Je suis fan de robes même en hiver mais étant particulièrement frileuse, il me faut des vestes ou des « chilets». Ces dernières années, j’avais une préférence pour les gilets longs, achetés dans le commerce il y a pas mal de temps.
Mais comme ma politique est de ne plus rien acheter si je peux coudre le modèle, j’ai entamé une réflexion sur le type de veste dont j’ai envie. Un de mes gilets longs du commerce a été copié et cousu dans un jersey irascible mais surtout pas chaud du tout. Il n’a jamais été porté d’autant qu’il est trop grand (à voir ici). J’avais en projet de le refaire dans un jersey plus épais et j’ai même acheté le tissu en conséquence. Un projet 2022 qui risque de passer dans les projets 2023!
A force d’admirer les jolies vestes fait main de Marie et surtout la toute dernière veste de Fanfreluche (pas encore montrée il me semble), j’ai cédé à la tentation de la petite veste en laine bouillie. Marie en a un joli stock, de superbe qualité. Il n’y avait malheureusement pas de kaki mais un joli rouge m’a fait fondre.
Un patron simplissime
Déniché dans vieux Burda style d’août 2012 (modèle 127), il s’agit dune veste raglan courte toute simple, ben oui ça change des plans screugneugneu et ça fait du bien!!. Elle est donnée pour facile, et à juste titre. Bord à bord (pas de boutonnières, ni malheureusement de boutons), pas de col, juste une pince sur les milieux devant. Zéro difficulté!! Malgré son « âge », ce patron existe toujours en téléchargement si ça vous intéresse, sur le site de Burda style (voir ici). Si on fouille on trouve des trésors « vintage » sur le site, mais c’est mieux d’avoir les références des modèles et des revues.
Bon les photos de cette veste ne sont pas folichonnes. Heureusement que les dessins techniques sont là pour mieux voir les modèles.. La photo de gauche est une variante avec un col pailleté. Les paillettes c’était niet pour moi, pas mon truc. La deuxième photo en fausse fourrure, version baba cool, bof bof!!
Les fournitures
Toutes les fournitures viennent du Fil amant: 1,50 m. de super laine bouillie rouge. Pour la doublure j’ai craqué pour un petit coupon ancien de doublure pour gilet homme, il est rayé blanc et rouge. Un vrai délice à coudre à la main. Pour les manches, j’ai pris de la doublure classique afin que ça glisse bien. Les manches et moi on est souvent en désaccord!!
Montage de la veste
J’ai juste marqué au point bouclette le tracé des pinces ainsi que les milieux devant. Il y a une parementure à même comme on peut le voir sur le schéma des pièces.
Au niveau de l’essayage, une micro retouche à l’épaule droite pour réduire un peu l’ampleur (mais strictement lié à ma morphologie). La longueur des manches a aussi été diminuée, forcément je n’ai pas le bras long!!
Une fois le modèle validé, la couture de la veste est ultra rapide, d’autant que je ne l »ai pas surjetée (juste quand même la doublure qui s’effilochait pas mal). Le plus long, c’est l’assemblage de la doublure. Avec un préalable, la fixation au point de chausson du col, de la parementure devant et de l’ourlet.
Une fois le dos et le devant de la doublure cousus à la machine, c’est un long travail d’épinglage et d’ajustement pour que la doublure soit bien positionnée. Et ensuite le tout est fixé à la main, y compris la doublure des manches sur l’emmanchure.
En regardant de plus près les photos, je trouve que ma couture au point de chausson n’est pas nickel parce qu’on voit quand même sur l’endroit les parties intérieures. Va falloir que je révise les classiques!!
Au porté elle est très confortable et surtout bien chaude. Et des petites vestes chaudes on va en avoir besoin vu les restrictions de chauffage dans nos bureaux déjà très mal isolés.
Bon je ne vous cache pas que la suivante est en cours et j’espère pouvoir la terminer très prochainement…
Et pour finir, pour lutter contre la grisaille, quelques photos de « street art », résultat de la 2e édition du Colors corner à Strasbourg (voir ici un reportage accompagné d’une vidéo).
Ces fresques sont vraiment magnifiques et gigantesques. En gros plan:
Très belle journée d’autant que c’est bientôt le week-end!
Pas pressé du tout de montrer le bout de son nez ici. Ce pantalon orange en lin était destiné à s’accorder avec ma tunique folklorique. Mais il a pris son temps. Puis il a fallu trouver un créneau photo et pour finir, un moment libre dans mon emploi du temps surbooké de presque retraitée pour rédiger ce petit article.
Pantalon orange – le projet
Le projet a vu le jour chez Toto Tissus à Rouen. Après avoir craqué pour la popeline folklorique de ma tunique, j’ai choisi ce lin rouille/orange assez lourd dans la perspective de coudre un pantalon assorti.
Le patron est une nouvelle fois tiré d’un Burda pas tout jeune. Si je ne m’abuse, c’est le même que celui de la robe saharienne.
Le plus difficile à trouver pour ce projet fut la fermeture à glissière. J’ai bien trouvé de l’orange, mais c’est là que j’ai eu confirmation que la couleur tirait vers le rouille. Ça pinaille, ça pinaille… Finalement c’est chez Toto par chez nous que j’ai trouvé mon bonheur et en plus dans le bac à promotion.
Que dire de la réalisation ?
La réalisation s’est plutôt bien passée. J’ai comme d’habitude repris le patron de la fourche ajustée à mes formes, ce qui me donne l’assurance d’un seyant parfait (enfin, le plus parfait possible).
Comment faire pour montrer le seyant d’un pantalon ? Montrer la face postérieure.Le seyant du pantalon
Ce qui m’a plu sur le pantalon Burda c’est le petit revers de fausse poche appliqué sur le devant. J’aurais aimé y ajouter une vraie poche et j’ai d’ailleurs coupé ladite poche dans de la doublure, mais je n’ai pas réussi à trouver la solution pour la poser. Pour finir j’ai abandonné et le pantalon n’a donc pas de poche du tout. Tant pish !
En revanche, il a deux jolis boutons !
Patte de fausse poche et boutons
Lennon Wall
Au risque de vous lasser, Nathalie et moi avons aussi shooté le pantalon devant le Lennon Wall. Et comme promis, je vous propose ci-dessous quelques vues supplémentaires de ce mur coloré.
Help ! Augustine manque de pantalons qui ne vont pas aux fraises ! J’ai bien entendu cet appel au secours et j’ai dégainé un coupon de French Terry ou sweat d’été en mode jurassic style. Il était rangé dans mon stock depuis le marché des Hollandais de l’automne 2021. A cette époque-là, Augustine était fan de dinosaures. Je n’étais pas sûre qu’elle le soit encore, mais après tout, il faut bien commencer à écluser les stocks.
Jurassic Style ce sera
Vous avez déjà vu le patron que j’ai utilisé pour ce pantalon. Il s’agit d’un modèle Ottobre enfants 2016, que j’ai déjà cousu en jersey façon jean (voir cet article). Cette fois-ci, j’ai simplifié les choses : pas de poches devant et seulement une fausse braguette – celle-ci est remplacée par une ceinture élastiquée. En revanche, j’ai posé des poches plaquées au dos. J’avais cousu le précédent pantalon en largeur 110. Cette fois-ci, j’ai légèrement élargi, et surtout, j’ai ajouté toute la longueur nécessaire.
Je vous montre.
devantdosfausse braguette, mais vrais boutons !
Un franc succès
Le pantalon jurassic style a remporté un franc succès, d’autant plus qu’Augustine et sa famille avaient planifié une visite de l’exposition temporaire dinosaures, actuellement montée au Palais des Congrès à Strasbourg. J’avais tapé dans le mille !
Au vu de l’enthousiasme et comme j’étais en mode « liquidons les chutes », j’ai proposé à Augustine de lui coudre une petite veste sans manches pour compléter la tenue.
Il me restait un petit bout de molleton beige (utilisé pour coudre les manches d’une veste matelassée – clic). Le coloris s’accordait bien avec le jersey dinosaure et en même temps il calmait un peu le jeu. Trop de dinosaures…
Jurassic Style – la veste
J’ai cherché longtemps le modèle adéquat, car je n’avais pas beaucoup de tissu et en même temps je ne voulais rien de trop chronophage. Après tout, la veste devait être terminée à temps pour ce week-end.
Finalement, mon choix s’est arrêté sur une petite veste matelassée sans manches proposée dans le magazine Burda Style d’octobre 2015.
Comme dit, le modèle était matelassé et aussi doublé. Il était intégralement gansé.
Je n’ai PAS matelassé et je n’ai PAS doublé. J’ai un tout petit peu gansé, à savoir aux emmanchures.
Pour le reste, j’ai rallongé le modèle de 3 cm, afin de pouvoir utiliser la seule fermeture séparable dont je disposais et qui mesurait 30 cm. Donc, pas besoin de la raccourcir, d’autant plus que c’était une fermeture métal et que je me voyais mal sortir l’attirail de la petite bricoleuse (que je ne suis pas d’ailleurs).
Quoi d’autre ? Eh bien, comme je n’ai pas doublé la veste, j’ai dessiné une parementure d’ourlet. En effet, vu l’épaisseur de mon molleton, il aurait été difficile de faire un ourlet arrondi propre en faisant un simple rempli. Et oui, j’ai aussi posé le col façon bomber, que j’ai coupé dans le tissu dinosaure. Le biais de finition des emmanchures est également en sweat dinosaure.
Photos
devantdosle col
On ne m’arrête plus
Une fois lancée, je me suis dit faisons la tenue complète Jurassic Style. J’ai donc décidé de coudre aussi un tee-shirt assorti.
voici le modèle que j’ai choisi
Le choix du modèle et des tissus a été fait avec Augustine. C’est ainsi que j’ai taillé dans une grande chute de jersey kaki (voir ma robe portefeuille – clic), que je destinais à un tee-shirt pour moi (snif). Le devant et le dos sont donc kaki et les manches (raglans) ont été coupées dans le sweat dinosaure.
Désolée, je n’ai pas de photo du tee-shirt seul, mais j’ai plein de photos de la tenue Jurassic Style complète. D’abord à la maison (juste au cas où il y aurait une tache inopinée avant d’arriver à l’exposition), puis en situation avec les dinos.
Augustine toute prête à partir
C’est ainsi qu’au lieu de coudre deux ou trois pantalons – ce qui aurait été sans doute plus utile – j’ai cousu une tenue assortie qui a fait grand plaisir à Augustine. Je pense qu’elle sera beaucoup portée. La veste sans manches devrait aller avec d’autres tenues aussi. Et puisque le coupon kaki est bien entamé, sans doute que je pourrais le terminer en y taillant un legging.
C’est ça le sens du sacrifice de Moma Fanfreluche ! (rire)
Sur ce, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures.
Je vous présente aujourd’hui cette robe saharienne Burda, qui est devenue pour moi « la robe du dernier jour ». Je l’ai portée le 18 octobre 2022, dernier jour de ma vie professionnelle. Depuis le 19 octobre, je suis en congé avant cessation d’activité. Pour l’instant, je ne sais pas encore trop quoi en penser, mais je vais prendre les journées comme elles viennent et profiter de ma nouvelle liberté.
A l’origine, cette robe saharienne était avant tout destinée à être une robe de fête, à porter lors du baptême de notre petit Amaury. Pourtant j’ai saisi l’occasion de mon dernier jour de travail pour que Nathalie fasse des photos et ce fut un shooting spécial. Vous verrez.
La saharienne Burda
C’est en feuilletant la bibliothèque impressionnante de revues Burda de la mercerie du Fil amant que j’ai repéré ce modèle de robe saharienne.
Je la voyais bien en jean bleu classique, car j’avais acheté ce qu’il fallait chez les Coupons de Saint Pierre, lors de ma dernière virée à Paris, avec Monsieur. Du modèle d’origine j’aimais beaucoup les revers de manche en tissu contrasté. Marie avait un joli choix et j’ai retenu une fine cotonnade à fond blanc et délicats motifs fleuris.
La robe saharienne – les détails
Ce qui m’a particulièrement plu sur cette robe saharienne ce sont les parements verticaux surpiqués. Ils forment passant de ceinture sur les devants et le dos de la robe. Je trouve que les surpiqûres forment une jolie ligne qui allonge la silhouette.
La robe présente également des poches poitrine à rabat et des revers de manche retenus par des pattes.
Ah oui, j’oubliais, elle a également des poches prises dans les parements verticaux. Bref, plein de petits détails qui ont pris pas mal de temps.
Et pour finir, j’ai réalisé une ceinture dans les mêmes tissus.
Les surpiqûres
En réalité ce qui m’a bien fait galérer ce sont les surpiqûres. Je n’avais encore jamais utilisé de fil cordonnet. J’ai utilisé une aiguille pour surpiqûre et un fil coordonné « normal » dans la cannette.
Ma machine à coudre m’a fait des misères pour certaines surpiqûres, alors qu’à d’autres endroits tout allait bien. Le fil cordonnet formait des boucles sur l’envers de la couture et à certains moments les points étaient irréguliers. Par conséquent, j’ai dû défaire certaines sections et les refaire en essayant de bien reprendre la surpiqûre là où je l’avais arrêtée. Malheureusement, le résultat n’est pas nickel partout. Après débriefing avec Marie et Nathalie, il semble que la difficulté provienne des différences d’épaisseurs des coutures et peut-être de la tension du fil. Si jamais je retente l’expérience, je ferai des tests avant.
Forte de cette expérience, j’ai décidé de ne pas rajouter davantage de surpiqûres jaunes. Du coup, l’empiècement dos et devant a été surpiqué avec un fil bleu jean.
Voici aussi un aperçu du col.
Shooting photo très spécial
Il semble que parfois le hasard fasse bien les choses. En effet, il se trouve que le jour même de mon « dernier jour », l’un des Etats membres du Conseil de l’Europe ait décidé de monter devant le bâtiment une reproduction gonflable du mur Lennon ou « Lennon Wall » qui se trouve à Prague en République tchèque.
Inutile de vous dire que Nathalie et moi en avons bien profité. Je vous laisse découvrir cela en photo.
Alors, sur ces photos, vous n’en voyez qu’un petit bout. Nous avons fait d’autres photos que vous verrez dans un prochain article.
Ce magnifique Lennon Wall tombait à pic et nous a permis de faire de belles photos souvenir.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous aura plu, tout comme notre délire photographique.
A bientôt et grosses bises.
Fanfreluche
PS. J’ai effectivement porté cette robe saharienne lors du baptême de notre petit fils. Et, comme d’habitude, je n’ai pas de photos ! Trop la loose !
Depuis cet été j’ai fait pas mal de recherches sur les patrons de robe salopette. Il paraît que les robe salopette sont à nouveau à la mode mais je dois dire que j’en ai trouvé assez peu dans les patrons ultra récents.
J’ai pas mal tourné autour de deux patrons, la robe Belette de la marque Lot of things et la robe Toronto de la marque Ikatee. J’ai fini par me focaliser sur Toronto. Il s’agit en fait d’une robe chasuble, sans bavette séparée, mais avec des bretelles et un boutonnage soit sur le milieu devant soit sur le côté, façon salopette. L’emmanchure arrive au niveau du tour de taille, ce qui lui donne un côté loose et décontract’. En outre les bretelles sont asymétriques, avec une bretelle boutonnée du dos vers le devant et l’autre en une seule pièce. Ce modèle me plaisait pas mal mais je trouvais son prix un peu élevé compte tenu de la simplicité du modèle. Finalement j’ai fait ma radine en optant pour la version PDF au lieu du patron pochette.
J’ai vu dans certains commentaires que pour la version pochette, les pièces étaient superposées et ceci était considéré comme un crime de lèse-majesté !!! Ah ! Ah ! Je comprends pourquoi les patrons burda sont en partie délaissés pour les patrons dits indépendants !! La version PDF n’a pas cet inconvénient. En fait quand on achète le patron, on reçoit par mail des tonnes de liens, avec des options soit de format de papier, soit de format de taille. Ceinture et bretelles comme disent les gibbies, j’ai imprimé en A4 la version multi-taille et la version en taille 38. Bon j’aurais pu regarder d’encore plus près parce qu’il y a en plus la version boutonnée devant, séparée de celle boutonnée sur le côté. Dans ma précipitation j’ai imprimé les deux fois la version boutonnée sur le côté alors que, bien entendu, j’avais envie de faire celle boutonnée devant.
Il y a quatre pièces pour la robe (deux devants et deux dos) ainsi que deux poches. A cela se rajoute une parementure d’encolure et d’emmanchure (dos et devant). Le nombre de boutons n’est pas précisé, seulement leur dimension, mais ils sont dessinés sur les schémas techniques, 5 pour la version mini et 6 pour la version courte, plus un sur la bretelle. Un tableau donne également l’écartement des boutonnières mais tout ça dépend des boutons choisis et de leur diamètre. Le livret est assez bien fait avec plein de couleurs et il comprend les dimensions finies ce qui est bien utile. A cela s’ajoute une video en accès libre, que j’ai regardé pour le montage de la parementure et les finitions d’encolure.
Mes modifications du patron
Après avoir scotché laborieusement les 40 pages du patron (ben oui quand même) j’ai bien vu que quelque chose clochait dans le modèle.. Ce n’est qu’en revérifiant mon mail que j’ai compris mon erreur. J’ai baissé les bras à l’idée de réimprimer la bonne version et de tout recommencer. J’ai donc modifié le patron que j’avais imprimé. J’ai rajouté tout simplement une patte de boutonnage devant et j’ai divisé la parmenture devant en deux pièces. Marie a suggéré une patte de boutonnage de 3,5 cm avec double rentré, de chaque côté. Et puis quand même ces bretelles asymétriques ne m’inspiraient pas trop, j’ai unifié les bretelles avec le système de boutonnage de chaque côté, histoire de rester un peu plus sur l’idée « salopette », en modifiant en conséquence la parementure dos et devant.
Les marges de couture d’un centimètre sont incluses. Je les ai élargies à 1,5 cm, c’est quand même mieux pour du chaîne et trame. Cette robe est assez versatile puisqu’elle peut se coudre dans différents types de tissus y compris du molleton. A voir quand même s’il faut la rétrécir dans ce cas. J’avoue que l’idée me tente, après après..
Les finitions ne comprennent qu’une parementure d’encolure et d’emmanchure, ce que j’ai trouvé un peu « cheap ». J’ai rajouté une doublure en reprenant le patron des pièces dos et devant, moins la parementure.
Les poches sont vraiment très petites et non doublées. Après avoir fait un premier essai de poches, je les ai recoupées avec 3 cm de plus en hauteur et j’ai rajouté un cm de marge de couture partout. Je n’ai pas non plus fait le repli de poche à 3 cm. Les poches définitives ont également été doublées. On ne les voit pratiquement pas du fait qu’elles se fondent dans le motif, si ce n’est la surpiqûre au cordonnet rouge.
Au niveau dimensions, faut pas se gourer puisque l’emmanchure correspond au tour de taille. Marie a trouvé le 38 un peu grand et m’a fait enlever un centimètre de chaque côté (dos et devant – 4cm) de manière a retomber sur les dimensions données du 36.
Fournitures du stock
Pour le tissu de la robe, j’ai opté pour un velours milleraie à motifs de fleurs dans les tons rouge et vert, acquis je pense chez les Hollandais il y a assez longtemps. Le patron préconise un tissu fin pour la parementure. Au départ, je pensais la faire dans le velours mais j’ai crains qu’il colle, au vu d’une précédente expérience désastreuse. J’ai déniché une cotonnade à pois rouge sur fond vert anis, achetée il y a aussi très longtemps à Sainte-Marie-aux-Mines (Tissus du Chien vert il me semble..). Il n’y a que le petit bout de doublure que j’ai acheté au Fil amant. J’avoue que mon stock en doublure n’est pas très riche. Je n’ai pas rajouté d’ourlet sur la doublure et j’aurais dû, elle est un chouille trop courte.
Pour les boutons, j’ai farfouillé dans le stock de Marie puis finalement je suis restée sur des boutons simples du stock, chinés dans un marché aux puces.
Une version pas si simple
Je l’ai dit au début de cet article, je trouvais le modèle assez simple. Ce que j’avais oublié c’est que mon tissu est à motifs et qui plus est, de gros motifs. Il a donc fallu faire le raccord au moins sur les milieux devant et dos. Vu la taille des motifs, j’ai eu pas mal de pertes, ce qui est un peu dommage. Heureusement que mon coupon était assez grand. Il restera sûrement de quoi faire des mini jupettes à Augustine et Mathilda!!
Ma hantise était de foirer les raccords. J’ai soigneusement bâti la robe pour un premier essayage. Les raccords ont bien fonctionné par contre j’ai trouvé la robe un peu trop ajustée. Bon faut dire que je l’avais enfilée sur un gros pull. Comme j’avais 1,5 cm de marge de couture, j’ai cousu les côtés à 1 cm et je n’ai rien touché au milieu dos.
Raccord milieu dosRaccord sur la patte de boutonnage
J’ai re-modifié ma parementure en conséquence, je l’ai coupée et assemblée à la robe. A la différence de ce qui était préconisé dans le livret et la vidéo, j’ai assemblé le dos et le devant et j’ai cousu la parementure en une seule couture sur la robe. Je n’ai pas non plus fait la sous-piqûre recommandée, mais j’ai cranté au niveau des arrondis et j’ai fait une surpiqûre sur le devant pour tout maintenir en place.
C’est la fermeture du devant qui m’a posé le plus de problème à cause des raccords. Le montage proposé est assez propre, on plie en accordéon un morceau sur l’endroit, on coud le haut et on retourne. J’ai dû m’y reprendre à quatre fois pour que ce soit bien droit (ou presque) et surtout que tout coïncide.
Les boutonnières ont fait leur chieuse, ou plutôt la machine du cours n’avait pas envie ce soir-là. J’ai dû en découdre au moins trois. J’ai fait les 6 au total et je les ai espacées de 8 cm. Pour les épaules, je me suis contentée de coudre les boutons à travers les bretelles dos et devant, sans faire de boutonnière supplémentaire.
J’avoue que le montage de la doublure n’a pas été de tout repos, avec tous ces larges arrondis et je me suis creusé les méninges pour les finitions côtés. Du côté des boutons, pas de problème j’ai cousu sur la patte à 0,5 cm mais la partie boutonnière était plus délicate en raison de la grande dimension de mes boutonnières. J’ai cousu bord à bord la doublure à la patte de boutonnage.
Pour la pose des boutons, j’ai bien épinglé mes pattes en raccordant les motifs et j’ai tracé au feutre lavable l’emplacement des boutons, à travers les boutonnières. J’ai cousu les boutons à 1 cm du bord, les boutonnières sont à 0,5 du bord. On va dire que c’est pratiquement raccord !! Après une journée portée, le velours s’est détendu et j’arrive pratiquement à l’enlever sans déboutonner, certes en me tortillant un peu.
Cette petite robe est très facile à porter avec Tshirt, sweat ou gros pull. J’ai quelques lainages en attente pour de nouvelles versions plus sobres. Et avec ce projet je participe au défi déstockage du mois du chat et la marmotte!! Avant de vous inviter à aller voir ce que les autres participantes ont déstocké, je vous laisse avec quelques photos d’une belle journée ensoleillée au Parc de l’Orangerie.
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