Couleurs d’automne – jupe inspiration Caroll

Couleurs d’automne – jupe inspiration Caroll

Les couleurs d’automne ne sont plus vraiment de saison, je le sais bien. Mais comme à mon habitude, j’ai pris mon temps. J’espère que cet ensemble composé d’une jupe inspiration Caroll et d’un chemisier Burda vous plaira malgré tout.

Commençons par la jupe

Je vous montre d’emblée le modèle qui m’a inspirée. Les photos, prises en mode espionnage industriel, datent de plusieurs années. Je ne saurais même pas vous dire de quand.

Bien rangées dans mon téléphone, ces photos attendaient leur heure. Le projet a fait un bon en avant lorsque j’ai déniché un petit coupon de lainage rouille dans une boutique de tissus à Nice. Cet achat doit remonter environ à octobre 2019, lorsque Monsieur Fanfreluche et moi sommes allés visiter la famille à Nice, en compagnie d’Augustine.

Evidemment, quel que soit le lieu où je traîne mes baskets ou mes bottes, j’essaie toujours de trouver quelque mercerie ou marchand de tissu. J’ai donc déniché une minuscule boutique dans une ruelle étroite, dont l’entrée ne payait pas de mine. Toutefois, l’intérieur était assez labyrinthique et il y avait plein de rouleaux de tissus en tout genre. Ne me demandez pas le nom du magasin, je suis incapable de m’en rappeler. J’y ai acheté deux coupons de lainage : d’une part celui dont je vous parlais plus haut et d’autre part, un deuxième coupon tissé en rouille et noir. J’ai également acheté un coupon de jacquard de soie et élasthanne (toujours dans les mêmes couleurs), dont je ne sais pas encore quoi faire. Peut-être une robe simple à col droit style chinois. Bon, on verra ça le moment venu.

Que dire du projet ?

Pour réaliser mon hack de la jupe Caroll en mode couleurs d’automne, j’ai utilisé le patron de la jupe trapèze Burda 109 du magazine d’avril 2009. Il s’agit d’une jupe à sept panneaux et fermeture glissière au dos. Désolée, je n’ai pas de photo du dessin technique. J’essaierai de vous l’ajouter lorsque j’aurai l’occasion de reprendre le magazine à la mercerie du Fil Amant.

Sur mon projet, je souhaitais reproduire deux éléments de la jupe Caroll, à savoir les petites fentes du devant et les poches passepoilées.

En fait, je me suis facilité un peu le travail en insérant les poches dans les coutures de part et d’autre du milieu devant, plutôt que de réaliser de vraies poches passepoilées. S’agissant des fentes, elles sont classiques et rien de plus à dire, sinon que j’ai bien galéré pour fixer la doublure autour des parementures de fentes. J’ai mal compris où il fallait cranter pour faire une couture propre. Du coup, c’est fait un peu à la mode « Frankenstein » et je ne vous le montrerai pas !

Pour conclure sur ce point

Quoi dire de plus, sinon que le coupon de 1 mètre s’est trouvé très juste, car une vilaine mite avait trouvé mon lainage bien à son goût et j’ai donc dû jongler pour caser toutes les pièces de ma jupe.

Finalement, je suis très contente de ma jupe aux couleurs d’automne. D’autant plus qu’elle va particulièrement bien avec ma veste jaune moutarde, sans parler de mon chemisier Burda, deuxième version.

Le chemisier Burda

Ce modèle est en passe de devenir mon chemisier préféré, puisqu’il fait suite à une première version, en mode hack d’un chemisier Esprit, que je vous ai montré ici.

C’est donc le même patron, cette fois sans aucune modification. La patte de boutonnage est inchangée, tout comme le col et le pied de col. Je n’ai pas inséré de passepoil décoratif, mais simplement coupé un côté de la patte de boutonnage dans un tissu coordonné.

J’ai cousu ce chemisier dans une popeline du Fil Amant, pour laquelle j’ai eu un coup de cœur l’automne dernier, aussitôt que Marie a sorti le rouleau de tissu. Je savais qu’il me le fallait. Pour rehausser les couleurs d’automne, j’ai utilisé un beau chambray marron, qui s’accorde parfaitement avec ma popeline.

Ce projet a été facile à réaliser et n’a pas demandé d’ajustements spécifiques. Forcément, j’avais déjà fait tous les ajustements nécessaires pour la première version du chemisier. Donc, une cousette sans difficultés et dont je suis très contente. Et je ne vous parle pas des superbes boutons comme d’habitude trouvés parmi les trésors chinés par Marie.

Encore quelques photos

Je ne peux m’empêcher de vous montrer encore quelques photos shootées devant le magasin de Marie et la brocante du Fil à Plomb à Stutzheim.

Je m’arrête là pour aujourd’hui, mais j’ai encore pas mal d’autres cousettes en réserve. Il faudra juste trouver un moment approprié dans mon emploi du temps surchargé de jeune retraitée !!!

A très bientôt.

Fanfreluche

Puisqu’on parle veste…

Puisqu’on parle veste…

Je vais donc ajouter mon grain de sel. La veste que je vais vous montrer a été cousue il y a quelques mois déjà. Elle devait s’accorder avec ma robe saharienne que je vous ai montrée ici. Finalement, il faisait si beau le jour J que je ne l’ai pas vraiment étrennée. En revanche, j’ai eu l’occasion de la mettre lors de notre visite à Troyes, où, malgré un grand soleil, il faisait bien frisquet ce matin-là.

Veste Burda style 10/2022

C’est ce modèle très simple et pourtant parfaitement travaillé, qui m’a attirée. Il ressemble beaucoup à la veste de Nathalie, mais nous avons fait notre choix individuellement. Pas de copiage ici.

Burda Style 10/2022 – Veste 113

Bien sûr nous avons toutes les deux choisi notre lainage dans le stock du Fil Amant. Il faut dire qu’il est difficile de résister quand, en allant vers notre salle de cours, on passe à côté de toutes les belles choses que Marie expose dans son magasin. Comment ça, c’est fait exprès !

Caractéristiques du modèle et réalisation

Malheureusement, je n’ai que peu de détails à vous donner sur la réalisation de ce projet. D’une part ça remonte à plusieurs mois déjà et d’autre part ce fut plutôt simple et sans péripéties. La veste comporte des pièces côté qui créent un effet découpes princesse dans le devant et le dos. Elle comporte également des empiècements devant qui cachent une légère pince poitrine : une forme idéale pour ma morphologie. Enfin, elle présente des bracelets de manches bien larges. Je n’ai apporté aucune modification et je l’ai entièrement doublée avec une doublure ancienne de chez Marie.

Par ailleurs, comme proposé dans le modèle, j’ai fait des surpiqûres pour souligner les empiècements et les bracelets de manche. Et, comme à l’habitude, j’ai craqué pour des boutons bijoux TELLEMENT beaux! Je trouve qu’ils donnent un petit look Chanel. Rien que ça !

Que dire de plus ?

Peut-être que cette veste en maille de laine moutarde a déjà été beaucoup portée. Elle est extrêmement confortable, car souple, légère et chaude. De plus, elle s’accorde avec un grand nombre des éléments de ma garde robe, dont certains tout nouveaux que je ne devrais pas tarder à vous montrer…

Voici encore quelques photos.

Teaser

A tout bientôt.

Fanfreluche

Pantalon orange pas pressé

Pantalon orange pas pressé

Pas pressé du tout de montrer le bout de son nez ici. Ce pantalon orange en lin était destiné à s’accorder avec ma tunique folklorique. Mais il a pris son temps. Puis il a fallu trouver un créneau photo et pour finir, un moment libre dans mon emploi du temps surbooké de presque retraitée pour rédiger ce petit article.

Pantalon orange – le projet

Le projet a vu le jour chez Toto Tissus à Rouen. Après avoir craqué pour la popeline folklorique de ma tunique, j’ai choisi ce lin rouille/orange assez lourd dans la perspective de coudre un pantalon assorti.

Le patron est une nouvelle fois tiré d’un Burda pas tout jeune. Si je ne m’abuse, c’est le même que celui de la robe saharienne.

Le plus difficile à trouver pour ce projet fut la fermeture à glissière. J’ai bien trouvé de l’orange, mais c’est là que j’ai eu confirmation que la couleur tirait vers le rouille. Ça pinaille, ça pinaille… Finalement c’est chez Toto par chez nous que j’ai trouvé mon bonheur et en plus dans le bac à promotion.

Que dire de la réalisation ?

La réalisation s’est plutôt bien passée. J’ai comme d’habitude repris le patron de la fourche ajustée à mes formes, ce qui me donne l’assurance d’un seyant parfait (enfin, le plus parfait possible).

Ce qui m’a plu sur le pantalon Burda c’est le petit revers de fausse poche appliqué sur le devant. J’aurais aimé y ajouter une vraie poche et j’ai d’ailleurs coupé ladite poche dans de la doublure, mais je n’ai pas réussi à trouver la solution pour la poser. Pour finir j’ai abandonné et le pantalon n’a donc pas de poche du tout. Tant pish !

En revanche, il a deux jolis boutons !

Lennon Wall

Au risque de vous lasser, Nathalie et moi avons aussi shooté le pantalon devant le Lennon Wall. Et comme promis, je vous propose ci-dessous quelques vues supplémentaires de ce mur coloré.

Et nous avons réitéré la photo aux étoiles.

Le prochain article, je change de couleur !

Bonne semaine à toutes et tous.

Fanfreluche

Jurassic Style pour Augustine

Jurassic Style pour Augustine

Help ! Augustine manque de pantalons qui ne vont pas aux fraises ! J’ai bien entendu cet appel au secours et j’ai dégainé un coupon de French Terry ou sweat d’été en mode jurassic style. Il était rangé dans mon stock depuis le marché des Hollandais de l’automne 2021. A cette époque-là, Augustine était fan de dinosaures. Je n’étais pas sûre qu’elle le soit encore, mais après tout, il faut bien commencer à écluser les stocks.

Jurassic Style ce sera

Vous avez déjà vu le patron que j’ai utilisé pour ce pantalon. Il s’agit d’un modèle Ottobre enfants 2016, que j’ai déjà cousu en jersey façon jean (voir cet article). Cette fois-ci, j’ai simplifié les choses : pas de poches devant et seulement une fausse braguette – celle-ci est remplacée par une ceinture élastiquée. En revanche, j’ai posé des poches plaquées au dos. J’avais cousu le précédent pantalon en largeur 110. Cette fois-ci, j’ai légèrement élargi, et surtout, j’ai ajouté toute la longueur nécessaire.

Je vous montre.

Un franc succès

Le pantalon jurassic style a remporté un franc succès, d’autant plus qu’Augustine et sa famille avaient planifié une visite de l’exposition temporaire dinosaures, actuellement montée au Palais des Congrès à Strasbourg. J’avais tapé dans le mille !

Au vu de l’enthousiasme et comme j’étais en mode « liquidons les chutes », j’ai proposé à Augustine de lui coudre une petite veste sans manches pour compléter la tenue.

Il me restait un petit bout de molleton beige (utilisé pour coudre les manches d’une veste matelassée – clic). Le coloris s’accordait bien avec le jersey dinosaure et en même temps il calmait un peu le jeu. Trop de dinosaures…

Jurassic Style – la veste

J’ai cherché longtemps le modèle adéquat, car je n’avais pas beaucoup de tissu et en même temps je ne voulais rien de trop chronophage. Après tout, la veste devait être terminée à temps pour ce week-end.

Finalement, mon choix s’est arrêté sur une petite veste matelassée sans manches proposée dans le magazine Burda Style d’octobre 2015.

Comme dit, le modèle était matelassé et aussi doublé. Il était intégralement gansé.

Je n’ai PAS matelassé et je n’ai PAS doublé. J’ai un tout petit peu gansé, à savoir aux emmanchures.

Pour le reste, j’ai rallongé le modèle de 3 cm, afin de pouvoir utiliser la seule fermeture séparable dont je disposais et qui mesurait 30 cm. Donc, pas besoin de la raccourcir, d’autant plus que c’était une fermeture métal et que je me voyais mal sortir l’attirail de la petite bricoleuse (que je ne suis pas d’ailleurs).

Quoi d’autre ? Eh bien, comme je n’ai pas doublé la veste, j’ai dessiné une parementure d’ourlet. En effet, vu l’épaisseur de mon molleton, il aurait été difficile de faire un ourlet arrondi propre en faisant un simple rempli. Et oui, j’ai aussi posé le col façon bomber, que j’ai coupé dans le tissu dinosaure. Le biais de finition des emmanchures est également en sweat dinosaure.

Photos

On ne m’arrête plus

Une fois lancée, je me suis dit faisons la tenue complète Jurassic Style. J’ai donc décidé de coudre aussi un tee-shirt assorti.

voici le modèle que j’ai choisi

Le choix du modèle et des tissus a été fait avec Augustine. C’est ainsi que j’ai taillé dans une grande chute de jersey kaki (voir ma robe portefeuille – clic), que je destinais à un tee-shirt pour moi (snif). Le devant et le dos sont donc kaki et les manches (raglans) ont été coupées dans le sweat dinosaure.

Désolée, je n’ai pas de photo du tee-shirt seul, mais j’ai plein de photos de la tenue Jurassic Style complète. D’abord à la maison (juste au cas où il y aurait une tache inopinée avant d’arriver à l’exposition), puis en situation avec les dinos.

C’est ainsi qu’au lieu de coudre deux ou trois pantalons – ce qui aurait été sans doute plus utile – j’ai cousu une tenue assortie qui a fait grand plaisir à Augustine. Je pense qu’elle sera beaucoup portée. La veste sans manches devrait aller avec d’autres tenues aussi. Et puisque le coupon kaki est bien entamé, sans doute que je pourrais le terminer en y taillant un legging.

C’est ça le sens du sacrifice de Moma Fanfreluche ! (rire)

Sur ce, je vous dis à très bientôt pour de nouvelles aventures.

Fanfreluche

Saharienne – La robe du dernier jour

Saharienne – La robe du dernier jour

Je vous présente aujourd’hui cette robe saharienne Burda, qui est devenue pour moi « la robe du dernier jour ». Je l’ai portée le 18 octobre 2022, dernier jour de ma vie professionnelle. Depuis le 19 octobre, je suis en congé avant cessation d’activité. Pour l’instant, je ne sais pas encore trop quoi en penser, mais je vais prendre les journées comme elles viennent et profiter de ma nouvelle liberté.

A l’origine, cette robe saharienne était avant tout destinée à être une robe de fête, à porter lors du baptême de notre petit Amaury. Pourtant j’ai saisi l’occasion de mon dernier jour de travail pour que Nathalie fasse des photos et ce fut un shooting spécial. Vous verrez.

La saharienne Burda

C’est en feuilletant la bibliothèque impressionnante de revues Burda de la mercerie du Fil amant que j’ai repéré ce modèle de robe saharienne.

Je la voyais bien en jean bleu classique, car j’avais acheté ce qu’il fallait chez les Coupons de Saint Pierre, lors de ma dernière virée à Paris, avec Monsieur. Du modèle d’origine j’aimais beaucoup les revers de manche en tissu contrasté. Marie avait un joli choix et j’ai retenu une fine cotonnade à fond blanc et délicats motifs fleuris.

La robe saharienne – les détails

Ce qui m’a particulièrement plu sur cette robe saharienne ce sont les parements verticaux surpiqués. Ils forment passant de ceinture sur les devants et le dos de la robe. Je trouve que les surpiqûres forment une jolie ligne qui allonge la silhouette.

La robe présente également des poches poitrine à rabat et des revers de manche retenus par des pattes.

Ah oui, j’oubliais, elle a également des poches prises dans les parements verticaux. Bref, plein de petits détails qui ont pris pas mal de temps.

Et pour finir, j’ai réalisé une ceinture dans les mêmes tissus.

Les surpiqûres

En réalité ce qui m’a bien fait galérer ce sont les surpiqûres. Je n’avais encore jamais utilisé de fil cordonnet. J’ai utilisé une aiguille pour surpiqûre et un fil coordonné « normal » dans la cannette.

Ma machine à coudre m’a fait des misères pour certaines surpiqûres, alors qu’à d’autres endroits tout allait bien. Le fil cordonnet formait des boucles sur l’envers de la couture et à certains moments les points étaient irréguliers. Par conséquent, j’ai dû défaire certaines sections et les refaire en essayant de bien reprendre la surpiqûre là où je l’avais arrêtée. Malheureusement, le résultat n’est pas nickel partout. Après débriefing avec Marie et Nathalie, il semble que la difficulté provienne des différences d’épaisseurs des coutures et peut-être de la tension du fil. Si jamais je retente l’expérience, je ferai des tests avant.

Forte de cette expérience, j’ai décidé de ne pas rajouter davantage de surpiqûres jaunes. Du coup, l’empiècement dos et devant a été surpiqué avec un fil bleu jean.

Voici aussi un aperçu du col.

Shooting photo très spécial

Il semble que parfois le hasard fasse bien les choses. En effet, il se trouve que le jour même de mon « dernier jour », l’un des Etats membres du Conseil de l’Europe ait décidé de monter devant le bâtiment une reproduction gonflable du mur Lennon ou « Lennon Wall » qui se trouve à Prague en République tchèque.

Inutile de vous dire que Nathalie et moi en avons bien profité. Je vous laisse découvrir cela en photo.

Alors, sur ces photos, vous n’en voyez qu’un petit bout. Nous avons fait d’autres photos que vous verrez dans un prochain article.

Ce magnifique Lennon Wall tombait à pic et nous a permis de faire de belles photos souvenir.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. J’espère que cet article vous aura plu, tout comme notre délire photographique.

A bientôt et grosses bises.

Fanfreluche

PS. J’ai effectivement porté cette robe saharienne lors du baptême de notre petit fils. Et, comme d’habitude, je n’ai pas de photos ! Trop la loose !