de la mission à Turin.

 

 

 

 

 

Caroline et Isabelle, deux de mes collègues qui étaient du voyage, ont fait les photos que vous verrez ci-dessous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici la fin de cette aventure-là. Mais vous n’avez pas fini de voir des exemplaires de cette petite robe trapèze Burda. En effet, la toile attend sagement que je la termine et ma fille est elle aussi tombée sous le charme. Le tissu est acheté, mais il faut que je décalque et que j’ajuste le patron. Encore du travail en perspective.

 

 

 

 

 

En attendant, profitez bien de cette magnifique météo estivale.

 

 

 

 

 

Fanfreluche

 

 

 

En avril ne te découvre pas d’un fil…

En avril ne te découvre pas d’un fil…

Une fois de plus le fameux dicton s’est vérifié. Qui l’eût cru ! Cette veste je l’ai commencée bien avant Noël et au rythme où ça allait, je ne pensais pas pouvoir l’étrenner avant l’automne prochain. Et voilà que, boutons à peine cousus, la neige et le froid ont fait leur apparition dans le Grand Est.

J’étais trop contente, pas parce que j’allais faire des bonhommes de neige, mais parce que j’allais tout de suite pouvoir tester ma nouvelle veste.

La veste en lainage – projet et fournitures

L’histoire commence par un coup de foudre, au hasard de mes vagabondages sur le web, pour l’interprétation de la veste Avril de Fibremood (oui, « Avril » – promis, je ne l’ai pas fait exprès) réalisée par Bee made.

Et, comme les bonnes nouvelles viennent souvent par paire, Marie avait dans sa mercerie un superbe lainage coloré qui m’avait tapé dans l’œil, une maille légère, avec un gonflant magnifique. D’emblée, j’ai aussi choisi, parmi les trésors de la mercerie, une doublure assortie. C’est une belle doublure ancienne un peu épaisse, d’un joli gris, un peu moiré. Pour donner de la tenue là où il le fallait, notamment la parementure, le col et le revers de manche, j’ai acheté un entoilage thermocollant spécial lainage. Cet entoilage donne un gonflant supplémentaire et la bonne mesure de stabilité au tissu.

Pour finir, Nathalie et les autres copines couturières m’ont aidée à faire une chasse aux boutons. C’est notre grand plaisir chaque fois que l’une de nous en arrive au stade des boutons, que de fouiller dans le stock incroyable de boutons anciens du Fil Amant. Et, bizarrement, mon choix s’est porté sur de grands boutons oranges (une couleur pas du tout présente sur le tissu, mais qui, allez savoir pourquoi, s’harmonise très bien avec l’ensemble).

les boutons

Le patron

Bien sûr, je n’avais pas le patron de Fibermood, en revanche je dispose d’un stock conséquent de magazines Burda, dans lesquels j’ai déjà trouvé des modèles similaires à un patron coup de cœur et faciles à adapter (notamment ma robe aux citrons). Et comme je l’espérais, j’ai effectivement trouvé un patron de veste dans le Burda Style 12/2017 qui reprenait l’élément clé qui me plaisait, à savoir, essentiellement l’emmanchure marteau (en tout cas dans le dos).

Les adaptations

Pour coller davantage au modèle souhaité, j’ai décidé de remplacer le col rabattu par un col montant, mais j’ai remplacé les doubles poches proposées par Bee made par des poches passepoilées. Après, j’ai choisi d’y ajouter une ceinture et des revers de manches.

les poches passepoilées

Le dernier détail couture de cette veste, c’est la réalisation de boutonnières passepoilées. Je n’en avais jamais faites, mais compte tenu des épaisseurs de mon lainage, je n’avais pas envie de me battre pour coudre des boutonnières avec ma machine et moins encore de les broder à la main.

Je m’attendais à ce que ce soit compliqué, mais en fait, pas tant que ça. Il faut juste bien faire les préparations, puis réaliser les étapes les unes après les autres. Alors, cela prend un peu de temps pour six boutonnières, mais à la fin on est si fière du résultat !

boutonnière passepoilée

Pour le col j’ai préféré poser un gros bouton pression et coudre un bouton en décor sur l’endroit.

Comme j’en ai l’habitude maintenant, la doublure a été entièrement cousue à la main, au point invisible. C’est très propre et gratifiant.

doublure cousue à la main

Les photos – presque – sous la neige

Comme Nathalie était absente du cours de couture ce samedi, mais qu’il fallait tout de même profiter de cette météo enneigée pour montrer la veste en situation, c’est Marie qui a fait un petit shooting sympa.

Et voilà mon adaptation de la veste Burda sous la neige en avril.

Voilà, le prochain projet sera toujours du Burda, mais plus printanier. Pour le moment il n’en est encore qu’au stade préliminaire.

Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de week-end.

Fanfreluche